Emmanuelle Darras-Rivault n’est pas du Sud, mais elle fait partie de ses plus grands défenseurs.
Cette Parisienne qui habite Montpellier depuis 2003 a fondé une association de promotion de la région appelée Racines Sud. Après Shanghai, elle débarque à New York en mission promotion de la nouvelle région Occitanie.
Le 6 décembre, elle organise une soirée de présentation à la Maison de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en compagnie du président de l’association et du président du groupe Crystal Finance. Occitans de New York et les amis de la région sont conviés. “Nous allons faire un bilan des dix ans de l’association, présenter un film sur les grands pôles économiques locaux, les investissements new-yorkais chez nous et vice-versa, explique Emmanuelle Darras-Rivault. L’objectif est de promouvoir l’investissement économique dans la région“.
Cette ancienne de la pub, convertie au charme “sans chichi” du Sud-ouest, a lancé Racines Sud en 2007. “À l’époque, on manquait de visibilité à l’international. Nous devions communiquer pour rendre le territoire attractif. C’est d’autant plus vrai depuis la fusion des régions“.
Avec la réforme territoriale de 2016, l’Occitanie est devenue (non sans controverse) le nom officiel de la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Les mots “Pyrénées-Méditerranée”, plus explicites, ont été ajoutés en sous-titre et figurent sur le logo de la nouvelle région.
Celle-ci finance les présentations organisées par Racines Sud à l’étranger. “Nous organisons ces présentations car l’Occitanie est difficile à vendre. C’est un nom horrible en terme de marketing international. Allez le faire prononcer à un Chinois !“, observe-t-elle.
La mission de l’association va bien au-delà de la mise en valeur économique. Elle travaille notamment à accroître la mobilité internationale des jeunes en travaillant avec les grandes écoles locales, effectue des mises en relation entre start-upeurs et entrepreneurs expatriés et organise un Prix de l’expatriation.
Elle fédère plus 1.200 expatriés occitans dans le monde. “Notre fichier d’adhérents est très qualitatif. Le numéro 3 de la NASA, par exemple, a fait Polytech Montpellier. Aux Etats-Unis, nos membres travaillent dans l’hôtellerie, la finance, l’architecture, la gestion de patrimoine, dit-elle. Ce sont des ambassadeurs“. Après New York, elle s’envolera pour Berlin, Varsovie, Rio, Casablanca et Dubaï.