Vous les avez sans doute observés, un peu interloqué. Hauts de plus d’un mètre cinquante, argentés, reliés au sol par un tuyau, et laissant parfois suinter un nuage de fumée : on croise souvent de beaux réservoirs de nitrogène liquide (azote) dans les rues de New York.
A quoi servent-ils ? Non, pas à asphyxier les rats. Ni à nettoyer l’air des égouts. Le nitrogène liquide (une substance inodore, non inflammable, et très très froide) est une substance qui, injectée dans l’air, se transforme en gaz, et sert à pressuriser les câbles souterrains. Et éviter ainsi les court-circuits liés à l’humidité.
Verizon est le principal propriétaire de ces charmants objets urbains. « Nous avons mis en place un vaste programme pour pressuriser nos câbles », affirme, dans un e-mail, le service de presse de Verizon, qui rappelle que la pressurisation permet « de maintenir les câbles secs, mais aussi de détecter un problème potentiel ».
A New York, cette mise sous pression est réalisée de façon centralisée, depuis le QG de l’entreprise. Mais dans certains cas, Verizon a besoin d’injecter une dose supplémentaire, lorsque des cables sont particulièrement menacés par « l’eau, la moisissure, l’humidité ». C’est là qu’interviennent les bonbonnes. « Nous utilisons aussi ces réservoirs lorsque nous travaillons sur un câble à un endroit particulier, ou que la pression centralisée a été diminuée ou coupée. »
Et pour ceux qui se demandent s’il est sûr de les cotoyer: « Nous n’avons jamais entendu parler d’une personne blessée par l’explosion d’un réservoir (…). On ne pourra jamais s’assurer qu’une voiture ne va pas enfoncer l’une de ces bonbonnes, mais nous prenons toutes les précautions nécessaires avant d’installer ce matériel dans la rue », ajoute Verizon.
Il vaut mieux. En effet, si les explosions de réservoirs de nitrogène liquide sont rares, elles existent. Ainsi, une bonbonne a explosé, en 2006, à l’université Texas A & M causant de gros dégâts matériels. Verizon assure exercer une surveillance rapprochée de son matériel. « Des personnes inspectent régulièrement les réservoirs, notamment la nuit. »
Rappelons aussi que le nitrogène, inoffensif, est l’autre nom de l’azote, la composante principale de l’air que nous avalons. Ouf, on peut respirer.
0 Responses
En français, on parle d’azote, tout simplement. Pas de nitromachin. Mais c’est en français.
Je ne suis pas français, mais je sais qu’en Français on dit “azote”et pas “nitrogène”… L’ignorance linguistique est assez déplorable dans une telle publication….
oui, c’est un peu la honte d’erire un article dans un magazine (meme en ligne) et de ne pas s’avoir que nitrogen, c’est de l’azote en Francais . Ou va-t-on chercher les “journalistes” et “chroniqueurs” de French Morning ?
Encore une qui comprend pas ce qu’elle recopie…
C ‘est quand même terribles ces commentaires negatifs à chaque publication !!!! Au lieu de se dire : Merci French morning, c est sympa cette petite info…Non ! On descend le journaliste, le magazine , ses compétences…C’est a se demander s’il faut encore continuer une newsletter ? Vous n’avez rien a faire de plus positif ? De plus prometteur ? de plus productif ? de plus judicieux mesdames et messieurs les lecteurs ? …C’; est à croire que culturellement vous êtes vraiment restés en France, le pays du mecontentement et de la critique !
@Sandrine: C’est notre soupape de nitrogene a nous 😉
Je suis toujours traumatisé quand je croise ces engins dans la rue, croyant bêtement qu’ils peuvent exploser. Merci donc pour cet article qui m’a donné la réponse à mes multiples interrogations.
Il y a un truc des rues de New York dont je n’ai pas percé le mystère, ce sont ces gros tuyaux jaunes, au milieu de la chaussée, qui laissent échapper une épaisse fumée de vapeur.
Vous faites pitié les commentaires négatifs sans même savoir de quoi vous parlez, nitrogène est très bien accepté en français même si le terme le plus utilisé est azote.