Selon le site Quartz, les Frenchies auraient trouvé la solution rêvée pour être de bons parents et réussir leur mariage.
Aux Etats-Unis, “la parenté [serait] devenue une religion” , selon le site d’information. Le problème ? Ces parents-poules qui surprotègent leurs enfants, ne vivent plus que pour leurs beaux yeux, et qui sabordent leurs couples. La France, titre Quartz, détiendrait en revanche “une solution simple pour brider les parents-poules” , qui rendrait “la vie des femmes plus facile” .
Ce remède miracle commence dès les premières années, à l’école plus précisément. Les parents français se contentent de laisser leurs chérubins à la porte, les confiant à une équipe pour la journée, en toute confiance, entre les mains de “l’Etat” . Ce n’est qu’à l’heure du goûter qu’ils viennent les rechercher. Aux Etats-Unis en revanche, les parents ont une fâcheuse tendance à ne pas couper le cordon. En témoignent les “heures passées” par les professeurs “à parler chaque soir avec des mères arrogantes” , selon Quartz.
Comme l’explique la journaliste, qui a récemment déménagé de Paris à Washington DC, “envahir l’établissement scolaire de leur enfant” est habituel pour les parents américains. L’auteure note “de constantes invitations à prendre le rôle du professeur, en donnant des cours de musique, de géographie, ou en organisant des sessions de lectures” . Sans compter tous les évènements durant lesquels les parents d’élèves se regroupent, en dehors du temps scolaire.
Ce système pose problème, parce qu’il serait discriminant, reléguant au second plan les “mères célibataires” ou les “familles plus pauvres“, n’ayant pas les moyens de prendre des congés pour participer à cette pléthore d’évènements péri-scolaires.
Les conditions de la maternité aux Etats-Unis favoriseraient aussi ces mamans-poules : “les soins pour les enfants sont rares, très chers, souvent très loins“, et ” les horaires d’école n’aident pas les mères à travailler” . La femme serait donc condamnée à exercer ce rôle à plein temps, et à se reposer sur son mari, “traditionnel soutien de la famille”, pour le reste. Difficile, dans ces conditions, de couper le cordon et de s’épanouir.
La France fait, à côté, figure d’exemple, avec ses congés maternité, ses “crédits d’impôt” pour des “nounous qualifiées“, “horaires scolaires” , et bien d’autres avantages, qui permettent aux femmes qui deviennent maman de ne pas “changer de vie (…) de manière aussi drastique” .
0 Responses
Je ne vois pas le rapport entre continuer à travailler et être une bonne mère.
Si au moins les horaires scolaires en France, étaient établis en fonction des besoins des enfants, de leurs capacités d’apprentissage, de leurs rythmes biologiques, … plutôt qu’en fonction des parents, du travail des mères et/ou des pères, des communes, des enseignant(e)s, des animateurs de ci ou ça, ….
En France les mentalités et les structures ont une grande rigidité, une grande résistance au changement.
En passant, les grandes enquêtes internationales montrent bien que la réussite des élèves français laisse à désirer ….
Encore un article très, trop peu documenté (celui d’origine, comme la version FM). Déjà, l’article original parlait de “parents”, vous avez remplacé par “mère” avec une photo grotesque, merci. Le père (ou la deuxième maman/papa) de l’article d’origine il est passé où? Sinon, où sont passée nos parents français qui lancent des rumeurs sur une prétendue “théorie du genre” et procèdent au harcèlement des enseignants et des représentants de la FCPE? On aurait pu faire un article de fond sur les problèmes actuellement rencontrée par les profs en France avec des parents de plus en plus enclins à imposer leurs idées dans l’école publique. Sur la difficulté de trouver une “nounou qualifiée” ou une crèche. Ces articles sur un prétendu “caractère national”, pris du point de vue d’expatriés évoluant dans un cocon sont très dangereux car ils évacuent tout débat en ne retenant que les arguments allant dans le sens de leur théorie “ces français, tous pareils”. Cela fait vendre énormément de bouquins aux Etats-Unis, malheureusement.
N’empêche que même s’il est court, cet article énonce des vérités. L’école aux USA demande bien plus d’implication des parents qu’en France, et je pense qu’il est très difficile de concilier une vie professionnelle intenses avec toutes les “obligations” liées à la scolarité de ses enfants.
Bonne journée