Adam Jama a grandi à Paris, avec l’odeur enivrante des poulets rôtis à la broche le dimanche matin. A New York, c’est ce mets délicieux qu’il vient d’importer dans son restaurant Poulette. Un succès assuré.
« Cela fait deux semaines qu’on est ouvert et il y a déjà des gens qui sont venus tous les jours », raconte le Français, le sourire aux lèvres, alors que cela fait un an qu’il travaille sur le projet. Pour le restaurateur, pas de besoin de faire de la pub pour l’ouverture de son restaurant, les passants se sont pressés chez Poulette. Cela doit être la bonne odeur qui émane des poulets en train de dorer à la broche.
Après avoir travaillé plusieurs années dans la finance, le jeune homme à voulu monter sa propre boîte. « Je voulais entreprendre, précise-t-il. En France, on cuisine beaucoup, sauf le poulet rôti qu’on achète tout prêt souvent au marché, le week-end » . C’est donc un petit bout de la France qu’il a ramené à New York, d’autant que la rôtissoire du restaurant vient directement de la capitale française. Il a notamment attiré le plus New-Yorkais de tous les chocolatiers français: Jacques Torres, est déjà venu chez Poulette goûter les poulets.
Installé dans le quartier de Hell’s Kitchen, où les restaurants sont nombreux, Poulette ne chôme pas. « Beaucoup de bureaux nous ont demandé si on faisait aussi traiteur ». Comme pour confirmer ses dires, une cliente entre dans Poulette pendant l’interview et demande si le restaurant s’est déjà lancé dans l’activité de traiteur. Adam Jama plaisante: « Vous voyez, je ne vous avais pas menti! »
Ici, on mange bien sûr du poulet rôti, accompagné de citron, d’ail et d’herbes. « Tous nos produits sont frais » , précise le patron. Les poulets, eux, viennent d’Upstate New York et sont élevés en plein air. Ils sont servis avec des choux de Bruxelles, du quinoa ou avec un plat lui aussi typiquement français : la ratatouille. Le poulet est aussi servi dans un sandwich au nom évocateur « Ma grosse poulette » : « Les clients adorent le prononcer! » , rigole Adam Jama, après nous avoir précisé qu’il se vendait très bien.
Et le succès le pousse à envisager les choses en grand : « On nous a déjà demandé plusieurs fois s’il y avait d’autres restaurants Poulette dans la ville et si c’était une chaîne ». Même si Adam Jama confie que cela ne lui déplairait pas de voir des Poulette fleurir dans New York, pour l’instant sa priorité, c’est de se faire plaisir.
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J’y suis allé ce midi et c’était excellent! Bravo à eux