Myline Descamps et Claire Obry n’en doutent pas : la Saint-Valentin sera française cette année. Et pour cause, du vendredi 10 au mardi 14 février, les deux Françaises ouvrent leur premier pop-up store new-yorkais en plein SoHo. Leur boutique éphémère proposera exclusivement des produits de l’Hexagone, parfois inédits aux Etats-Unis, à l’occasion de la fête des amoureux.
“Ça va être un mini Colette, façon ‘made in France’. On pourra s’y habiller de la tête aux pieds“. Produits pour hommes, femmes et enfants rempliront le magasin, ainsi que des oeuvres d’art, de l’épicerie fine ou des produits lifestyle innovants. “Et évidement des grands classiques comme la marinière Saint-James ou Sophie la Girafe, mais aussi et surtout des jeunes créateurs français”, comme la petite robe noire d’une jeune styliste marseillaise, en vitrine. “Tout sera travaillé pour que les clients qui entrent dans la boutique se sentent en France“.
A la genèse de leur projet : French Wink. Il y a deux ans, après divers projets liés au monde de l’art et de la culture francophone à New York, la Niçoise Claire Obry, accompagnée à l’époque d’une autre expatriée Emilie Chassagne, fonde la première plateforme dédiée à la promotion du “made in France” aux Etats-Unis.
Pour sa part, Myline Descamps débarque à New York après avoir exploré l’Asie pendant 10 ans. Elle y avait fondé son entreprise de distribution de produits artisanaux sud-asiatiques. Elle rejoint rapidement la Niçoise dans sa nouvelle entreprise. Ensemble, elles refondent complètement French Wink. “A l’origine, c’était un e-shop avec des événements. Puis on s’est singularisé en offrant un contact direct avec le consommateur américain. On est pas du tout dans le B to B. On vend des produits français. La plupart sont 100% made in France et sont des exclusivités aux Etats-Unis”, explique Claire Obry.
Le troisième atout de French Wink, c’est Florence Routoulp. Basée à Castres, elle dirige le bureau français de l’entreprise et parcourt la France à la recherche de nouveaux produits à commercialiser de l’autre côté de l’Atlantique.
“Le marché américain peut faire peur, poursuit Myline Descamps. Pour les douanes, on a la connaissance nécessaire. On sait comment agir. On a aussi un entrepôt ici. Et c’est une vraie valeur ajoutée pour nos partenaires“.
L’intérêt pour les marques? Tester, d’abord à petite échelle, le marché américain. “Nous, sur place, on se charge de raconter l’artisanat et le savoir-faire qu’il y a derrière chaque produit. Surtout à New York, les consommateurs américains sont très friands du “made in France”, de cette histoire qu’il y a derrière le produit”, ajoute Claire Obry.
Avec ce premier pop-up store sur Mulberry Street, les deux entrepreneuses veulent présenter des créations fraîchement repérées en France tout en tissant un lien avec leurs clients. “C’est un premier essai, on misera plus gros après. On est vraiment dans ce qu’on appelle le ‘bricks and clicks’“.
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