Co-propriétaire du lounge-restaurant Opia, Antoine Blech avait envie d’un nouveau projet “loin du trafic et du bruit de Manhattan“.
Direction Greenwich, dans le Connectitut, pour lancer un établissement inspiré du bistrot français traditionnel : le Penguin voit le jour en juin.
L’aventure est familiale. Aux fourneaux cet été, le chef n’est autre que le fils d’Antoine Blech, Adrien. Formé dans des cuisines aussi prestigieuses que Le Blue du Ritz Carlton dans les Caïmans, le Bernardin à New York ou encore le Royal Monceau à Paris, il concocte “une cuisine de bistrot assez simple mais savoureuse“. Au menu : pâté de campagne style alsacien, rillettes de saumon, bouillabaisse maison, poulet rôti et sa salade de maïs grillé ou encore coquilles Saint Jacques et céleri rémoulade. “Les gens viennent ici pour la cuisine française, ça leur rappelle leurs vacances à Paris et ses restaurants”, explique le restaurateur.
Mais ils viennent aussi pour le décor “sexy et charmant“. Suspendu dans son cadre, un pingouin surplombe la salle du restaurant. Logo de l’établissement, il est tamponné sur toutes les tables. Les serveurs, vêtus de tabliers bleus foncés, colorient en rouge son nœud-papillon au moment où les clients prennent place. Une pratique inspirée du restaurant français de Manhattan Amaranth. “C’est une façon de leur souhaiter bienvenue et bon appétit“, explique le propriétaire, dans un sourire séducteur. Le pingouin n’est autre que le symbole que M. Blech avait retenu pour un précédent projet de restaurant, qui n’a jamais vu le jour.
Le Français côtoie le monde de la restauration depuis son arrivée aux Etats-Unis il y a trente ans. Arrivé à New York à 23 ans, il travaille comme maître d’hôtel et manager dans des établissements réputés tels que Le Bilboquet, Le Comptoir et Le Colonial à New York ou encore Spago à Los Angeles. Il ouvre son premier restaurant à Manhattan en 1995. Pour ouvrir Penguin, il s’est associé à Anshu Vidyarthi, l’ancien manager de l’Escale, un restaurant français de la ville. Et comme l’ambiance des bistrots parisiens ne suffit pas, le propriétaire pense lancer des brunches musicaux “pour faire penser aux clients qu’ils sont à Saint-Tropez“.