“Je fais une carrière à la Hitchcock, je ne fais que passer dans les films”. Jusqu’à present, Pascal Escriout n’a eu que des rôles de figurant au cinéma. Il est bien décidé à ne plus passer inaperçu.
Du 31 octobre au 2 novembre à l’ArcLight Theater, dans l’Upper West Side, l’ancien rugbyman entre dans la mêlée de l’humour avec un one-man show nommé “l’Américain” (aussi le surnom que lui donne sa bande de potes du Sud-Ouest). Au menu: sa vie bien remplie et les différences entre la France et l’Amérique. Le tout gratiné d’un bel accent du Sud-ouest. “New York me booste comme un verre de jus d’orange“, bouillonne-t-il.
Arrivé à New York il y a 15 ans, marié par un sosie d’Elvis à Las Vegas et propriétaire de quatre restaurants dont le bistrot le Tournesol dans le Queens, Escriout a des choses à dire. Son credo: “Quand tu bosses, ça paie“. A son actif: un court métrage, “Eighty Six”, sélectionné à Cannes en 2012, la première partie du spectacle new-yorkais de Vincent Moscato (annulé pour cause de Sandy) et des figurations dans de grosses productions telles que « Welcome to New York » (le film sur DSK) avec Gérard Depardieu ou encore « Capital » de Costa-Gavras. “J’ai réussi à New York, maintenant je veux me faire plaisir“.
Après avoir pris des cours de comédie (et fait du yoga), il consacre actuellement “60% de son temps” à sa carrière d’acteur. Ses inspirations: le comique de situation à la Gad Elmaleh, l’irrévérence d’un Jamel et la provoc’ d’un Dieudonné. Bref, explosif. Aidé par le comédien Richaud Valls, il s’est occupé de la mise en scène et de l’écriture de son spectacle d’une heure. “Les artistes en France se rôdent en province, moi je me prépare à New York, lance-t-il. Je veux jouer à Paris un jour“.