Le premier film d’Agnès Varda, “Cléo de 5 à 7“, était présenté au festival de Cannes en 1962. Il est projeté ces jeudi 25 et vendredi 26 juin à Austin.
Beauté fatale. Cheveux courts. Paris chic. Cléo attend d’importants résultats d’examens médicaux. Ses amis n’y portent guère attention. Son amant du moment non plus. La belle jeune femme part finalement marcher dans les rues de Paris, complètement angoissée. Elle rencontre alors Antoine, militaire en permission. Il attend lui aussi les résultats médicaux. Un profonde amitié se lie entre les deux personnages…
Comme un soupçon de néo-réalisme, Agnès Varda se range avec finesse dans le mouvement de la Nouvelle Vague française. Sur fond de libertinage discret (“5 à 7”, la référence à l’expression des infidélités cachées), Cléo va se rendre compte de la force et de la vacuité de l’existence. Un classique qui avait presque abouti à un remake produit par Madonna et qui était cité comme l’un des films préférés de Lena Dunham (créatrice et actrice de la série “Girls”).