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French Expat le Podcast – Camille (Congo) : Décider de continuer seule

French Expat le Podcast vous emmène aujourd’hui en Afrique Centrale. C’est au Congo qu’Anne-Fleur Andrle a suivi son invitée du jour, Camille. Situé de chaque côté de l’équateur, le Congo est un pays riche en forêts tropicales, fleuves et paysages sublimes.
? Habillage sonore/mix : Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)
Si rien ne prédestinait à priori Camille à partir au Congo, son premier stage à Boma lui laisse un goût d’inachevé lorsqu’elle doit rentrer précipitamment suite à une forte instabilité politique dans le pays. Elle rentre en Europe et y termine ses études. Mais quelques temps après, de manière à nouveau tout à fait inattendue, elle se retrouve face à une opportunité de retourner y vivre. Cette fois, ce sera dans la capitale du pays : Kinshasa.
Partie une première fois seule, puis une seconde fois en couple, Camille revient sur son amour du Congo et sur ses découvertes multiples. Elle nous parle des difficultés qu’elle a éprouvées à soutenir un conjoint suiveur qui ne trouvait pas sa place et des challenges auxquels fait face un couple pourtant à priori fort en expatriation. Avant de lancer l’épisode, toute l’équipe adresse son soutien aux habitants de Boma qui vivent une situation très compliquée.
Je vous laisse en compagnie de Camille, next stop : Kinshasa!
Pour retrouver Camille sur Instagram, c’est par ici : @camulleuh
Durant les trois dernières minutes de chaque épisode nous demandons à nos invités de livrer les trois coups de cœur immanquables de leur ville d’expatriation. Ces favoris peuvent être des restaurants, des visites, des expériences, des plats… Bref, ils sont complètement authentiques et vous permettent de découvrir la destination de chaque épisode tel un local.
Ainsi, retrouvez-les telles quelles sur notre compte Mapstr et pour les plus curieux d’entre vous, les voici ci-dessous avec quelques explications.
Kinshasa – Photo par Camille©

3 choses à absolument faire et visiter lorsque vous êtes à Kinshasa au Congo :

  1. D’abord, si vous souhaitez découvrir le Kinshasa de Camille, il faudra vous rendre au bar Bonishka. C’est son QG, l’endroit qu’elle aime fréquenter pour retrouver ses amis et son gérant, Ali. Pour vous y rendre, Camille vous conseille de d’abord trouver La Datcha un bar/restaurant très connu des expatriés. Le petit bar préféré est situé juste à côté, sur l’Avenue du Livre.
  2. Puis, pour vivre une expérience unique à la fois culinaire et musicale, Camille a le lieu parfait : dans le quartier de Matongé, passez une soirée à La Crèche. Ce bar/terrasse/restaurant se trouve sur le toit d’un immeuble. C’est notamment le quartier où tous les grands de la rumba congolaise ont joué avant de se faire connaître (Papa Wemba, Zaïco, Koffi Olomidé). Pendant que vous vous laissez bercer par la rumba du Congo, commandez un plat typique : de la viande de chèvre (Ntaba) accompagnée de bananes plantains ou de kwanga (Chikwange). Pour compléter l’expérience, buvez une petite bière (une Tembo ou une Nkoy). De quoi vous faire une soirée hyper typique et locale.
  3. Enfin, si vous souhaitez vous éloigner un peu du chaos de la ville et surtout éviter les 2h30 de voiture pour sortir de Kinshasa, sortez prendre l’air au Centre Hippique de Kinshasa. Pour 5$ vous pourrez passer la journée dans les arbres, dans une très grande forêt où vous n’entendrez pas les bruits de la ville. Attention toutefois à bien prendre un anti-moustique car les piqures ne se font pas rare et les moustiques peuvent être porteurs de maladies.
Et vous, quelles sont vos conseils pour découvrir Kinshasa et plus largement la République Démocratique du Congo comme un local ? N’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire ci-dessous.
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Aircall, la nouvelle licorne française de la téléphonie, lève 120 millions de dollars

L’histoire d’une licorne de la French Tech n’est pas forcément celle d’une idée révolutionnaire conçue par des Millenials, suivie d’une croissance fulgurante. Olivier Pailhes, le fondateur d’Aircall, basé à New York, a mis du temps à trouver le bon produit et business model, mais les efforts ont payé : la semaine dernière, le groupe de services de téléphonie via le cloud a annoncé une levée de fonds de série D de 120 millions de dollars auprès de Goldman Sachs et de ses actionnaires historiques, qui le valorise à 1,1 milliard de dollars. Et devient de ce fait la 16ème licorne hexagonale.

Une belle reconnaissance du chemin accompli pour Olivier Pailhes, qui s’est lancé dans l’entrepreneuriat à 36 ans après avoir dirigé des usines d’acier chez ArcelorMittal. Après avoir reconnecté avec un ancien collègue du Boston Consulting Group où il a démarré sa carrière, il commence chez eFounders, un studio de lancement de startups, à à réfléchir un nouveau produit innovant dans la téléphonie. « Nous voulions créer un produit simple, comme Gmail pour le téléphone », raconte-t-il. Mais le CTO ne reste pas et à court d’argent, il part dans la Silicon Valley trouver quelques investisseurs, et revient pour finir un premier tour de table. « Cela a été le moment fondateur d’Aircall. Nous avons décidé de nous lancer et nous sommes partis quatre mois en immersion à San Francisco ». La société trouve ses premiers clients aux États-Unis, mais contrairement au mythe, ce n’est pas l’eldorado du financement pour toutes les startups. Faute de trouver de nouveaux investisseurs, les quatre cofondateurs rentrent en France et trouvent le fonds britannique Balderton comme premier actionnaire de référence, début 2016.

Aircall se développe et lève de nouveaux tours de table, en 2018 puis en avril 2020, en plein éclatement de la pandémie. « Nous avons décidé de closer très rapidement, quitte à accepter une baisse de valorisation. L’important était d’avoir de l’argent pour continuer à accélérer ». Cela frustre aussi les investisseurs arrivés trop tard, qui sollicitent l’entrepreneur dès ce début d’année. « Nous n’avions pas prévu de lever maintenant, mais le marché était très chaud et on a décidé d’en profiter ». Car si Aircall a comme beaucoup perdu ses clients du secteur des voyages pendant la pandémie (ils représentaient 10 % de ses revenus), il a aussi profité à plein de l’essor de l’e-commerce, et de la digitalisation des PME et entreprises plus traditionnelles, par exemple dans la plomberie, climatisation etc. De nouveaux clients qu’il n’attendait pas. « On s’est rendus compte que notre marché était encore plus large qu’anticipé ». Résultat, la startup enregistre 70 % de croissance en 2020, et génère 35 % de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis.

Elle compte s’appuyer sur cet argent frais pour recruter en masse, 260 personnes sur un total de 460 employés à l’heure actuelle. Beaucoup de profils ingénieurs, afin d’intégrer son outil dans les applications existantes (il s’intègre aujourd’hui dans une centaine d’entre elles : Salesforce, Slack etc) mais aussi de proposer de nouveaux produits comme les alertes textes, les vidéos ou les recherches vocales. « Nous sommes un produit de productivité pour nos clients ». Il envisage en outre de se lancer dans des acquisitions de services complémentaires au sien. Aircall a les moyens de ses ambitions, et vise 80 % de croissance cette année, et 300 millions de dollars de revenus d’ici à fin 2024. L’étape suivante sera celle de l’IPO au Nasdaq. Le fondateur est déjà sollicité très régulièrement, mais temporise. « Nous serons prêts d’ici 18 à 24 mois, on ne veut pas précipiter les choses ». Bonne nouvelle, il est maintenant entouré par la banque américaine de référence sur les introductions en Bourse, Goldman Sachs.

Deux magnifiques biens immobiliers attendent leurs prochains propriétaires à Miami

[Article sponsorisé] Envie de mer et de soleil ? Et si votre prochain investissement était à Miami ?

Carole Tremoulet Schneider est agent immobilier à Miami depuis 2001 et connaît parfaitement le marché local. Elle nous présente deux biens immobiliers d’exception, actuellement sur le marché.

Appartement neuf à Five Park, avec vue sur la baie

Le projet Five Park est en construction et sera livré en 2023 (date estimée). Situé a South Beach sur la 5ème côté baie, il s’agit d’une tour luxueuse, avec services de prestations (ascenseur privé, concierge, valet, salle de sport, spa, restaurants, bar, accès à la plage privée). Les appartements vont de 130 à 300 mètres carrés, 5 chambres. 98 appartements sont disponibles à la vente, à partir de 2,6 millions de dollars (USD).

Une maison spacieuse, entièrement rénovée, à Miami Shores

Située à Miami, dans le quartier de Miami Shores, cette maison de 232 mètres carrés (plein pied) a été entièrement rénovée. Elle possède trois chambres, deux salles de bain, un jardin privé et clôturé de 2000 mètres carrés et une piscine moderne au sel à débordement. Il est possible de doubler la superficie habitable.

A vendre à 2,199 millions de dollars (USD)

Plus d’informations

Pour plus de renseignements, ou pour vos projets immobiliers à Miami, n’hésitez pas à contacter Carole Tremoulet Schneider, agente immobilière agréée chez Charles Rutenberg Realty.

Joignez Carole par e-mail : caroletremoulet@me.com ou par téléphone : 310-903-0731.

 

 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

14 juillet : faites vos provisions gourmandes !

[Article partenaire] Notre fête nationale s’approche et l’épicerie en ligne Simply Gourmand a tout prévu pour vous permettre de la fêter en vous régalant comme chez nous, en famille et avec vos amis.

Faites votre choix dans la sélection pique-nique ou les classiques de l’apéritif, en fonction de vos envies et de vos plans. Et n’oubliez pas les boissons, bien sûr.

             

Cocorico festif

Envie d’un petit cocorico bleu blanc rouge ? Piochez dans les archi-classiques français et célébrez Paris avec les chocolats Tour Eiffel Comptoir du Cacao, la Bretagne avec les boîtes rétro de palets Traou Mad, la Provence avec les iconiques savons de Marseille, la gastronomie française avec les joyeux torchons de cuisine Torchons & Bouchons et les couteaux Laguiole, et les charmantes routes nationales avec la fameuse boîte de nougats Chabert & Guillot en forme de borne. Vive la France gourmande !

Disponible partout aux Etats-Unis

Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75. Profitez-en pour vous réapprovisionner en moutarde Amora, sirop Teisseire, chocolat pâtissier Nestlé Dessert, et tous les classiques français qui vous manquent ici. Simply Gourmand en a plus de 400 en stock !

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“Je suis binational mais je ne me sens nulle part chez moi”

« Quand je suis aux États-Unis je me sens française et quand je suis en France je me sens américaine, je suis toujours entre les deux », raconte Cécile D., dans le Connecticut depuis janvier 1995. « On ne se sent nulle part complètement chez nous », renchérit Alexandra Villegas, une autre Bretonne qui a passé 21 ans en Amérique, et est aujourd’hui dans le New Jersey. Ce sentiment est partagé par beaucoup de Français aux États-Unis. Et pour cause, c’est presque inévitable d’après le docteur Karim Dajani, psychologue à San Francisco.

« La culture, le contexte de l’enfance, sont ancrés dans l’esprit et le corps de chacun. Quand une personne va vivre dans un pays différent, elle doit apprendre une nouvelle langue et une nouvelle façon d’être. Y compris une nouvelle communication non-verbale. C’est ce qui explique que certains changent de voix quand ils parlent une autre langue, changent de démarche etc. » Ce changement qui se produit dans l’identité de la personne cause des difficultés. « C’est ce qu’on appelle la dislocation culturelle », explique le docteur. 

En manque des proches… et du pays

Souvent, c’est l’absence des proches et de la famille qui est regrettée par les immigrés. Mais pas seulement. Mireille Rabier est en Californie depuis 1988 : « Je suis très contente à San Luis Obispo mais la France me manque. Je n’ai plus grand monde là-bas, c’est vraiment le pays, la culture que je voudrais retrouver ».

Après une enfance et une éducation françaises, il est normal, selon Karim Dajani, de languir « les idées, les sons, les odeurs, les rythmes, les croyances qui faisaient simplement partie du contexte du groupe et du système culturel ». « L’Homme est un animal qui aime vivre en troupeau. Nous nous identifions à un groupe. Et le groupe nous manque. Pas seulement le groupe de personnes que nous connaissons. Mais le groupe qui représente le contexte dans lequel nous avons grandi. On se sent plus en sécurité, mais aussi plus et mieux compris », précise le psychologue.

« L’être humain a besoin de se sentir en tribu », ajoute Sophie Suberville, directrice du Mental Research Institute à Palo Alto et conseillère en psychologie. « Or les valeurs, les modes d’apprentissage et de relation sont complètement différents aux États-Unis. » 

Reconnaître la différence culturelle

« J’ai eu beaucoup d’amis américains mais une fois qu’ils déménagent, c’est fini. J’ai l’impression que c’est très superficiel. » Ce témoignage de Mireille Rabier revient souvent. « Je trouve que les relations sont plus profondes avec les gens en France qu’ici », exprime à son tour Alexandra Villegas. Le fait de ne pas s’attendre à cette différence culturelle ajoute une touche de complexité au problème.

« C’est parfois surprenant, les États-Unis ne sont pas un pays complètement différent de la France, on se ressemble d’apparence, les mœurs sont similaires, on a un peu l’impression qu’on est comme eux et qu’ils sont comme nous. Mais si on creuse un peu, on se rend compte que pas du tout. Ils ont une manière différente de faire, d’éduquer leurs enfants, d’être en couple. Mais aussi de manger, d’être en relation les uns avec les autres etc. », détaille Sophie Suberville. « Et je pense que si on n’a pas conscience de cette différence, si on n’arrive pas à la nommer, c’est extrêmement difficile parce qu’on ne comprend pas très bien ce qui nous arrive. »

Prendre conscience de cette dislocation culturelle est effectivement le premier pas pour mieux la vivre, d’après Dr Karim Dajani. Le deuxième consiste à s’adapter à la nouvelle culture tout en préservant son identité culturelle d’origine. 

Refonder sa tribu

Certains trouvent cet équilibre en nouant des amitiés avec leurs semblables. « Quand j’ai déménagé, j’ai rejoint l’association française de Princeton, j’ai ressenti le besoin de retrouver des amis qui partagent cette double-culture », raconte Alexandra Villegas.

Margot Wetzel, aux États-Unis depuis 1992, se sent davantage chez elle ici. Pourtant elle est un pilier de la communauté française dans toutes les villes où elle s’établit. Elle a créé des groupes d’entraide, organisé des rencontres ou des excursions etc. Que ce soit à Seattle, Austin, San Mateo où Minneapolis qu’elle s’apprête à quitter pour la Floride… Elle cherche toujours à rencontrer d’autres Français immigrés.

Sans avoir jamais vécu dans l’Hexagone, Sophie Suberville reproduit quant à elle ce qu’elle a vécu au Mexique pendant son enfance, en s’entourant « d’un groupe assez franco-français ». « Si je ne suis pas en relation avec mon board, je peux passer des journées entières sans parler anglais », confie-t-elle.

L’importance de la perception

Une autre dimension importante réside dans la perception des Français par les Américains. « C’est l’habitus de Pierre Bourdieu », remarque Karim Dajani. « La façon dont on est perçu forge l’être, très profondément, qu’on le veuille ou non. » Autrement dit, le fait que les Français ne soient pas perçus comme un autre trop différent facilite leur intégration aux États-Unis.

Cette même perception par la population locale peut compliquer leur adaptation à leur retour en France. « Après un certain temps à l’étranger, la dislocation culturelle se produit dans les deux sens. Les gens qui reviennent en France après des années ailleurs sont alors biculturels et ne se sentiront plus vraiment chez eux dans leur pays d’origine. Parce qu’ils ne sont plus vraiment ceux qu’ils étaient, et ils seront perçus comme tels par les locaux.» 

À la recherche de la 3e culture

Alexandra Villegas a ainsi passé trois ans au Mans avec ses enfants et son mari dominicain, après 7 ans à New York. « Le choc culturel a été énorme au niveau professionnel. La vie de tous les jours a également été difficile, on a été confronté au racisme. Bien qu’à proximité de Paris, la mentalité y est différente. Mon mari était d’accord pour rester mais j’ai préféré retourner aux États-Unis. »

Elle est désormais à la recherche de ce que Karim Dajani appelle “une troisième culture” : « une culture où l’hybridité est la norme. » Après 26 ans en Amérique, Cécile D. envisage également un retour aux sources, sans trop d’illusions. « Je m’attends à ce que ce soit hyper dur, je sais que ça ne va pas être facile du tout », insiste-t-elle. « Mais mes enfants ont fini le lycée, je viens de divorcer et ma famille me manque énormément. Mes parents vieillissent et je ne veux pas être la seule de ma fratrie à ne pas m’en occuper. Ce retour s’est imposé à moi. » 

L’herbe est-elle plus verte ailleurs ?

Pour la directrice du Mental Research Institute, il y a également un effet COVID à prendre en compte. « Il y a eu un grand retour en France des Français de l’étranger et on se demande si la pandémie n’a pas fait que beaucoup se sont sentis un peu perdus dans leur pays d’accueil. »

Plusieurs facteurs expliquent le degré d’intensité de cette dislocation culturelle. « Vos efforts individuels, réalisations, à quel point vous êtes engagé dans votre nouvel environnement, les compétences que vous développez, si vous êtes capable de réfléchir à votre expérience émotionnelle, de l’élaborer, et aussi le degré auquel vous avez réussi à développer une communauté c’est-à-dire des gens qui vous comprennent en tant que personne culturellement disloquée… Tout ceci a un impact », d’après Karim Dajani.

« Je pense que souvent, il y a plus de bénéfices que de désagréments à vivre à l’étranger », positive Sophie Suberville. Et si la mélancolie ou nostalgie persiste et fait souffrir, il reste toujours l’option thérapie.

Un franco-américain passionné de vin à la tête de la FACC New York

La French American Chamber of Commerce de New York (FACC NY) vient d’élire un nouveau Président. Marc Somnolet prend la succession d’Elsa Berry, qui se retire après 10 ans à la tête du chapitre new yorkais, mais reste engagée dans le conseil d’administration et le comité exécutif.

De ses six premières années en France, Marc Somnolet garde un français sans aucun accent, et un goût prononcé pour la diversité et le mélange des cultures. Sa famille est arrivée aux États-Unis lorsque son père, qui a passé 40 ans chez L’Oréal, a été envoyé au siège de Westfield, dans le New Jersey. Le géant français des cosmétiques a contribué à l’installation de toute une communauté francophone sur place. « J’ai entendu parler de produits de consommation pendant toute mon enfance, c’était fascinant pour moi et j’ai très tôt eu envie que ma carrière soit dans ce domaine », raconte Marc Somnolet. Seul problème, il n’a pas de MBA donc il décide de partir au Mexique pour faire ses armes chez L’Oréal – et, heureux hasard, y rencontrer sa femme -, avant de revenir aux États-Unis pour faire son MBA à Columbia.

Après trois ans chez le britannique Reckitt, il est débauché par Colgate-Palmolive. « J’ai failli refuser, je craignais une société trop focalisée sur les États-Unis, et ne voulais pas faire de trop longs trajets depuis la banlieue. Heureusement j’ai accepté et j’y ai découvert exactement ce que je cherche, une diversité qui a été une profonde inspiration ». Il y restera 25 ans, où il apprécie la diversité des sujets entre marketing, innovation, logistique. Fin 2017, il prend sa retraite et décide que le moment est venu de rendre ce qu’il a reçu, il se lance alors dans le conseil aux startups dans ses secteurs de prédilection. « Cela a été un bol d’air frais, je rencontre des gens passionnés qui apportent beaucoup d’énergie, et mon travail est d’apporter de la discipline ». En parallèle, il a aussi repris des études dans une autre passion très française, le vin, où il a passé trois niveaux de certification professionnelle.

Ce nouveau chapitre a aussi été l’occasion d’approfondir ses relations avec la communauté franco-américaine que ses parents avaient déjà beaucoup cultivé – sa mère n’est autre que la cofondatrice d’Accueil new York. Déjà actif au sein de la French-American Chamber of Commerce de New York, il entre dans le comité de nomination, afin d’intégrer plus de diversité dans l’institution. « Plus vous vous investissez, plus vous trouvez de choses enrichissantes. J’ai rencontré des gens formidables notamment dans mon métier grâce aux huit comités sectoriels ».

Aujourd’hui, l’homme veut capitaliser sur l’une des communautés les plus actives de New York, grâce au travail de sa prédécesseur. La Chambre de Commerce a rapidement basculé vers des événements en ligne en 2020 et elle reprend les événements en physique le 15 juillet prochain, ce qui a déjà entraîné un rebond des abonnements. Marc Somnolet a à cœur d’approfondir encore la diversité de la FACC et d’optimiser les comités sectoriels, qui rencontrent beaucoup de succès. Il compte aussi approfondir les nouvelles initiatives, comme CareerConnect une plateforme d’annonces de postes dans le tri-State (New York, New Jersey, Connecticut), ou encore des partenariats de diplômes avec des universités américaines. L’ouverture de la ville laisse place à un vent d’optimisme. « La reprise des événements nous permet de nourrir nos relations, partager des bonnes pratiques, faire des affaires ensemble. Nous allons aller encore plus loin dans ce qui fait la nature de la Chambre de Commerce ».

French Boss, Virginie Charles-Dear: «Toujours eu envie de créer mon entreprise. La maternité me l’a permis ».

« On ne choisit pas un business pour la qualité de vie, mais pour l’argent qu’il peut rapporter ». Accessoirement aussi pour les satisfactions, autres, qu’il pourra vous offrir. Quand elle a dit cela, Virginie Charles-Dear s’est déjà beaucoup livrée. Et l’écouter pendant une demi-heure ne fera que confirmer l’extraordinaire volonté qui l’habite, l’extraordinaire confiance en elle de cette créatrice qui, selon elle, n’a jamais possédé la moindre once de créativité.

Le début de l’histoire est banal, des études de commerce qui débouchent sur un job dans la banque, une échappée vers les univers modernes (développement interne chez Yahoo), et enfin un premier contact avec le monde de la start-up, dans un poste de marketing. Une vie professionnelle qui n’a jamais connu d’autre terrain de jeu que Londres, où Virginie vit depuis dix-sept ans.

Mais c’est en 2012 que la vie et la carrière de Virginie vont prendre un tour réellement nouveau. Un deuxième enfant arrive. C’est cette naissance qui va l’amener à imaginer de nouveaux défis qui satisferont à la fois son envie de travailler et ce besoin qu’elle a d’offrir à ses enfants des activités d’éveil. Une simple petite boîte va tout changer. Neuf ans après sa création, la « Toucan Box » de Virginie a déjà investi l’Allemagne et la France. Alors même que le Royaume Uni vient de lui donner ses premières lettres de noblesse en la récompensant d’un « Queen’s Award », dans la catégorie succès à l’export.

La suite n’est encore que le début d’un succès, les chiffres s’envolent, ignorant la pandémie. La Toucan Box de Virginie a manifestement la vie devant elle. Rien de surprenant. Virginie n’a jamais douté.

Listen to “Episode 47: Virginie Charles-Dear” on Spreaker.

[Vidéo] Calcul de la retraite entre la France et les États-Unis : une conférence gratuite en ligne

Du 21 au 25 juin 2021, French Morning Media Group organisait le salon en ligne “Retour en France”. La sixième session était dédiée au calcul de la retraite au retour d’une expatriation.

Avec Philippe Plantadi de Novelvy Retraite, nous avons notamment abordé les sujets suivant : 

– Présentation des règles d’obtention, de calcul des retraites françaises et de quelques retraites étrangères (États-Unis, Canada et Grande-Bretagne),

– L’impact des conventions de sécurité sociale

– Les options qui s’offrent aux assurés (affiliation volontaire aux régimes français, le rachat de trimestres, le cumul emploi-retraite)

– Les précautions à prendre au moment du retour en France.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur YouTube.

Contactez Philippe

Philippe PLANTADI

Consultant en droits de retraite France-étranger – Novelvy Retraite
+33 1 41 37 91 30
philippe.plantadi@novelvy.com

Novelvy Retraite est une société de conseil et d’optimisation en droits de retraite spécialisée dans les carrières internationales.

Philippe Plantadi a travaillé comme responsable de service dans une caisse de retraite d’un régime de sécurité sociale français. Il a connu l’expatriation aux États-Unis et est devenu l’interlocuteur privilégié des expatriés aux carrières atypiques à son retour en France. Il œuvre au développement international de Novelvy Retraite en tenant des conférences d’information auprès des communautés françaises partout dans le monde. 

Le salon en ligne Retour en France est sponsorisé par Novelvy retraite.

[Vidéo] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux USA

Lors d’un webinaire dédié au patrimoine et à la fiscalité aux États-Unis organisé le 6 juillet 2021, deux experts ont abordé les sujets suivants :

– Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résidant fiscal aux États-Unis?
– Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger?
– Comment protéger de manière optimale votre famille et votre patrimoine?
– Vous détenez un bien immobilier ou une assurance-vie en France alors que vous résidez aux USA?

Avec Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials (plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis) et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Pour aller plus loin, contactez nos intervenants :

?  Jean-Philippe Saurat : jean-philippe.s@massat-group.com
?  Alexandre Quantin : alexandre.quantin@ffgadvisors.com ou par téléphone : (610) 293-8315

 

Expérience ludique dans 3 magasins à New York dont le nouveau Harry Potter

Avez-vous déjà testé ces magasins nouvelle génération où l’expérience est au cœur de la visite ?  Au-delà d’un simple étalage de produits, ces boutiques vous proposent désormais une immersion complète dans une thématique choisie avec la possibilité d’interagir et de s’amuser. Le dernier d’entre eux fait beaucoup de bruit à New York puisqu’il s’agit du plus grand magasin Harry Potter au Monde. Mais si vous ne voulez pas faire la queue, attendez un peu et profitez d’autres magasins iconiques pour les enfants comme FAO Schwarz ou American Girl. 

Harry Potter  (935 Broadway, New York)

Situé tout juste derrière le Flatiron Building, le nouveau magasin Harry Potter vous plonge sur 3 étages dans l’univers imaginé par JK Rowling. On y retrouve bien sûr tous les articles du monde des sorciers, de la robe de sorcier au chapeau magique, sans oublier la baguette. Un espace spécifique lui est d’ailleurs dédié avec un large choix. On y trouve également d’autres produits tels que les chocogrenouilles, les dragées surprises de Bertie Crochue, des legos et des peluches à l’effigie d’Harry Potter ou évidemment les livres. Mais le magasin vous offre surtout une ambiance digne du film. De très nombreux accessoires du monde des sorciers, dont certains utilisés sur le tournage des films, sont exposés dans le magasin. Vous pouvez prendre la pose dans les chaussures de Hagrid ou tenter une téléportation au siège du ministère de la magie depuis la cabine téléphonique londonienne. L’immersion ira bientôt plus loin avec l’ouverture prochaine d’un espace de réalité virtuelle. Enfin, avant de partir, vous pouvez vous désaltérer au bar avec une Bièraubeurre, la boisson iconique du monde Harry Potter. A savoir avant de vous y rendre, une file d’attente virtuelle a été mise en place. Il suffit de scanner un code (renouvelé quotidiennement) à l’entrée du magasin et de revenir au moment voulu. Par contre, sachez qu’en ce mois d’ouverture, vous pouvez facilement attendre votre tour plusieurs heures, donc prévoyez d’autres activités dans le coin.

American Girl (48 W 51st St, New York)

American Girl, c’est le temple de la poupée avec ses vêtements et ses accessoires. Ici on commence par choisir sa poupée (en optant ou non pour une poupée qui nous ressemble), puis on choisit ses vêtements (avec parfois la possibilité de porter les mêmes quand on est enfant) et ses accessoires. Mais ce qui rend la boutique unique, ce sont les univers que l’on traverse : la poupée qui joue au bowling, la poupée qui fait du surf, la poupée à l’hôpital… avec à chaque fois des accessoires qui donnent presque plus envie que la poupée. Enfin, pour vivre l’expérience jusqu’au bout, ne manquez pas le salon de beauté destiné aussi bien à la poupée qu’aux enfants. C’est l’opportunité de se faire coiffer, de se faire percer les oreilles ou de s’offrir une mini manucure. Et si vous avez besoin d’une pause, vous pouvez profiter du café American Girl au niveau -1.

FAO schwarz (30 Rockefeller Plaza, New York)

FAO Schwarz fait partie des magasins iconiques de la ville. Il a d’ailleurs été immortalisé dans le célèbre film BIG avec Tom Hanks. Victimes de faillite, fermetures puis réouvertures, le magasin a survécu, localisé depuis 2018 au Rockfeller Plaza. Quand on vient chez FAO Schwarz, on comprend pourquoi on vient en magasin : pour vivre des expériences, circuler au sein d’univers qui font rêver, pour observer des démonstrateurs manipulant les jouets ou tout simplement pour s’amuser, comme avec le célèbre tapis de piano. Ici se côtoient les grandes marques, comme des marques plus locales, plus spécifiques. On peut customiser sa voiture télécommandée comme on peut confectionner son ours en peluche.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.

[Vidéo] Patrimoine et fiscalité au retour du Royaume-Uni : une conférence en ligne pour tout préparer

La cinquième session de notre salon en ligne “Retour en France” était dédiée au patrimoine et à la fiscalité au retour du Royaume-Uni. Comment se préparer à une impatriation du point de vue civil, fiscal et patrimonial ? Christèle Biganzoli, Thierry Renard et José Duarte ont tenté de répondre à cette question en direct.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur YouTube.

Contacter les intervenants

Christèle Biganzoli et Thierry Renard

CEO et DG de ritchee
?  Contacter ritchee

ritchee est une plateforme de conseil patrimonial et d’investissements dédiée aux expatriés français du monde entier.

Christèle est intervenante en droit fiscal et experte sur les sujets patrimoniaux notamment liés à l’expatriation. Thierry est expert sur les dispositifs patrimoniaux, notamment immobiliers, il met toute son ingénierie technique à la disposition des investisseurs pour une justesse décisionnelle. Les deux intervenants sont diplômés d’un master de l’Aurep en Gestion de Patrimoine et Gestion de patrimoine Internationale.

José DUARTE

Expert-comptable associé chez Effigest, cabinet francophone basé à Londres
?  jduarte@effigest.fr

 

Le salon en ligne Retour en France est sponsorisé par Novelvy retraite.

La Red Bull Arena, lieu de tous les footballs à New York

Il faut prendre le “path”, cet équivalent moderne et propre du RER parisien, pour aller jusqu’à la Red Bull Arena située dans une zone industrielle à Harrison dans le New Jersey. Construit à une quinzaine de kilomètres de New York en 2010, ce stade “à l’anglaise” de 25 000 places est la forteresse des New York Red Bulls, l’équipe de MLS rachetée par la firme au taureau en 2006.

Plusieurs joueurs français ont marqué l’histoire du lieu comme Peguy Luyindula entre 2013 et 2014, et surtout Thierry Henry de 2010 à 2014. Un drapeau trône d’ailleurs à l’intérieur du stade en hommage à l’ancien joueur d’Arsenal et de l’Équipe de France qui a marqué 52 buts en 135 matches à New York. La Red Bull Arena a également accueilli de nombreux matches internationaux depuis son inauguration comme le Trophée des champions en 2012 entre l’Olympique lyonnais et Montpellier HSC.

Dans une ville qui ne s’est pas construite sur le football, les infrastructures manquent terriblement. Il suffit de se balader à Manhattan ou à Brooklyn pour voir que de nombreux terrains de baseball sont transformés en terrain de “soccer”, pour faire face à une demande  toujours plus forte des équipes locales et des joueurs du dimanche. Il en est de même pour les clubs professionnels. Le New York City FC, possession du City Football Group (très riche propriétaire émirati), évolue depuis sa création en 2015 sur la pelouse du Yankee Stadium dans le Bronx, un stade de baseball non adapté et bien trop grand pour lui (54 000 places).  Le City Football Group a pourtant promis à ses supporters de bâtir une enceinte dédiée, et aurait peut-être enfin trouvé le lieu idéal au sud du Bronx, mais rien n’est encore officiel, sept ans après.

En attendant, le NYC FC est dans l’obligation de jouer cet été ses matches à domicile à la Red Bull Arena, pelouse de son rival direct, faute d’avoir trouvé des créneaux disponibles au Yankee Stadium. Un situation vécue comme un affront par les fans du club, qui désespèrent. Ils étaient plusieurs dizaines à manifester devant le Yankee Stadium le 15 mai pour le dernier match de l’équipe dans le Bronx.

Décidément le lieu de tous les footballs, la Red Bull Arena accueille également le troisième des quatre clubs professionnel de la ville, le Gotham FC (équipe féminine de New York) depuis cette année. Les filles jouaient jusqu’ici au MCU Soccer Park de Montclair (NJ), un terrain universitaire situé à près de 30 kilomètres de Manhattan. Loin d’être idéal. Enfin, le New Amsterdam FC, qui évolue en NISA (troisième division américaine), délocalise ses matches à domicile au Hudson Sports Complex à 1h30 au nord de New York, et cherche désespérément (lui aussi) à se rapprocher de la ville.