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Histoires de sexe, drogue et mamans: Bienvenue à The Moth

Il est 19h quand Jamie grimpe sur la petite scène installée dans la librairie Housing Works, et règle le micro à sa hauteur. Le thème de la soirée est inscrit sur un tableau derrière lui : la confrontation.
Le jeune homme d’environ 25 ans a choisi de raconter, sans notes et avec humour, sa relation d’ado avec sa mère – ces trajets embarrassants à la place du passager, le dimanche, dans sa banlieue de Long Island, lorsqu’elle lui demandait d’évoquer de sa vie sentimentale et l’emmenant au centre commercial.
Jamie figurait ce soir-la parmi les dix participants de The Moth, des événements de story-telling lancés en 1997 à New York par une association dédiée à cet « art » très américain. A mi-chemin entre le stand-up et le groupe de parole, ces réunions ressuscitent la figure du conteur d’histoires, et attirent de nombreux fidèles. L’année dernière, pas moins de 400 soirées The Moth ont été organisées à New York, Seattle, San Francisco, Chicago, Los Angeles, Houston…
Depuis 2009, les meilleures histoires sont retransmises à la radio sur 200 stations aux Etats-Unis, dans une émission intitulée The Moth Radio Hour. Un vrai succès : elle est podcastée 25 millions de fois chaque année.
On vient au Moth pour écouter des tranches de vies: des histoires vraies, touchantes, sincères, souvent très drôles et bien racontées. Après chaque histoire, des jurés issus du public notent l’intervention, et à la fin, un vainqueur est désigné.
Le soir de notre visite, le candidat le mieux noté avait conté avec humour l’histoire d’une rencontre entre ses amis et un groupe de blondes, qui étaient en fait… des hommes. L’alcool aidant, la rencontre avait bien entendu dégénéré. Fous rires dans la salle.
Le public a aussi eu le droit au récit d’un jeune homme, visiblement timide, qui a pris sur lui pour dire à son père qu’il s’inquiétait de sa consommation d’alcool. Un autre conteur, ouvertement gay, a raconté sa vie, entre ses amants et sa maman texane, et a glissé à la fin de son intervention qu’il était séropositif. Un autre encore, porte-parole d’un think tank, a raconté son passage dans les shows des sulfureux Bill O’Reilly et Sean Hannity sur Fox News à l’aube de la guerre en Irak…
Dans le public, une centaine de personnes de tous âges, assises sur des chaises pliantes ou en tailleur par terre, ne perdaient pas une miette des récits. Certains sourient, beaucoup s’esclaffent, ou poussent des “awwwww” attendris. Au bout de cinq minutes, une mélodie de flûte à bec retentit : le conteur doit conclure. Applaudissements. Le maitre de cérémonie tire au sort le nom du volontaire suivant. Une autre histoire commence.

Festival of Light : et la lumière fut à Brooklyn

Après Berlin, Londres, Lyon ou encore Sydney, le Festival of Light (FOL) s’exporte pour la première fois à New York, du 6 au 8 novembre. Au programme : installations de lumières, sculptures fluorescentes, mais aussi performances scéniques et présentation des dernières technologies vestimentaires par des créateurs de renom.
Cap sur le quartier de DUMBO, où le festival accueillera près de vingt artistes et technologues du monde entier. Plusieurs installations valent le détour. “Initiations” du collectif 3_Search, une vidéo inspirée de cartes projetée sur la façade nord du Manhattan Bridge; un spectacle laser sous le tunnel du Manhattan Bridge du concepteur Howard Ungerleider – dont les techniques ont été utilisées pour les concerts de Rod Stewart et Van Halen -; une veste révolutionnaire à destination des personnes mal-voyantes appelée “The Eyeronman”; et, enfin,”Sounds of Nature”, une installation sensorielle de Tupac Martir, qui varie selon la météo et le mouvement des spectateurs.
Chaque soirée sera animée par des DJs, chanteurs et musiciens, plus allumés les uns que les autres. La chanteuse et accordéoniste française Nicole Renaud, dont les costumes ne sont pas sans rappeler un film de Fritz Lang, saura vous envoûter de sa belle voix de soprano.
Des installations interactives seront également à disposition des visiteurs.
Voici le programme musical :

6 novembre:

DJ For Play : 19h – 23h

7 novembre:

DJ KC : 17h – 20h
DJ Asen James et Spencer Black de FON Sound System : 20h – 23h

8 novembre:

Total Fitness : 17h – 19h30
Jasper Stapleton : 19h30 – 22h
DJ X-Dream : 22h – 23 h
 

San Antonio fait sa Nuit blanche

En 2008, le maire de San Antonio, Phil Hardberger, crée “Luminaria”. A l’époque, il a pour ambition de dédier une nuit aux artistes de la ville. Cela ne vous rappelle rien? La Nuit blanche bien entendu !
Depuis, tous les ans, le festival renaît de ses cendres, avec toujours le même objectif : mélanger artistes locaux et internationaux. Pour l’édition 2014, le thème sera “North & South”, pour un métissage “caliente” entre San Antonio et l’Amérique latine.
Créations de lumières, projections de vidéos, installations murales, expositions : San Antonio devrait être méconnaissable les nuits des 7 et 8 novembre. French Morning a sélectionné parmi les 40 et quelques artistes attendus, trois performances à ne pas manquer.
Accordéon, contrebasse, air entraînant et voix enchanteresse, La Santa Cecilia est un groupe de musique à ne pas manquer. Leurs inspirations ? Miles Davis, Led Zeppelin, Ramon Ayala ou encore les Beatles. Leurs chansons, elles, parlent de la vie des 11 et quelques millions d’immigrés clandestins aux Etats-Unis.
On vous conseille aussi d’aller jeter un oeil au travail d’Hector Zamora. Sculpteur et “artiste conceptuel”, il travaille avec des objets de tous les jours, et surtout, du matériel urbain : caddies, vélos, briques, rien n’échappe à la patte de l’artiste.
Enfin, vous pourrez aller flâner devant les portraits de Dulce Pinzón. Ce photographe vit à New York depuis 1995, mais est originaire du Mexique. Avec son appareil photo, il immortalise le quotidien des gens ordinaires.
La journée, le samedi 8, seront aussi organisées des conférences sur la philanthropie ou la cuisine régionale, et des rencontres avec les artistes.
Programme :
Le 7 novembre
Scène principale : DT Buffkin & the Bad Breath (6:00-7:00 PM), Los Macuanos (7:30-8:30PM), Girl in a Coma (9:00-10:00 PM), Texas Tornados (10:30-11:30 PM)
Library Stage : Azul (6:00-7:00 PM); Noah Peterson (7:30-8:30 PM); Nano Stern (9:00-10:00 PM); Las Acevedo (10:30-11:30 PM)
El Tropicano Stage : Los Clavos Del Wesso featuring John Castillo (6:00-9:00 PM); ‘El Chief’ Santiago Jimenez Jr. (9:30-11:00 PM)
Southwest School DJ Stage : JJ LOPEZ (6:00-10:00 PM); El sueño de la casa propia (10:00-11:59 PM)
Havana Stage : MUSICA EN LA CALLE (7:00-11:00 PM)
River Level Duets 1 : Randy Cordero & Alex Nicholas (6:00-8:00 PM); Juancito & Chris Ortiz (8:00-10:00 PM); Steve Arispe & Luis Linares (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 2 : Neftali Medina & Jai (6:00-8:00 PM); Jean Philippe Rominger & Toro Flores (8:00-10:00 PM); Jean Philippe Rominger & Miguel Garza (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 3 : Miguel Garza & Toro Flores (6:00-8:00 PM); Rene Saenz & Ron Wilkins (8:00-12:00 AM)
Le 8 novembre
En journée
De 10 à 11h “Generosity or Philanthropy : a conversation on Hispanic Giving”, à la San Antonio Central Library.
De 13h30 à 14h30, “Linking San Antobio performing artists to the country”, à la San Antonio Central Library.
De 13h30 à 14h30 “Comida de la Calle : Culinary Crossroads; A tasty conversation on Street Food, Regional Cuisine, & Culture” au Pearl Studio.
De 15 à 16h30 : “Creative Placemaking : A Debate Building Community or Displacing It ?”, à la San Antonio Central Library.
En soirée
Main Stage : Buttercup (6:00-7:00 PM); Augie Meyers (7:30-8:30 PM); The Please Help (9:00-10:00 PM); La Santa Cecilia (10:30-11:30 PM)
Library Stage : Ken Little (6:00-7:00 PM); The New Deal: (7:30-8:30 PM); Saakred (9:00-10:00 PM); Juan Wauters (10:30-11:30 PM)
El Tropicano Stage : El Chief’ Santiago Jimenez Jr. (6:00-7:30 PM); The Ghostnote Trio featuring John Castillo (8:00-10:00 PM)
Southwest School DJ Stage : JJ LOPEZ (6:00-8:30 PM); El sueño de la casa propia (8:30-10:30 PM); DJ Luminox (10:30-11:59 PM)
Havana Stage : MUSICA EN LA CALLE (7:00-11:00 PM)
River Level Duets 1 : Steve Arispe & Luis Linares (6:00-8:00 PM); Juancito & Chris Oriz (8:00-10:00 PM); Steve Arispe & Luis Linares (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 2 : Miguel Garza & Jean Philippe Rominger (6:00-8:00 PM); Toro Flores & Jean Philippe Rominger (8:00-10:00 PM); Rene Saenz & Richard Oppenheim (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 3 : Neftali Medina & Jai (6:00-8:00 PM); Rene Saenz & Richard Oppenheim (8:00-10:00 PM); Toro Flores & Miguel Garza (10:00-12:00 AM)
Liste des artistes présents ici
 

Jules Verne en marionnettes au Lycée Français

Vingt-mille Lieues Sous les Mers” est un grand classique de la littérature française. Ecrit par Jules Verne en 1869, le roman a fait l’objet de bien des adaptations.
L’une d’elles sera proposée au Lycée Français de Los Angeles le 19 novembre par la troupe Tears of Joy Theater. Pour cette adaptation en anglais, les artistes ont voulu faire une version amusante, décalée, et familiale du classique de science-fiction. Ils ont pour cela utilisé des… marionnettes. Un véritable voyage dans l’imaginaire féérique de Jules Verne.
Et en bonus : l’attaque du Nautilus par une pieuvre géante!

Le problème d'Hollande? Il n'est pas JFK

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Revue de presse. La presse américaine s’émeut cette semaine du maintien de la Françafrique, du manque de charisme de François Hollande et de l’aveu de la ministre de la culture qu’elle n’a pas lu le dernier Patrick Modiano.
Le magazine Newsweek ouvre les hostilités en analysant la situation diplomatique entre la France et l’Afrique. L’article, intitulé “La France réclame peu à peu son vieil empire africain“, revient sur les funérailles du sergent Marcel Kalafut, mort au Mali en mai 2014 dans le cadre de l’opération SERVAL. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait rendu hommage au huitième soldat français tué depuis janvier dans la région, en précisant que 1.000 soldats resteraient au Mali et 3.000 dans le Sahel et le Sahara “aussi longtemps que nécessaire“.
Le journaliste démontre alors comment, cinquante ans après, “Paris se mêle toujours des affaires de l’Afrique.” “Les forces françaises, ajoute-t-il, sont présentes dans pas moins de dix pays africains“. “Une source non-gouvernementale estime que la France possède plus de dix mille troupes en Afrique.” Par la suite, il compare la situation au film de Wellman, Beau Geste (1939) : “même désert, même sable, mêmes avant-postes isolés. Et certains des mêmes ennemis, comme les rebelles Touaregs qui se battent encore pour l’indépendance.

L’article revient enfin sur la “parade” de dictateurs africains au Palais de l’Elysée, dont le président du Gabon, Ali Bongo, en 2012, deux mois à peine après l’élection de François Hollande. Et de faire part des doutes du professeur Jeremy Keenan, pour qui la Françafrique a de beaux restes. “Ils disent qu’elle est morte. Mais ça sent le poisson pourri!

François Hollande et son “manque de charisme”

Cette semaine, la presse américaine regarde décidément vers le passé. Quasiment aucune mention de la visite officielle du président français au Canada. Dans un article de Forbes, la chroniqueuse nous donne une leçon de grec ancien. “Le mot ‘charisme’ signifie ‘don de Dieu’. JFK était charismatique ; Et Winston Churchill ; Et Charles de Gaulle. Mais pas François Hollande… Et, pour l’opinion publique, c’est son plus grand défaut.

Elle prend alors l’exemple de l’ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, qui a pris de l’ampleur pendant la crise du 11-septembre. “Il est l’incarnation de l’importance d’avoir un leader charismatique en temps de crise – des circonstances qui appellent un leader avec une vision, passionné et plein d’énergie“. Sans surprise – et avec une touche dramatique -, la chroniqueuse explique que “le désenchantement, la frustration et la peur” aujourd’hui en France, résultent de ce manque de charisme de François Hollande.

Fleur Pellerin et la culture en France

 Après la confession de Fleur Pellerin, le New York Times s’alarme : “Mon Dieu! (sic) La ministre de la Culture admet qu’elle ne lit pas” – tronquant au passage, la citation de l’intéressée, qui disait ne pas avoir lu les romans du Prix Nobel Patrick Modiano ni aucun autre roman, depuis deux ans. Le journaliste évoque un “choc” pour les Français, avant d’invoquer cérémonieusement A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. “‘En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.’ Une notion pertinente à suivre, si seulement Madame Pellerin, comme nous tous, avait le temps.
Dans le New York Times toujours, l’article intitulé “Une capitale des arts est forcée d’évoluer” revient sur l’ouverture du Musée Picasso et de la Fondation Louis Vuitton à Paris. “A l’inauguration du Musée Picasso, M. Hollande se vantait d’une France ‘culturellement rayonnante’“, ironisent les journalistes. Alors que, selon eux, la situation économique pousse la France et Paris en particulier, à revoir son modèle de financement des arts.
L’article cite Frédéric Martel et son approche du financement de la culture aux Etats-Unis. L’écrivain évoque le “préjugé” selon lequel “la culture financée et organisée par l’Etat, c’est une bonne chose, et la culture façonnée par le marché , comme Hollywood ou Disneyland, c’est une mauvaise chose“. Prenant l’exemple de la Fondation Louis Vuitton – privée -, les journalistes affirment que la France importe désormais “de plus en plus le modèle de la fondation à but non-lucratif financée par un riche bienfaiteur.”
 
 

Photos: Patrick Bruel casse la voix à New York

L’avantage quand on est Patrick Bruel, c’est qu’on n’est pas obligé de chanter pendant les concerts: le public s’en charge. Le phénomène s’est vérifié une fois de plus, samedi, à New York, où le chanteur/acteur/joueur de poker/ beau gosse a fait chanter – et même danser- les 2.000 personnes venues l’écouter au Beacon Theater.
Devant un public chauffé à blanc, essentiellement français, le chanteur a enchainé ses tubes – “Place des Grands hommes“, “Casser la voix“, “Qui a le droit”… – repris en chœur par les fans, dont certains avaient revêtu des t-shirts floqués du nom de l’artiste et des foulards rouges. Il a fait valser la salle sur les airs de “Mon amant de Saint-Jean” et plongé l’antre dans le silence en reprenant son touchant “Je serai là pour la suite”, les paroles d’un détenu implorant son enfant de ne pas grandir trop vite.
Entre les tubes, Bruel a pris le soin de distiller quelques messages politiques, faisant allusion, en anglais, au regain de “l’intolérance” en France en ouverture de “Lequel de nous” , une chanson sur l’acceptation d’autrui, devant une série d’images montrant pêle-mêle la poignée de main entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, le fou rire de Bill Clinton avec Boris Yeltsin, ou encore la main tendue symbolique de François Mitterrand à Helmut Kohl à l’ossuaire de Douaumont en 1984.
Parlant, sur scène, en français et en anglais, il a conclu le concert, les yeux qui brillaient, après deux chansons de rappel, par le magnifique “Can’t Keep Failing in Love” d’Elvis en VO, mieux exécutée que l’autre chanson en anglais du concert “Life on Mars?” de David Bowie.
“Bande de potes”
La veille, Patrick Bruel a rencontré quelques-uns de ses fans new-yorkais – et amis – a une soirée privée organisée à Ladurée SoHo. Halloween oblige, il est arrivé chez le pâtissier avec un masque d’Homer Simpson sur la tête.
La rencontre avait des allures de retrouvailles pour le chanteur qui a fait ses premiers pas artistiques à New York lors d’un séjour en 1979. “J’ai l’impression de rentrer chez moi, a-t-il confié pendant la soirée. Je me suis construit à New York. Je connais beaucoup de gens de Paris venus s’installer ici. On est une bande de potes.
Parmi eux, CharlElie Couture, qui y est allé de son “selfie” avec son ami. “Patrick est venu me voir pour mon premier Olympia, se souvient-il. Je suis venu lui souhaiter bienvenue à New York.
 

Wax Tailor et son hip-hop rétro aux US

Derrière le pseudonyme de Wax Tailor se cache Jean-Christophe Le Saoût. A la fois auteur, compositeur, manager, producteur de musique, et surtout, DJ!
Le Français sera aux Etats-Unis en novembre pour présenter son nouvel album, intitulé « Phonovisions Symphonic Orchestra ». Avec déjà trois opus au compteur, l’artiste a voulu cette fois faire les choses en grand. Pour ce petit dernier, il a fait appel à un orchestre symphonique, composé de 35 musiciens et de choristes, qui l’ont accompagné lors de ses concerts.
Une vidéo de ces concerts sera projetée à Los Angeles le 4, à San Francisco le 5 puis à New York le 7, avant une performance “live” du roi des platines. Une belle manière de fêter les dix ans d’une carrière bien remplie. Wax Tailor a collaboré avec Keziah Jones, Aloe Blacc, Archive, Charlie Winston et bien d’autres encore, et a récolté pas moins de deux disques d’or. Avec sa musique originale, mélange entre jazz, hip-hop et inspirations “rétro”, le Frenchy a plus d’un atout dans sa manche pour vous faire danser.
 
 

Des courts-métrages français en cascade à Chelsea

“Best of French Animation!”, c’est l’occasion de regarder des petites pépites du 7ème art gratuitement. Huit des meilleurs courts-métrages français de ces dix dernières années, tous nommés aux Oscars, seront projetés au School of Visual Arts Theater, en collaboration avec le Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand. Rendez-vous le 5 novembre à partir de 19h !
Voici le programme:
Le Couloir (2005) de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol: Un jeune couple se retrouve sans le sou. L’homme se voit offrir un travail par le propriétaire peu conventionnel d’une boutique.
Raymond (2006) de Jules Janaud, Fabrice Le Nezet et François Roisin: Raymond, un maître-nageur paresseux, aimerait bien découvrir l’océan. Une équipe de scientifiques se penche sur son cas. Ce court-métrage a remporté le prix de la Meilleure oeuvre-d’art numérique au Festival de Clermont-Ferrand en 2007.
Skhizein (2009) de Jérémy Clapin: Après avoir été frappé par une météorite de quinze tonnes, Henry doit apprendre à vivre à 91 centimètres de lui-même. Ce court-métrage a remporté le prix du Meilleur film d’animation au Festival de Clermont-Ferrand en 2009.
De riz ou d’Arménie (2011) de Samy Barras, Romain Blondelle, Hélène Marchal et Céline Seille. Le rangement des souvenirs d’Alphonse rythme la vie d’Odette. Mais un jour, il n’y en a plus. Il ne reste plus à Odette qu’à inviter Alphonse à danser.
Madagascar, carnet de voyage (2009) de Bastien Dubois. Sous la forme d’un carnet de voyage, le court-métrage retrace le parcours d’un voyageur occidental confronté à l’extraordinaire diversité de l’île rouge, et notamment le Famadihana, coutume qui consiste à retourner les morts. Le film a été nommé aux Oscars 2011.
Camera Obscura (2007) de Matthieu Buchalski, Jean-Michel Dresler et Thierry Onillon. Un homme aveugle se voit mettre un casque sur la tête pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. Sombre, mais loin d’être vide.
Logorama (2009) du collectif H5 : Ludovic Houplain, Hervé de Crécy et François Alaux. Courses de voitures spectaculaires, une prise d’otage intense, des animaux sauvages qui mettent à sac la ville, et bien plus dans Logorama, pays des marques. Ce court-métrage a été nommé aux Oscars 2010.
Mademoiselle Kiki et les Montparnos (2012) d’Amélie Harrault. Kiki de Montparnasse était une muse de grands peintres avant-gardistes au début du XXème siècle. Elle souhaite se délivrer de ce statut en devenant elle-même peintre, dessinatrice de presse, écrivain et chanteuse de cabaret. Ce court-métrage a remporté le César du Meilleur film d’animation en 2014.
La projection sera suivie d’un question/réponse avec Antoine Lopez, co-fondateur du Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand, réalisateur, illustrateur et critique de cinéma.
 
 
 

Le crooner Antoine Bleck en concert à Greenwich

Dès son plus jeune âge, Antoine Bleck a été initié au piano. Des Vosges, sa région natale, il est parti vivre à New York, où il s’est mis à composer.
En 2003, il sortait son premier CD, “Principe Favorable”. Le second, co-écrit et produit avec CharlElie Couture, l’a suivi de près. Enfin, en 2010, il sortait son troisième opus, “En Confidence”.
Crooner, Antoine Bleck chante en français. Son blues “jazzy” et “romantique” teinté d’humour rappelle un certain Serge Gainsbourg. Il donnera un concert à Greenwich le 21 novembre, dès 20h, en l’honneur de son dernier album, “Un temps pour tout”.

Lovegun: le nouveau bar gay de Benjamin Maisani

Coup de chaud pour Benjamin Maisani. Le serial entrepreneur de la nuit, papa de plusieurs bars gay à Manhattan, est au four et au moulin en ce vendredi soir. Il accueille ses amis, sert des verres au bar, gère les gogo-dancers et le DJ…
Avec trois autres vétérans de la nuit, le Français vient de lancer son petit dernier: Lovegun, son premier bar à Brooklyn. Il se situe sur Grand Street (Williamsburg), une artère en plein boom. “J’avais identifié Williamsburg il y a quelques années comme un quartier très prisé des gays, dit Benjamin Maisani. A Manhattan, j’avais l’impression d’être dans une routine. Venir à Brooklyn, c’est comme commencer dans une nouvelle ville!
C’est le quatrième bar qu’ouvre le Français, qui partage sa vie avec l’animateur-vedette de CNN Anderson Cooper. On lui doit Bedlam et Eastern Bloc dans l’East Village, et Atlas Social Club à Hell’s Kitchen. Sa clientèle compte quelques noms célèbres comme Madonna, Cyndi Lauper et James Franco.
Avec Lovegun, il a voulu créé un bar inspiré des “clubs new-yorkais des années 70-80″, dit-il. Un énorme “Lovegun” en néon rappelle la fibre “disco” de l’endroit, qui compte deux bars sur deux étages. “On a voulu s’inspirer des clubs basiques du cruising. C’est back to basics“, souligne Benjamin Maisani. Avant de retourner au charbon.

Valrhona lance son "Ecole du Grand Chocolat" à Brooklyn

Quand on dit “Ecole du Grand Chocolat”, on pense immédiatement à un grand bâtiment rempli de chefs-pâtissiers en herbe s’affairant dans une cuisine en ébullition.
La réalité est bien différente.L’Ecole du Grand Chocolat lancée par Valrhona en septembre, consiste en une simple salle avec quatre “marbres”, ces tables utilisées pour travailler le chocolat, un espace de stockage et un bureau. La petite école se situe dans les locaux du QG américain du chocolatier haut-de-gamme, dans une ancienne usine à chaussures de DUMBO (Brooklyn). Dans cet espace, point d’apprentis. Mais des chefs pâtissiers confirmés qui souhaitent se perfectionner dans leur art au contact de confrères. Et bientôt des pâtissiers amateurs, qui pourront participer dès le 22 novembre à une série de “Gourmet classes” animées par des professionnels comme Jean-Jacques Bernat (Provence en Boite) et Hervé Poussot (Almondine Bakery).
Lancer une école? “C’est assez énorme“, raconte Anthony Valla, le responsable de Valrhona USA, qui compte “8 à 10.000 clients” sur le sol américain, dont plusieurs établissements trois étoiles (dont Per Se). “On attendait d’avoir la taille et l’assise suffisantes pour le faire“.
L’Ecole du Grand Chocolat Brooklyn – “on a bataillé pour l’appeler Brooklyn, et non New York“, glisse le patron, pas peu fier de son port d’attache – est la quatrième dans le monde. Le chocolatier dispose de deux structures similaires en France et une au Japon. L’école brooklynite, ouverte en septembre, a été conçue comme une vitrine pour Valrhona. Située au rez-de-chaussée, sur la tranquille Water Street, qui passe sous le Manhattan Bridge, les passants peuvent apercevoir les pâtissiers à l’œuvre à travers les grandes fenêtres qui percent le mur de brique.
Jusqu’à présent, seuls des chefs, clients de Valrhona ou non, utilisaient l’espace. “Nous voulions créer un service pour stimuler l’inspiration des chefs, pour les pousser à amener de la valeur à leurs plats et les aider à vendre plus de desserts, explique Anthony Valla. Car ils peuvent se faire remplacer par les surgelés“.
Les cours pour amateurs, qui commenceront par un atelier sur les “classiques” de la pâtisserie française (éclairs, macarons…) dirigé par le chef Jean-Jacques Bernat, sont limités à douze personnes. D’autres formations sont prévues jusqu’en mars sur la “pâtisserie de Noël” et les classiques américains notamment. Il faut avoir du temps: les formations s’étendent sur une journée pour un coût de 229 dollars. Mais au bout, une certitude: votre bûche de Noël ne causera aucune indigestion cette année…

North37 Design : des sacs de luxe qui respirent le large

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Article partenaire. North37 Design est né d’un heureux concours de circonstances. Au tout départ, il y eut un cadeau offert par mon beau-père. Un sac en toile de voile recyclée “Made in France”. Simple, chic et unique !  Pourquoi ne pas les vendre ici ?
L’idée a fait son chemin jusqu’au moment de la finale de la dernière America’s Cup. C’est en voyant ces superbes et immenses bateaux passer à grande vitesse juste sous les fenêtres de notre appartement à San Francisco, par 37° de latitude Nord, que tout est devenu clair ! Ce grand évènement, pour lequel nous avons tous vibré, nous a conduit, ma femme, Elise-Anne, une de ses amies américaines d’origine italienne, Lia, et moi même à créer la société North37 Design.
A l’issue d’une phase de recherche de fournisseurs potentiels, nous avons signé des partenariats de distribution avec 727Sailbags et RelationsDeVoyages, deux sociétés implantées en Bretagne dont nous sommes fiers de contribuer au rayonnement international. A l’origine de tout ça, nous avons rencontré des passionnés de voiles et de mode. Ils/elles sont aussi de jeunes entrepreneurs dynamiques qui concilient innovation, forte croissance et respect des traditions.
A la clé, la création de nombreux emplois locaux.  Je suis personnellement convaincu que la France a un potentiel à l’exportation qui est encore sous-exploité. Nous devons avoir confiance dans l’incroyable richesse que notre pays peut offrir au monde. Une double connaissance de la France et des USA, peut servir d’atout pour construire des passerelles.
Nos produits sont aussi éco-responsables. Le recyclage est plus qu’une tendance, c’est une nécessité. Nos fournisseurs organisent régulièrement des tours de France en camion pour collecter les voiles usagées des propriétaires de voiliers, simples particuliers ou professionnels. En contrepartie, chaque propriétaire peut revendiquer un sac fait dans la voile de son bateau !
Si ces voiles n’étaient pas réutilisées, elles seraient soit incinérées, soit enfouies, ce qui dans les deux cas est lourd de conséquence pour l’environnement. Tout le charme de ce recyclage artisanal haut de gamme provient aussi des aléas sur la nature des voiles disponibles. Les voiles techniques prises sur des bateaux de compétition donneront plutôt des sacs au ton sombre, les voiles des bateaux de croisière plutôt des sacs blancs.
Chaque sac porte une part de rêve, l’histoire de la voile qui le compose. Le label d’authenticité cousu sur la doublure intérieure de chaque 727Sailbag, rappelle le type de voile (grande voile, spinnaker etc…), le type du bateau dont vient la voile (monocoque, catamaran etc…) ainsi que le ou les océan(s) sur le(s)quel(s) il a navigué. Dans les cas les plus prestigieux, on trouvera également le nom du skipper et la course à laquelle il/elle a participé.
Le cas le plus célèbre, sans aucun doute l’édition limitée des voiles du Pen-Duick d’Eric Tabarly ! En mixant les différentes origines de voile et formes de découpe avec des ajouts contextuels (choix d’un chiffre, d’une couleur et d’une texture) nous obtenons au final un produit de luxe totalement unique. Nous vous mettons au défit d’en trouver deux identiques !
Si nous sommes pour l’instant plutôt concentrés sur les sacs (hommes/femmes, cabas, sport/voyage etc…) nous allons à l’avenir offrir toutes les déclinaisons possibles dans l’ameublement (chaises, lampes, coussins etc…), le prêt-à-porter et la décoration intérieure. Nous pourrions aussi envisager de présenter des produits au design sur-mesure pour ceux qui seraient prêts à attendre un peu plus. A plus court terme nous préparons l’arrivée de Noël, car c’est une période privilégiée pour mettre en valeur nos produits. Un cadeau unique pour un être unique !
Pour plus d’information sur nos différents points de vente ou proposition de collaboration, vous pouvez écrire à l’adresse : [email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.