Le Beaujolais nouveau arrive le jeudi 20 novembre. Et Los Angeles va l’accueillir comme il se doit. On attend vos recommandations de lieux dans notre espace de commentaires.
Beaujolais Passions 2014
Dans une ambiance de marche recréée par la marque qui produit le Beaujolais nouveau, Georges Duboeuf, au restaurant The Castaway de Burbank, les participants de “Flavors of France, Beaujolais Passions and Beyond” pourront goûter aux produits du terroir et à la cuisine française, et assister à un spectacle de “French cabaret”.
Ils pourront aussi danser au son du DJ Recycle ou profiter d’un apéritif à la française avec une bière ou un verre de Beaujolais nouveau. Le 21 novembre de 19h à minuit. Restaurant The Castaway, 1250 Harvard Rd. – Burbank, CA 91501 20$/personne (comprend un verre de Beaujolais nouveau 2014, un verre souvenir, un plat d’hors-d’oeuvres, accès au “Market place”, spectacle et DJ) ; VIP : 50$/personne (comprend en plus un repas français et des sièges réservés). Réservations ici
L’Alliance Française de Pasadena
On mêle 7ème art et dégustation à l’Alliance de française de Pasadena. Georges Duboeuf sera de nouveau présent le 23 novembre, à l’occasion de la rétrospective sur Alain Resnais. Pendant la conférence sur le célèbre réalisateur français, menée par la professeure Mircea Bumbest, du Beaujolais nouveau sera servi aux participants.
Le 23 novembre de 17h à 19h. Alliance Française de Pasadena, 34 E Union St, Pasadena, CA 91103. 10$/personne. Gratuit pour les membres de l’Alliance Française. Réservations à cette adresse : [email protected]
Café Beaujolais
Les lumières tamisées du Café Beaujolais, situé dans le quartier d’Eagle Rock, seront de circonstance pour l’arrivée du cru 2014. Inutile de commander des escargots pour se voir verser un verre – même si on vous les conseille : un menu simple suffit. Réservez votre soirée du 20 novembre, car il n’y aura pas de bouteilles pour tout le monde ! Le 20 novembre de 17h à 21h30. Café Beaujolais, 1712 Colorado Blvd, Los Angeles, CA 90041. Réservations au 323-255-5111
Signal Hill
Bloqué dans les bouchons ? Le bar à vin The Wine Country a pensé à vous, avec cette année, un nouveau commuter tasting – ou l’art de boire un verre en attendant que la circulation s’améliore. En plus des cinq vins proposés figure le Beaujolais nouveau, pour 10$ par automobiliste. Avec modération. Le 20 novembre de 16h30 à 18h45. The Wine Country, 2301 Redondo Ave, Signal Hill, CA 90755. 10$/personne.
4 endroits où fêter le Beaujolais nouveau à Los Angeles
Cendrillon enchante San Francisco
A San Francisco, on revisite le Cendrillon de Charles Perrault. Et ce n’est pas réservé aux enfants…
Malmenée par ses belles-sœurs Javotte et Anastasie, et contrainte de passer ses journées à récurer le parquet, la belle Cendrillon tombe amoureuse d’un prince. Celui-ci cherche chaussure à son pied, ou plutôt l’inverse. Avec sa pantoufle de verre, il parcourt son royaume pour trouver l’âme sœur, celle pour qui le soulier sera parfaitement taillé. Cendrillon n’est même pas dans la liste des prétendantes, mais ses fins orteils vont en décider autrement…
Cendrillon est un conte populaire, qui doit sa notoriété à ses très nombreuses adaptations, tant en livres qu’en dessins, en ballets qu’en films. Les plus connues sont certainement celles de Charles Perrault, des frères Grimm, puis de Walt Disney sur grand écran. Le premier opéra date lui de 1759. Presque un siècle plus tard, Rossini s’approprie à son tour le conte en chansons. C’est cette version qui est jouée à San Francisco depuis le 9 novembre, avec en invitée spéciale, la mezzo-soprano française Karine Deshayes.
Il ne reste que trois performances, les 18, 21 et 26 novembre, à 19h30. Et surtout, n’oubliez pas de rentrer avant minuit, sous peine de voir votre belle Berline transformée en citrouille.
"Gigi" de Minnelli à San Antonio
Jardins du Luxembourg, Champs-Elysées et Bois de Boulogne : Paris est à l’honneur dans “Gigi”.
Le réalisateur américain Vincente Minnelli a puisé son inspiration dans la nouvelle éponyme écrite par Colette. Il a fait de ce grand classique romantique une comédie musicale.
“Gigi”, portée à l’écran par Leslie Caron, est une jeune femme espiègle. Elle est élevée par sa tante, qui veut faire d’elle la maitresse d’un homme riche. L’idée ne séduit pas franchement Gigi. Et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant : Gigi tombe éperdument amoureuse de Gaston, dont elle espère être bien plus que la simple maitresse.
Le film, qui sera projeté le 7 décembre au McNay Art Museum, a remporté un Golden Globe en 1958, l’année de sa sortie, et pas moins de neuf oscars l’année suivante…
Mary Poppins à Santa Monica
La plus chouette des baby-sitters revient à Santa Monica dans un show musical destiné à faire rêver petits et grands enfants. Et si vous avez encore du mal avec le mot Supercalifragilisticexpialidocious, ce sera le moment ou jamais de s’entrainer !
Mary Poppins est à l’origine un roman de Pamela L.Travers. Mais c’est son adaptation cinématographique, réalisée par Robert Stevenson qui est la plus connue. Elle a d’ailleurs remporté pas moins de cinq oscars !
L’héroïne de ces œuvres est une nanny anglaise. Embauchée chez la famille Bank, qu’elle trouve un peu trop morose, elle va se donner pour mission de redonner le sourire aux enfants et à leur père. Elle décide pour cela de les emmener, à l’aide de son super parapluie volant, dans un monde féérique et magique. A Santa Monica, seront mêlés le théâtre, la musique et le cinéma, pour un spectacle interactif en l’honneur de cette nounou pas comme les autres.
Pour les enfants à partir de 3 ans.
Combien ça coûte une dinde à New York pour Thanksgiving?
Le blanc de dinde n’est certes pas la meilleure viande au monde, mais comme tous les ans, elle est au programme de Thanksgiving. On vous donne quelques adresses, adaptées à votre budget, pour respecter la tradition.
1- En first class : autour de 200 $ (pour 8 à 10 personnes)
Pour une volaille de luxe, il faut faire chauffer la carte bleue. Du côté du Chelsea Market, la boucherie Dicksons propose ainsi des dindes (non cuites) sans hormones, sans antibiotiques, élevées en plein air dans le pays amish et non congelées (“fresh”). Si vous ajoutez la farce et la sauce gravy, la facture grimpe à 170 dollars pour une dinde de huit kilos. A commander en ligne.
En outre, de nombreuses enseignes proposent des packs complets pour Thanksgiving. Ainsi, sur FreshDirect, une dinde déjà cuite (élevée sans antibiotiques) de neuf kilos, livrée avec sauce, farce, accompagnements et deux tartes pour le dessert vous sera livrée pour 249 dollars. De quoi rassasier environ dix personnes.
Chez Cuis’in, traiteur français de New York, la formule pour 6/8 personnes est à 180 dollars, avec les accompagnements.
Sachez aussi que Citarella, traiteur-épicerie chic de l’Upper East Side, propose un pack à 199 dollars pour huit personnes, qui inclut une dinde de six kilos déjà cuite et des accompagnements (purée de pommes de terre, corn bread, haricots verts, sauces…). Le prix comprend aussi une pumpkin pie.
2- En classe éco : autour de 100 $
Chez D’Artagnan, une dinde crue organic de huit kilos environ, à commander en ligne et livrée pour Thanksgiving, vous coûtera 120 dollars. Pour ce prix, vous comblerez huit à dix personnes.
Même genre de tarif du côté de The Meat Hook, un boucher de Willamsburg qui ne vend que des animaux élevés en plein air. La bête de sept kilos est vendue 105 dollars.
3- En mode low-cost : moins de 50 $
26 dollars pour une dinde de huit à dix kilos : on n’a pas trouvé moins cher, et c’est chez Peapod (Stop & Shop). Pour ce prix, il faut savoir qu’elle vous sera livrée congelée. Si vous souhaitez le même modèle non congelé, il vous en coûtera huit dollars de plus. Ce supermarché en ligne propose aussi un pack avec dinde cuite pour huit personnes, des pommes de terres, des légumes et la sauce. Cela ne vous ruinera pas non plus : 49 dollars tout inclus.
Une alternative ? Trader’s Joe. Des dindes (élevées sans antibiotiques) sont disponibles depuis le 15 novembre, à un tarif de deux dollars par livre. Soit environ 35 dollars pour une dinde de huit kilos. Attention, quantités limitées.
Où fêter le Beaujolais nouveau en Floride ?
Comme tous les ans, le 3ème jeudi du mois de novembre sera placé sous le signe du Beaujolais nouveau. Et la Floride ne pouvait pas manquer ce grand moment.
Pour une soirée hétéroclite, avec buffet campagnard, soufflage de verre et concert de jazz avec l’orchestre USF Jazz Trio, on vous conseille d’aller le 21 à la Duncan McClellan Gallery, à St Petersburg. A cette soirée chic, dont FRAMCO (French American Business Council of West Florida) est l’organisateur, vous pourrez croiser Philippe Létrillart, Consul Général de France à Miami.
Après avoir trinqué, vous pourrez participer à des enchères silencieuses, dont les bénéfices seront utilisés pour promouvoir les relations économiques entre la France et la Floride. Rendez-vous de 18h30 à 21h30. Duncan McClellan Gallery – 550 24th Street South, St Petersburg, Floride. De 50 à 70$ – Site ici
A Coral Gables, point de business. La soirée Beaujolais nouveau sera culturelle ! La division française de l’Institut Dante a misé sur une soirée “vin et histoire française”, intitulée “La France, quelle histoire“. Dès 17h30, une présentation sur la France, depuis la civilisation gallo-romaine à Charlemagne, vous servira de petite piqûre de rappel. Vous pourrez bien sûr écouter tout ceci avec un bon verre de Beaujolais. A 19h, le film français Richelieu sera projeté. 300 Aragon Avenue, Coral Gables. 3$ – Contact : 305 529 6633 – site ici
Du côté de la ville de Naples, il faudra attendre le 22 novembre pour déguster le Beaujolais nouveau, au Salon Zenergy. L’Alliance Française de Naples vous promet de 17h à 19h30 des “gourmandises”, des “cadeaux”, des “objets français”, et bien sûr, du vin ! Un repas frenchy sera aussi au rendez-vous. Attention, la réservation doit se faire avant le 18 novembre ! De 35 à 40$ – Site ici. Salon Zenergy, 2950 Tamiami Trail N., Naples
A Sarasota, c’est le dimanche 23 novembre qu’on fêtera l’arrivée du Beaujolais nouveau. Pour participer, il vous suffit de réserver avant le 20. Ensuite, rendez-vous au M.A.D.E Restaurant, de 17 à 19h. Verre à la main et hors d’œuvres en bouche, vous pourrez aussi vous en mettre plein les oreilles avec Richard Caldwell, qui viendra chanter des classiques américains, et bien sûr, des classiques français… 38$ – Site ici M.A.D.E Restaurant, 1990 Main Street, Sarasota.
Napoléon et Nabilla superstars
Revue de presse. C’est une galerie de personnages hauts en couleur que nous offre l’actualité cette semaine. Entre Nabilla, Napoléon et Nicolas Sarkozy, la France n’en a pas fini de surprendre la presse américaine.
Napoléon a la cote. Du moins, auprès des collectionneurs. A l’occasion d’une vente aux enchères à Fontainebleau, Le New York Times revient cette “Napoléomania”, amorcée depuis le début des années 2000. Parmi les mille objets mis en vente, le journal note la présence d’un des 19 bicornes, acheté par une entreprise sud-coréenne pour 2,4 millions de dollars (1,9 million d’euros). “Il était estimé entre 300.000 et 400.000$“.
“Ces prix ne sont pas inhabituels pour le marché napoléonien“, estime le journaliste. Plus loin, elle poursuit : “Le bicentenaire de la bataille de Waterloo approche. Les maisons de vente aux enchères ont attisé un marché déjà surchauffé, et un nombre inhabituel d’objets ont été mis en vente.”
De fait, collectionneurs privés et acheteurs pour les musées publics sont sur le pied de guerre. “Légalement, les musées français ont la priorité pour les objets considérés comme de valeur patriotique et puisent dans le budget de l’Etat pour les acheter aux enchères.”
Preuve ultime que la fascination pour le mythe perdure ? Pour l’auteur du best-seller Napoleon: A Life, Andrew Roberts, “Napoléon est la personnification même du ‘self-made man’.” Le collectionneur Bruno Ledoux flatte les Américains, ajoutant qu’il incarne “le rêve américain.”
La “Kim Kardashian française”
C’est officiel : notre Nabilla nationale a son alter ego américain en la personne de Kim Kardashian, selon Vanity Fair. “La Kim Kardashian française a de longs cheveux noirs, est pulpeuse et n’échappe pas aux médias“, fait remarquer le magazine. Mais ce n’est pas pour son derrière huilé que la Benattia affole la toile. La jeune femme est en effet mise en examen pour tentative de meurtre et écrouée depuis le 9 novembre dans la maison d’arrêt de Versailles – “ancien lupanar“, note subtilement Vanity Fair.
Le magazine américain revient sur la genèse de la désormais célèbre affaire Nabilla, laquelle est soupçonnée d’avoir poignardé de plusieurs coups de couteaux son compagnon, Thomas Vergara. Des “Anges de la téléréalité” au “Non, mais allô quoi!” – devenu depuis une émission “Allô Nabilla” -, l’article retrace en détail le parcours de la tigresse, “qui fait la Une de tous les tabloïds français“.
Nicolas Sarkozy, le “bad boy”
On poursuit dans le bling-bling avec le “bad boy de la politique française” – alias Nicolas Sarkozy -, toujours selon le New York Times. Dans l’article du 10 novembre, le journal décryptait un échec annoncé. On y lit que l’ancien président arbore “un style américain” mais peine à conquérir l’opinion.
“La question est, rapporte le quotidien, les électeurs vont-ils oublier, ou pardonner, sa réputation toxique (…) et peut-il réussir sa rédemption à l’heure où il se bat contre la justice à propos d’accusations de corruption et contre ses concurrents au sein de son parti.”
La presse américaine a aussi réagi au discours de Nicolas Sarkozy sur le mariage pour tous, où il a employé pour la première fois le terme d'”abrogation” de la loi Taubira au lieu de “réécriture” du texte sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels. Le site d’informations Raw Story revient sur la position ambiguë de l’ancien président sur le mariage gay. “Il n’a jamais déclaré qu’il annulerait la loi“, écrit le journaliste.
Outre LGBTQ nation et autres sites LGBT, le site GayStarNews insiste sur le caractère controversé de la loi Taubira, “qui a attiré des centaines de milliers de manifestants dans la rue en 2013“, ajoutant que la France est “majoritairement catholique.”
Français arrêté sur le Pont de Brooklyn: "Je voulais juste prendre des photos"
(Mis à jour) Yonatan Souid est abasourdi. Le Français, qui comparaissait lundi devant le tribunal criminel de Brooklyn pour avoir escaladé la veille le pont de Brooklyn, a été formellement accusé de “comportement dangereux“, de “mise en danger par négligence” et de “violation criminelle de propriété” notamment. Son passeport lui a été retiré. Il devra comparaître de nouveau le 9 décembre. Il a été en attendant laissé libre contre une caution de 7000 dollars.
“Je voulais juste prendre des photos. J’ai compris, à mon retour sur la passerelle, que j’allais avoir des problèmes. Je ne réalisais pas les conséquences que ça allait avoir. Je n’ai voulu mettre personne en danger“, a-t-il confié à la sortie du tribunal.
Selon le NYPD, il est passé au-dessus de la barrière de sécurité du pont pour grimper sur l’une des poutres surplombant la circulation. La police l’a interpellé après lui avoir demandé de descendre.
Le procureur général de Brooklyn, Kenneth Thompson, a indiqué qu’il avait l’intention de “demander la prison“. “Le comportement stupide et illégal de l’accusé représente une atteinte à la sécurité et une mise en danger pour lui-même et les autres. Cela ne sera pas toléré. Ce n’est pas un jeu et nous allons demander la prison“, a-t-il déclaré dans un communiqué.
“Yonatan ne devrait pas être puni”
Yonatan Souid a plaidé non-coupable devant le juge. “C’est juste un touriste qui a voulu capturer la beauté de la ville. Il n’a voulu effrayer personne ni mettre quiconque en danger“, a fait valoir son avocat James Medows, pour qui “la Ville devrait sécuriser le pont“. “Yonatan ne devrait pas être puni“, a-t-il ajouté.
Yonatan Souid était en vacances à New York. Il pratique la photographie en amateur, expose ses photos sur son site web, ou encore sur Flickr. Il se dit, dans une petite bio de présentation, passionné par les voyages et la photo.
Le reste du temps, il est inscrit en master 1 d’agro-sciences à l’université d’Aix-Marseille, d’après son profil LinkedIn. Il a décroché sa licence l’année dernière à l’université de La Rochelle, région de laquelle il est originaire. Sur son CV – dans lequel il se décrit comme “dynamique, rigoureux et responsable” – on apprend aussi qu’il nage bien (il a passé le brevet de sauvetage aquatique cette année, pour devenir maitre-nageur), et qu’il est doué avec ses mains (il est professeur de piano).
Ce Français n’est pas le premier à tenter de gravir le célèbre pont. En juillet, deux Allemands ont grimpé à son sommet et substitué un drapeau américain par deux drapeaux blancs. En août, un touriste russe de 24 ans a été arrêté après avoir tenté de l’escalader.
Perrine Signoret au tribunal, Jessica Gourdon et Alexis Buisson
Gagnez des places pour "Le Jour se Lève"
Venez assister à la projection du chef-d’oeuvre de Marcel Carné, Le Jour se Lève (1939), en version restaurée, jusqu’au 20 novembre au Playhouse 7 et au Royal. Gagnez une paire de tickets avec French Morning en remplissant le formulaire ci-dessous.
Considéré comme le pionnier du réalisme poétique, ce film culte sera diffusé en haute définition et surtout, avec des scènes inédites qui avaient été censurées sous le régime de Vichy – et pas seulement celle montrant l’actrice Arletty nue. A sa sortie, le film avait en effet été interdit car jugé défaitiste.
François, campé par Jean Gabin, vient d’assassiner Valentin, lequel convoitait Clara (Arletty), la compagne de François. Assiégé par la police, ce dernier passe en revue, dans une série de flash-backs, les événements qui l’ont poussé à commettre ce crime.
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Le "J'accuse" d'Abel Gance à Columbia
Abel Gance est né à Paris. Il a commencé par étudier le droit, avant de s’adonner à sa passion, l’art. Du théâtre, il passe à la poésie, puis au cinéma, en 1909. Dix ans plus tard, il réalise “J’Accuse”, qui fait de lui un réalisateur reconnu.
Film muet, “J’Accuse” mêle romantisme et horreur, avec des images de la première guerre mondiale. Certaines scènes ont été directement filmées sur les champs de bataille.
Tant d’un point de vue technique que par son caractère pacifiste, le film est considéré comme avant-gardiste pour son époque. Il a été restauré en 2008, et c’est cette version (presque) toute neuve qui sera projetée. Gratuit.
Postulez au Prix de l'entreprenariat franco-américain!
Envie d’un coup de pouce pour vous lancer aux Etats-Unis? Le concours d’entrepreneurs, le French-American Entrepreneurship Award (FAEA), est de retour pour sa 7ème édition. Et s’étend à deux nouveaux secteurs: “Art de vivre” et “Innovation digitale”. Vous avez jusqu’au 31 janvier pour tenter votre chance !
Créé en 2008, le FAEA aide des jeunes entrepreneurs francophones qui souhaitent se faire une place dans le marché américain. Pour participer, il faut avoir 35 ans maximum et être bilingue anglais-français. Face à jury composé de dirigeants et entrepreneurs français et américains, le candidat doit présenter un business plan simplifié.
Deux gagnants seront sélectionnés le 6 avril 2015. Ces derniers recevront chacun 10.000$, un coaching avec un membre du Club 600 et des bureaux à New York pendant six mois, ainsi qu’une adhésion d’un an à la Chambre de commerce franco-américaine de New York.
En 2014, c’est la plateforme d’apprentissage de la musique Jellynote, par Arthur Lenoir, Adrien Cognée et Baptiste Poirier, qui a séduit le jury.
Il ne vous reste qu’à vous lancer !
Les amours de Picasso à la Pace Gallery
On n’en a jamais assez de Picasso. Une nouvelle exposition à la Pace Gallery, “Picasso & Jacqueline: The Evolution of Style”, dévoile l’attachement de l’artiste à la dernière femme de sa vie, Jacqueline Roque, son hommage à Matisse, et les peintres modernes et classiques qui l’ont inspiré.
L’exposition – gratuite – retrace les vingt dernières années de la vie de Picasso, à travers 140 de ses oeuvres – dont certaines présentées pour la première fois.
En 1954, Matisse, que Picasso considérait comme son égal, meurt. L’auteur de Guernica entame alors une période prolifique dans laquelle il implique Jacqueline Roque, une jeune femme de 27 ans, que l’on peut voir en peinture, sculpture, dessin, céramique, et sous toutes les formes – de la mariée à la concubine, comme Matisse aimait à le faire.
En plus des oeuvres de Picasso, cinquante photographies de David Douglas Duncan – un des plus importants photographes-documentaristes du XXème siècle et ami du peintre espagnol – seront exposées. Son travail saisit Picasso dans son intimité avec Jacqueline Roque.
“Picasso & Jacqueline”, c’est aussi onze oeuvres issues de la série “Les Femmes d’Alger”, inspirée du tableau éponyme d’Eugène Delacroix en 1834. Ces tableaux – abstraits – se veulent également un hommage à Matisse et à son style.
Et si vous n’en avez pas encore assez, une autre exposition dédiée à Picasso a lieu à la Gagosian Gallery, jusqu’au 3 janvier. Intitulée “Picasso and the Camera”, elle explore les relations du peintre avec le médium photographique.