Si vous n’avez pas encore eu la chance d’assister au spectacle équestre “Odysseo” à Burbank, en banlieue de Los Angeles, il vous reste encore dix jours pour vous y précipiter. Devant le succès populaire remporté par le spectacle depuis le 27 février, la dernière représentation qui devait avoir lieu le 14 avril a été repoussée au 21.
Un succès qui fait rosir de plaisir Eric Paquette, porte-parole du fondateur et directeur artistique d’ « Odysseo », le Québécois Normand Latourelle (ci-dessus), également co-fondateur du célèbre Cirque du Soleil. «Nous étions déjà venu à Santa Monica, il y a quelques années où nous avions aussi rencontré un fort succès avec notre premier spectacle dédié au cheval, Cavalia ».
Arts équestres, acrobates, musique, projections multimédias et effets spéciaux… « Odysseo » est encore plus époustouflant que « Cavalia », qui explorait en musique, en danse et en voltige, l’évolution de la relation entre l’humain et le cheval à travers l’Histoire. « Odysseo est avant tout basé sur la relation de confiance entre l’homme et le cheval. Nous avons fait en sorte que les chevaux soient extrêmement libres sur la scène, qu’ils s’y amusent pour de vrai, indique-t-il. Le spectacle qui a commencé à Laval, au Canada, en octobre 2011, comprend 67 chevaux et 45 artistes, qui sont sur la route depuis maintenant un an et demi.
Des centaines d’établissements équestres visités, notamment en France
Le comble, c’est que pour monter ce gigantesque spectacle et relever ce pari un peu fou, Latourelle a dû tout apprendre sur les chevaux. « Normand n’avait à la base pas de passion particulière pour l’équitation» raconte Eric Paquette. «C’est en assistant au spectacle Les Légendes Fantastiques, qu’il a remarqué que l’entrée d’un cheval sur scène parmi 120 comédiens, avait totalement capté l’attention du public». Avant de lancer “Cavalia”, Latourelle entreprend tout un travail de recherches sur les chevaux et visite même des centaines d’établissements équestres, notamment en France. « Cavalia comme Odysseo se sont énormément inspirés et appuyés sur le savoir-faire historique de la France en matière d’équitation, poursuit Eric Paquette. Au sein de l’équipe, très largement québécoise, de nombreux spécialistes du cheval sont français, comme le Toulousain Benjamin Aillaud, directeur et chorégraphe équestre du spectacle».