Warby Parker, BirchBox, Rent the Runway: à New York, on ne compte plus les sites d’e-commerce qui ont ouvert une boutique “physique” après avoir fait leurs preuves dans le monde virtuel.
C’est désormais le tour d’Ode à la Rose, une start-up qui vend des bouquets de roses en ligne. Lancée en 2011 par deux Français de New York, Louis Brunet et Olivier Plusquellec, la marque cherche à se différencier avec sa touche “française”, ses fleurs haut-de-gamme, ses packaging design et divers petits plus high-tech (carte de voeux virtuelle en vidéo, photo des fleurs avant la livraison, suivi du bouquet en temps réel etc).
Pour ce premier pas dans le monde du “brick-and-mortar”, les deux entrepreneurs fleuristes commencent doucement, avec un “pop up store” (comprenenez un magasin éphémère). “C’est une manière pour nous de tester l’expérience du retail. Ensuite, si l’expérience est concluante, on envisage d’ouvrir une boutique permanente”, affirme Louis Brunet.
La boutique Ode à la Rose, qui sera en activité du 8 avril au 6 juillet (avec au milieu, la fête des mères), permettra d’acheter des roses sur place, ou de passer commande pour des livraisons, via des tablettes à disposition.
Elle est située au pied de l’hôtel Roger Smith, dans un quartier ultra-passant, en plein Midtown East (sur Lexington, au coin de la 47ème rue). Pourront-ils rentabiliser l’opération avec un loyer qu’on imagine coquet pour un emplacement si convoité?
Pour Louis Brunet, l’intérêt va au-delà. “Il s’agit avant tout d’une manière de faire connaitre la marque”, note-t-il. L’expérience de voir les fleurs, de les sentir, de les toucher, devrait permettre d’attirer de nouveaux clients, affirme Louis Brunet. Dont le business continue de bien pousser : si Ode à la Rose, qui emploie six personnes, reste discret sur ses résultats, il affirme que le chiffre d’affaires de sa petite entreprise a doublé en 2014, et devrait plus que doubler en 2015.