Obama dîne -et fait la manche- chez Daniel
Barack Obama est arrivé à 17h03 précises et s’est engouffré dans le plus chic des restaurants français de l’Upper East Side. “Paniers de pains, assiettes de fromages et petits-fours sur nappes blanches” l’attendaient, raconte le journaliste du Daily News autorisé sur place et chargé de raconter la scène à tous ses collégues (on appelle cela un “pool” dans le métier). Sont aussi au rendez-vous une centaine d’invités qui avaient chacun payé 5.000 dollars pour le privilège de passer quelques minutes avec le président.
Ce n’est pas la première fois que Barack Obama vient chez Daniel Boulud pour lever de l’argent. Il y était déjà en juillet pour un dîner où le prix par tête était cette fois de $35.800 (photo ci-contre). Jeudi, il est venu à la rencontre de donateurs juifs. Il a commencé son discours en remerciant l’ancien maire de New York, Ed Koch, fervent supporter d’Israël. Il s’était distingué il y a quelques mois en critiquant la politique de la Maison Blanche vis-à-vis de l’Etat Hébreu mais a depuis rejoint les rangs démocrates derrière le président. Ce dernier insiste que son soutien à Israël est “indéfectible“.
La presse est ensuite priée de sortir avant les questions du public. Elle ne sera pas non plus conviée au deuxième évènement de la soirée, toujours chez Daniel et toujours avec des donateurs juifs. Cette fois, les 60 invités ont déboursé un minimum de $15.000 par tête pour s’asseoir à table avec le président.
Barack Obama devait ensuite filer à deux pas de là chez le réalisateur Spike Lee pour un nouvel évènement, cette fois à destination de 45 invités (qui auront eux déboursés $ 35.000) avant de quitter l’enclave de l’Upper East Side pour aller à Harlem. Le fameux Apollo Theater accueille un concert auquel assistent 1.400 supporters du président qui n’ont eux déboursé que 200 dollars… Au total, la soirée new-yorkaise de Barack Obama lui aura permis d’empocher 3,25 millions de dollars pour sa campagne et celle des démocrates.
L’auteur.e
Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter
0 Responses
Votre frustration de ne pas etre invite chez Daniel vous revele typiquement antisemite.
Je suis tente de faire paraitre votre paragraphe sur-“fait la manche avec des donateurs juifs”-dans certaines publications newyorkaises qui se feraient un plaisir de prouver une fois de plus votre attitude provinciale et reactive par rapport a la haute societe locale. Le ton de votre article est insultant pour Daniel, pour le President des Etats Unis et pour la communaute Israelite. Bravo, soyez fier de votre scoop.
A cote de la plaque une fois de plus.
Je ne “debourserai” plus chez vous…
Ronald Guttman
Pourquoi formaliser de cette façon une action ponctuelle qui n’a de reproche que de “récupérer” le plus possible et de façon conviviable des aides qui permettront à des politiques engagés de pouvoir continuer leur action pour le bien de tous. Monsieur OBAMA a bien montré son engagement pour le BIEN de tous. Il n’est pas Superman et fait le maximum pour trouver des solutions que ses prédecesseurs lui ont laissé en héritage; il a même été novateur en voulant améliorer la Santé ( important pour un pays qui a envie d’avancer pour le bien-être de tous), il est le premier ( à ma connaissance) à s’être penché sur le problème des anciens combattants qui avaient été laissés pour compte et qui végétaient ( seul président, à ma connaissance) ; il faut lui reconnaître sa capacité à la compassion et à la reconnaissance car c’est un homme qui s’est construit malgré tous les obstacles qu’il a dûs rencontrés dans sa vie. Il n’est pas arrivé à ce poste sans avoir prouvé sa valeur par rapport à tous ses adversaires. Je le crois parti pour un nouveau mandat car il a “assuré” à maintes reprisesen traitant des dossiers difficiles.
Il n’y a pas de quoi “battre un chat” pour cette façon de demander une contribution car les règles sont strictes et il n’avait pas le choix: toute aide est bienvenue du moment où tout est clair; quant à la provenance de cette aide, quelle importance puisqu’elle est étransparente”.Comme dit l’adage: l’argent n’a pas d’odeur”,