Français et Américains s’accordent sur une chose: ils fêtent Noël à plus de 90%, qu’ils soient Chrétiens ou non et ils la décrivent comme “d’abord une fête familiale”.
Le parallèle s’arrête là: seulement 9% des Français attachent une dimension spirituelle à Noël (Sondage La Vie-Harris, 2010), contre 62% des Américains qui estiment que “Jesus est la raison d’être des fêtes de Noël” (Sondage Life Way, décembre 2010).
L’écart est reflété dans la différence des pratiques religieuses: 47% des Américains disent assister à au moins une messe de Noël, contre 12 % des Français. Une différence conforme aux habitudes du reste de l’année, mais avec une inflexion pour Noël: les Français sont presque trois fois plus nombreux à la messe de Noël qu’un dimanche ordinaire (où ils sont seulement 4,5%). Au contraire, les Américains ne sont plus guère nombreux à Noël qu’un dimanche ordinaire. Le fait que la messe de minuit est d’abord une tradition catholique et anglicane explique partiellement cette relative désaffection.