Rangs de perles ou casquettes de baseball: une soixantaine de personnes a fait le déplacement à l’Ecole internationale de Cambridge, vendredi soir, pour écouter le candidat Lefebvre. Quelques étudiants font baisser la moyenne d’âge d’un public plutôt âgé. Certains sont venus de loin, comme Kevin, banquier près de Marblehead, «pour l’atmosphère plus intime, gagner un peu en flair avant de voter».
Frédéric Lefebvre arrive, serre quelques mains, entame son discours. «Mes chers compatriotes». Après une introduction sur le choix de la ville de Boston qui vaudra au candidat UMP quelques soupirs -«c’est un cours d’histoire?» -, M. Lefebvre évoque les présidentielles. Il insiste longuement sur le bilan de Nicolas Sarkozy, un homme « que je connais si bien», avec qui il partage «une relation si particulière, si profonde». Le candidat parle de «la France conquérante que l’on aime, celle qui brille à l’international», de «la Révolution en cours», qu’il oppose à «l’immobilisme» et au «vide des idées de la gauche».
Il entre ensuite dans le vif du sujet: «Le changement ne se décrète pas, il se traduit en actes. Vous allez choisir un député pour vous faire entendre». Mais il se garde de détailler ses propositions, évoquant seulement le «nécessaire gain de temps dans les démarches administratives», la gratuité de la scolarité, les impôts «justes», à son «engagement personnel» : «J’aurai l’occasion de m’adresser à vous au long de cette campagne pour vous faire des propositions».
«Les multiples liens» avec les Etats-Unis
Un frère qui lutte contre un deuxième cancer et qui connaît donc bien les problématiques de santé américaines, un cousin en Californie dont les amis ont subi de plein fouet les conséquences de la crise… les nombreuses mentions aux membres de sa famille qui lient M. Lefebvre aux Etats-Unis n’auront échappé à personne. A ses détracteurs, il répond: «On me reproche de ne pas vivre ici. Mais où devrais-je vivre? A Boston? A New York? A Santa Barbara? A Montréal (…). Défendre vos intérêts, c’est à Paris que ça se passe.»
Son expérience politique est au centre du discours, opposée à celle de son adersaire socialiste, Corinne Narassiguin, qu’il ne «connaissait pas il y a encore quelques semaines».
Pour Stéphane, un étudiant en engineering, «on parle beaucoup d’anti-sarkosysme primaire mais je trouve que Frédéric Lefebvre n’est pas mal non plus dans l’anti-hollandisme primaire… Ce soir, on a beaucoup tapé sur la gauche mais pas tellement fait de propositions».
Kevin, de Marblehead, ne regrette pas d’avoir fait le déplacement: «Il est convainquant, je l’ai trouvé sincère». Malgré l’incident qui a marqué la rencontre – une supportrice de son adversaire Julien Balkany a été encerclée par les agents de sécurité – le message clé de M. Lefebvre est passé: «Sa proximité avec Nicolas Sarkozy n’est pas négligeable».
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Son expérience politique est au centre du discours, opposée à celle de son adersaire socialiste, Corinne Narassiguin, qu’il ne «connaissait pas il y a encore quelques semaines».
Ce qui prouve bien, une fois de plus, qu’il n’a AUCUNE connaissance du terrain local…
Amusant il se taille tout seul : «que je ne connaissais pas il y a encore quelques semaines» normal il est parachuté il a jamais vécu ici ! Il ne connait rien des français d’Amérique du nord ! Corinne Narassiguin (PS) et Julien Balkany (Droite Majorité Présidentielle) sont les deux seuls candidat de terrain et qui font campagne. Entre l’utilisation du cancer de son frere a des fins electoralistes (comme le drame de Toulouse ou il a envoye un e mail seulement a ….ses electeurs), les «Nicolas Sarkozy mon ami» si c’était le cas pourquoi Sarkozy a souhaite bonne chance a Julien Balkany et l’a reçu a l’Elysee a ce sujet (L’Elysee n’a pas démenti ce que Le Point raconte) et pourquoi la famille Sarkozy soutient Julien Balkany ? (Jean Sarkozy n’a pas apporte son soutien a Julien Balkany sur Europe 1) ? Il n’a fait aucune proposition si ce n’est pas «impot juste» oui bien ca veut dire impot quand meme. On rajoute a ca les attaques contantes contre les deux challengers Corinne Narassiguin et Julien Balkany plus apres il a envoye son garde du corps encercler une femme pour le simple fait qu’elle soutient quelqu’un d’autre et qu’elle voulait poser une question (on ne saura jamais quoi, Lefebvre l’a faite taire surement de peur qu’elle balance quelque chose). Ca commence vachement bien la campagne de Lefebvre ! plus les semaines passent plus il s’enfonce. Quitte a chercher du petrole autant aller dans le TX
c’est un entretien tel qu’un job interview, chacun fait de son mieux pour décrocher ce boulot dans le service publique. Tout ce qui reste à faire c’est mettre la cerise sur le gateau en allant voter.