(Revue de presse) On l’avait venu venir, la presse américaine aussi. Depuis que Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature à la présidence de l’UMP, les headlines évoquent un “come-back” à la fois attendu et déterminant pour la situation politique en France.
“Nicolas Sarkozy veut reprendre son ancien job“, titre le Washington Post le jour de l’annonce, vendredi. Celui de président de l’UMP, ou de la République ? Les médias ne font montre d’aucune ambiguité, en constatant l’impopularité record de François Hollande et une situation politique “en désordre” pour le New York Times. Ce dernier cite les propos du candidat sur son compte Facebook pour justifier un retour en politique. “Ce serait une forme d’abandon que de rester spectateur de la situation.” Un come-back qui n’a cependant rien d’inattendu pour le journal, et qui s’inscrit dans la lignée de Napoléon et Jacques Chirac, dont “la carrière a connu des hauts et des bas.”
Mais pour la presse américaine, le chemin vers la présidence est parsemé d’embûches. Le Washington Post s’étonne de l’ambition de l’ancien chef de l’Etat après les coups de tonnerre judiciaires qu’il a subis. “Cela n’a pas l’air de l’empêcher de retourner sur la scène politique politique.” “M. Sarkozy nie sa récente garde à vue de 18 heures et les accusations de corruption“, ajoute le New York Times.
Au sein de l’UMP, rien n’est pour autant gagné, précise le quotidien. L’ex-président “doit faire face à de nombreux problèmes“, parmi lesquels la dette du parti et les divisions internes. Sans oublier la récente candidature d’Alain Juppé, “accusé une fois de corruption, mais qui fait maintenant partie des politiciens les plus populaires en France“, glisse le Washington Post. Le New York Times reprend même le commentaire d’un internaute qui compare Nicolas Sarkozy à Silvio Berlusconi: “Notre Berlusconi national est de retour !”
Oublier les freedom fries
Le 22 septembre, le Huffington Post titre “La France est aux côtés des Américains pour frapper l’Irak“. La veille, François Hollande avait annoncé le soutien aérien de la France aux forces irakiennes contre l’Etat islamique. Une décision saluée par Barack Obama, “dix ans après avoir rejeté la guerre du président George W. Bush contre Saddam Hussein“, rappelle le site d’information.
Plus tôt dans la semaine, le Washington Post avait affirmé dans un article sur les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la France que “les Français sont devenus les nouveaux faucons de l’Europe.” Le journaliste fait alors référence aux “Freedo, Fries“, appellation attribuée aux French fries par les membres de la Chambre des Représentants en mars 2003, pour souligner le mécontentement des Etats-Unis face à la décision de leur “soi-disant alliée” à cette époque. La patrie des droits de l’homme s’imposant désormais comme le premier pays à se joindre aux forces américaines, il est temps, selon le site d’information, “d’oublier ces frites de la liberté.”
Yves Saint-Laurent s’invite aux Oscars 2015
Cocorico ! Le Hollywood Reporter a annoncé le 22 septembre que le film de Bertrand Bonello “Saint-Laurent” avait été choisi pour représenter la France à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, en 2015.
La seule fois où la France a gagné un Oscar, rappelle le site, remonte à 1992, avec le film de Régis Warnier “Indochine”. En 2013, “Intouchables” d’Olivier Nakache et Eric Toledano, pourtant favori, n’était pas parvenu à séduire la prestigieuse académie.
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Retour de l’Ile d’Elbe. On connait la suite et la fin.
Nouveau job pour bénéficier d’une immunité quand il a chaud aux fesses avec tous ses procès en cours ? Dehors ! Il me fait vomir.