Il y a 1 000 manières de parler de New York. Se limiter à 100 est un petit tour de force. C’est le défi qu’a relevé la journaliste new-yorkophile Laure Watrin. La co-fondatrice des collections “Les Pintades” signe un nouveau livre de poche, Les 100 mots de New York, qui vient de sortir aux éditions “Que sais-je ?”.
Comme son nom ne l’indique pas du tout, l’auteure raconte la Grosse Pomme à travers 100 mots classés en ordre alphabétiques. Les termes attendus (“Empire State Building”, “diners”, “Park Slope Food Coop”, “hipsters”…) côtoient les mots moins connus des Français, comme “Bridges & Tunnels”, terme péjoratif utilisé par les Manhattanites pour désigner les banlieusards qui empruntaient ponts et tunnels pour venir festoyer en ville. Ou encore “Robert Moses”, le controversé commissaire des parcs et urbaniste qui a modelé la Grosse Pomme au début du XXème siècle. On y trouve même une date, “1898”, qui désigne l’année où Brooklyn, Queens et Staten Island ont été ajoutés à la municipalité, pour devenir la ville de cinq boroughs actuelle.