Cécilia Attias l’assure : elle est une personne « simple » qui veut mener une vie « authentique, discrète » à New York, où elle réside avec son mari Richard Attias depuis 2007. Une vision un peu particulière de la simplicité, mais une vie en tout cas loin du bouillon médiatique dans lequel elle baignait à Paris.
« C’est une vie qui me correspond », affirmait jeudi 6 mars l’ex première dame, lors d’une présentation de son livre, Une envie de vérité, au FIAF de New York. Car si elle veut faire profil bas et ne met plus un pied dans la politique, Cécilia Attias a quand même publié son autobiographie. « J’avais écrit quelques pages pour moi, je pensais que cela n’intéresserait personne. Et c’est ma fille qui m’a encouragée à en faire un livre, me disant que j’avais des choses à dire, que j’avais eu un destin particulier »
Sorti en France à l’automne 2013 et vendu à 100 000 exemplaires, Une envie de vérité vient d’être traduit en anglais. Un livre où Cécilia Attias raconte son éducation bourgeoise, ses débuts comme assistante parlementaire, son mariage avec Jacques Martin, puis ses années aux cotés de Nicolas Sarkozy, pour qui elle garde toujours des mots empreints d’admiration. Le couple a divorcé cinq mois après leur installation à l’Elysée. « A un moment, je sentais que je n’étais plus à l’endroit qui était le mien. Toute mon éducation me poussait à rester. Mais cette exposition médiatique me pesait, notre vie n’était que tournée vers la politique. Cela a été la décision la plus dure à prendre de mon existence », déclare-t-elle.
A New York, Cécilia Attias affirme qu’elle est « repartie de zéro ». « C’est difficile, à 50 ans, de perdre ses repères, ses racines. Mes enfants me disent : c’est comme retourner un sablier. Eux aussi ont vécu cela. Et cela les as endurcis, forgés. Cela les a aussi aidés à avoir une vie plus normale » Son quotidien ? Un appartement à Midtown East, et des journées partagées entre le développement de sa fondation humanitaire et la société de son mari, qu’elle aide dans ses activités. Des week-ends avec son fils Louis, qui étudie à Valley Forge, école militaire en Pennsylvanie. Des rencontres avec sa fille Judith, qui travaille chez Estée Lauder à Manhattan, et des coups de fils réguliers à son autre fille, Jeanne-Marie, qui vit avec son mari et ses deux enfants à Dubaï. Des retours réguliers en France, « cinq ou six jours tous les deux mois ».
A New York, dans son quartier à la lisière de l’Upper East Side, on peut la croiser chez Mr Chow, à deux pas de chez elle : « c’est selon moi le meilleur restaurant chinois de la ville, qui a aussi une histoire passionnante : c’est là que venaient Andy Warhol, Basquiat ». Pour les déjeuners business, elle réserve chez Cipriani. Elle se rend aussi régulièrement chez Kayser, où tout est « délicieux ». Une expat « normale » ?
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… une vie normale, ça ? … elle ne sait absolument pas ce qu’est une vie normale… Triste vie des gens riches et célèbres !!