“J’ai 600 supporters à New York”. Christian Estrosi a beaucoup d’amis (Facebook) dans la Grosse Pomme et il n’a pas manqué de le rappeler aux militants UMP de New York, venus l’écouter, dimanche, au Michelangelo Hotel.
Le maire de Nice, fidèle de Nicolas Sarkozy, a profité d’un déplacement de trois jours aux Etats-Unis pour parler de sa ville avec “ses sept ports et cinq stations d’hiver“, mais aussi faire un peu de politique, alors que la campagne pour la présidence de l’UMP bat son plein.
En présence du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre et du député UDI des Alpes Maritimes Rudy Salles, il a évoqué pêle-mêle “une gauche qui disparait du champ politique avec la montée du Front National“, la progression de l’antisémitisme “accompagnée par le gouvernement par naïveté ou laxisme“, la “guerre globale” de l’Islam radical contre l’Occident. Et regretté qu’ “il n’y ait pas voitures françaises dans les rues de New York“. Signe que la “France perd des parts de marché“.
Même s’il reconnait que le droite a fait “plein d’erreur” au gouvernement, sur “l’immigration, l’ISF…“, il a exhorté la quarantaine de militants présents à la réunion à voter Nicolas Sarkozy, “l’homme de la situation“.
“Qui peut avoir la puissance pour transformer l’UMP, dépasser les clivages? Est-ce nos deux amis (Bruno Le Maire et Hervé Mariton, ndlr) j’ai tendance à penser que Nicolas Sarkozy est en situation de transformer l’UMP en 2015 pour mobiliser”, clame-t-il, ajoutant qu’il ne se considérait pas comme “Sarko-béat” et qu’il “ne peu(t) pas dire si Nicolas Sarkozy sera l’homme de la situation en 2017“.
Christian Estrosi à un programme américain chargé. Dimanche, à New York, il a assisté à la signature d’un protocole d’accord entre My Coach, une start up niçoise qui a lancé une app aidant les coaches de foot à faire le suivi de leurs joueurs, et un distributeur américain.
Au programme de lundi : visite de l’IBM Client Center, rencontre avec l’Ambassadeur de France à l’ONU François Delattre pour évoquer “les affaires internationales liées à l’Etat islamique“, dit-il, rendez-vous avec les conseillers du commerce extérieur. Et cocktail au consulat de France pour promouvoir la Métropole niçoise.
Il prendra ensuite la direction de Washington, où il rencontrera Christine Lagarde, la directrice du FMI. Il participera aussi a une réunion “de haut niveau” sur la cybercriminalité, avec le directeur de la CIA notamment, le maire a-t-il indiqué.