Il est réapparu au Boomtown Sports Cards and Collectibles de San Antonio le 14 septembre, un magasin de cartes de sport à collectionner situé au nord-ouest de la ville. Un évènement organisé avec son sponsor Fanatics, mais aussi une passion personnelle pour celui qui s’est mis à collectionner les cartes de Star Wars récemment. « C’est le plus grand athlète au monde. Et de l’avoir là dans notre boutique, c’est un rêve qui devient réalité », commente le patron des lieux Victor Nava, au milieu d’une jeune foule ravie de rencontrer sa nouvelle idole.
Victor Wembanyama a fait son retour à San Antonio fin août, après plusieurs jours de vacances bien mérités au Costa Rica sur les rives de l’océan Pacifique. « Il n’a pas quitté la salle d’entraînement un seul jour depuis son retour. Il s’impose jusqu’à plusieurs séances quotidiennes. On le sent déterminé à réussir sa deuxième saison », explique-t-on au sein des San Antonio Spurs ces derniers jours, alors que la reprise officielle de l’entraînement n’est fixée qu’au 1er octobre.
L’été du jeune prodige français (20 ans) a été marqué par une médaille d’argent décroché avec l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Paris le 10 août dernier. Les Bleus ont réalisé un très beau parcours avant de s’incliner en finale face à Team USA (score final 97-88), un match dominé par « Wemby » (meilleur marqueur avec 26 points) mais qu’il avait fini en larmes, inconsolable. « Il n’y a pas de regrets mais de la tristesse, un petit déchirement (…) Ce n’était pas pour cette fois. Ce sera pour la prochaine », avait-t-il commenté après coup.
Nul doute que son échec en finale des JO le motive à l’aube de sa deuxième saison en NBA qui débutera le 24 octobre face à Dallas. La saison passée, l’intérieur de 2,24 m n’avait mis que deux petits mois à trouver ses marques, avant d’exploser les compteurs dans la ligue américaine. Il avait terminé l’année en étant élu meilleur débutant (rookie en anglais), meilleur contreur, et premier joueur à cumuler au moins 1500 points, 250 passes et 250 contres sur sa première saison. La frustration avait été collective, en revanche, au sein d’une équipe en reconstruction qui avait perdu 60 de ses 82 matches, terminant avant dernière au classement dans la conférence Ouest.
« On se doit d’être compétitifs cette saison, en gagnant le maximum de matches possible », explique-t-on désormais au sein des Spurs, qui se sont renforcés cet été avec l’arrivée de deux vétérans potentiellement titulaires, le meneur Chris Paul (39 ans) et l’ailier Harrison Barnes (32). Le premier est réputé pour sa qualité de passes hors-normes, un duo qui devrait faire des étincelles avec Victor Wembanyama sous le panier. Cette nouvelle équipe associée à la progression du Français devraient permettre aux Spurs de se rapprocher des 35 à 40 victoires cette saison, voire même d’une qualification en play-offs. Un objectif atteignable pour « Wemby », pressé de découvrir la phase finale de la NBA. En mars dernier, il promettait même que les Spurs feraient tout pour « gagner un premier titre d’ici cinq ans ».