Look soigné, physique de jeune homme et franc parlé, Metta est l’un des leaders du groupe Liquids. Avec Vitaa, ils se sont rencontrés à l’école de Jazz à Paris. Après une tournée commune en Europe de l’Est à la fin des années 1980, les deux amis suivent des trajectoires différentes. Tandis que Vitaa parcourt le monde, Metta plonge au cœur des nuits new yorkaises. En 2002, ils scellent leurs retrouvailles et donnent naissance à Liquids. Depuis deux ans, ils se produisent environ une fois par mois à New York.
Pour la première fois Mardi soir, au Cutting room, ils vont présenter leur projet Da Juice aux maisons de disques. L’enregistrement du disque s’est fait entre Paris et Paros, en Grèce. Pour Metta, il a été l’occasion d’une pause après 12 ans de vie mouvementée. L’isolement leur a été nécessaire afin de faire émerger le meilleur de leurs expériences artistiques, au confluent des influences les plus variées (de la soul, du blues, du funk, de l’électro, du jazz et du disco). «Nous n’avons pas envie de rentrer dans un moule» explique Metta. « Nous souhaitons inventer notre propre style ».
Les textes de Liquids évoque des successions de noyades et des remontées à la surface. Ils y racontent des expériences personnelles, comme la solitude, la drogue et des relations abusives. D’après Metta, « tout le monde peut se sentir concernés par nos chansons. Maintenant certains seront touchés plus profondément, c’est sûr ».
Sur scène gravitent autour d’eux des musiciens et divers artistes, soit environ une dizaine de personnes pour emmener le public dans les profondeurs d’une « musique aquatique ». Une attention particulière sera prêtée à la mise en scène afin d’inviter le public à perdre pied et suivre le courant de Liquids.
www.myspace.com/liquidsmusic
0 Responses
Dont miss LiquidS !
il s’agit là d’un album à la verité extraordinaire…effectivement, on peut chacun y retrouver le souvenir..liquide et amer des aventures amoureuses passionnelles , humides de cris et de larmes…parfois meme parfumées d’envies criminelles pas sages du tout !!!
mais sages , ils ne le furent jamais…vivre sa vie dans l’authenticité de ce qui fait vomir chaque jour à la figure de la vie…des marécages de flou et de fleurs à enfoncer à sa bandouliere…informelle et ephemere….
diana H.,princesse de l’ephemere…justement !