Réintégrer l’individu au coeur de l’habitat : ce fût l’objectif de l’artiste et architecte français François Dallegret. Pour la première fois, son travail est exposé à Los Angeles, plus exactement à la galerie d’art WUHO, du jeudi 19 mai (vernissage à 6 pm) au dimanche 26 juin.
Au travers de cette exposition intitulée “The Word upside-down” (“Le monde à l’envers”), l’architecte présente cinquante ans de production: vidéos, textes, plans, illustrant des projets bâtis et non bâtis.
Basé à Montréal, cet ancien étudiant des Beaux arts de Paris ne rentre dans aucune case. Il a aussi bien conçu des installations lumineuses que des voitures, des boîtes de nuit ou des savons.
François Dallegret est notamment connu pour sa collaboration avec le critique architectural Reyner Banham, auteur de “Los Angeles, the architecture of four Ecologies”, avec qui il a rédigé l’article intitulé “A home n’est pas une maison” (” A home is not a house”) en 1965.
On retrouve dans son travail des dimensions comiques, cyniques ou engagées, bref, “hors de la ligne”. Projetant de mettre en valeur les rêveurs qui veulent changer le monde, François Dallegret a influencé plusieurs générations d’architectes.
Et il pourra vous commenter son oeuvre de vive voix le samedi 21 mai à 3pm, lors d’une visite. Elle sera suivie d’une table ronde avec François Perrin, le curateur, Mimi Zeiger, critique d’architecture, ainsi que le professeur et doyen associé de l’École d’architecture de l’Université Woodbury, Ingalill Wahlroos-Ritter. Le monde à l’envers de l’architecture s’ouvre à vous.