Le New York Times fait de Entre les Murs, un film découverte sur ce que tente d’être le modèle d’intégration français. Avec en filigrane, la révole des banlieues et le rejet de la jeunesse issue de l’immigration , Entre les Murs explorerait ce si français « Faire de tous, quelque soit la couleur ou l’origine, un même citoyen, une culture unique ». Le New York Times concède que ce n’est pas le thème central du film mais, revient de manière permanente dans les relations entre élèves et professeur, faisant du film, loin des canons du film éducatif lacrimal, un «head trip», le réalisateur se piquant de nous faire réfléchir. «French film-maker after all». Le journal salue cependant ce qu’il considère comme un fait remarquable, en particulier dans un film mettant en scène des enfants : la liberté de parole. Le réalisateur laisse ainsi parler ses jeunes comédiens, engageant une conversation qu’il est «urgent» d’avoir, «en particulier en France».
L’école de la République en question dans les colonnes du New York Times. A travers un reportage à Marseille, le journal américain explore les particularités de l’école privée à la française et de ses éleves musulmans. A la recherche d’une école qui leur permet de pratiquer leur religion, et notamment pour certains établissements, qui permet le port du voile, ces éleves se tournent maintenant vers l’enseignement catholique qui « respecte [leur] religion ». Malgré les frais de scolarité, le personnel enseignant, les parents et même les responsables musulmans s’accordent à dire que « aujourd’hui, l’Eglise Catholique est plus torélante et plus instruite à propos de l’Islam que l’Etat français ».
Le Herald Tribune dresse un premier bilan de la présidence française de l’Union Européenne et attribue nombres de bons points au Président Sarkozy, devenu un «leader mondial, capable de prendre part active aux affaires du monde», en l’abscence de présence claire américaine pour cause évidente d’élections. Une véritable ambition de leadership qui va devoir, toujours selon le Herald, se heurter à la dure réalité de la crise économique, à la possible perte de l’alliée Angela Merkel confrontée aux élections de 2009.
Le journal fait aussi remarquer une divergence de points de vues assez fondamentale en ce qui concerne la Russie, entre Nicolas Sarkozy et les deux candidats à la présidentielle.
The Economist, lui, relaie les inquiètudes des entreprises françaises installées en Chine. Le passage plus que houleux de la flamme olympique dans Paris, les menaces de boycott, le Dalaï Lama fait citoyen d’honneur par Bertrand Delanoë, font craindre aux français un retour de bâton d’autant plus sec que « les chinois ont une bonne mémoire, et qu’ils nous feront payer longtemps ».
«Cachez ce sein que je ne saurais voir !».Le New Yorker relate la curieuse affaire de Philippe Pissier. Cet artiste de la région de Cahors, se voit être l’objet d’une enquête pour «trouble à l’ordre public et mise en danger du psychisme des enfants par une oeuvre pornographique». L’arme du crime: répondant à l’organisation d’un salon de mail-érotiques en Allemagne, Philippe Pissier a envoyé quatre cartes postales présentant une poitrine de femmes nues ornée d’une pince à linge. D’où l’ouverture d’une enquête préliminaire. «Le ridicule ne tue pas» précise la journaliste du New Yorker. Janet Jackson peut certainement en dire autant.