Franchise historique de la MLS depuis sa création en 1995, le Sporting Kansas City a gagné deux fois le championnat en 2000 et 2013 ainsi que quatre coupes nationales. Le club, qui a des exigences élevées, a recruté “français” cette année pour remettre la main sur un trophée.
Le premier d’ente eux, Rémi Walter, s’est engagé avec son nouveau club dès décembre 2020, après avoir connu une année compliquée en Turquie où il n’était plus payé par son cub, le Yeni Malatyaspor. “Je suis arrivé en février aux États-Unis. Mes débuts se sont très bien passés. J’ai pu m’apercevoir que Kansas City était un club structuré, comme je l’imaginais”, explique l’ancien international espoir de 26 ans passé également par Nancy et Nice. “J’avais l’ambition de signer en MLS il y a déjà plus d’un an, puisque j’avais déjà eu des contacts avec certains clubs. Je suis content d’être ici, dans un club aux infrastructures exceptionnelles”.
Le petit milieu de terrain relayeur (1,75m) a été rejoint fin mars par un autre Français, Nicolas Isimat-Mirin. Révélé à Valenciennes en 2010, le grand défenseur (1,87m) a ensuite pris le chemin de Monaco puis du PSV Eindhoven au Pays-Bas où il est resté quatre ans, avant de s’envoler vers la Turquie et le Beşiktaş JK en 2019. Il était prêté à Toulouse en Ligue 2 la saison dernière. “Je suis très content de rejoindre une ligue qui a beaucoup grandi, et qui continue de franchir de nouveaux paliers chaque année”, a commenté le Français de 29 ans à son arrivée à Kansas City. “J’ai connu la MLS grâce à des stars comme Kaka, Ibrahimovic et Rooney. Mais je connais aussi des joueurs en activité comme Locadia (attaquant du FC Cincinnati) avec qui j’ai joué au PSV, et qui m’a dit tout le bien qu’il pensait de cette ligue”.
Après un mois de camp de pré-saison en Arizona, les deux Français ont débuté la saison comme titulaires le 17 avril face aux Red Bulls d’un autre Français, Florian Valot (victoire 2-1). Ils ont ensuite enchaîné par un match nul contre Orlando et une défaite face au Real Salt Lake le 1er mai. Pas de quoi remettre en question leur ambition. “Je viens pour donner le meilleur, découvrir de nouvelles compétitions et gagner”, lâche Rémi Walter qui est heureux d’avoir été rejoint par son compatriote français. “C’est quelqu’un de bien, je suis content qu’il soit là. Ça fait un Français de plus, c’est bien pour la langue et en plus de ça, c’est un bon joueur. Il va nous apporter beaucoup défensivement”. Interrogé en conférence de presse sur ce qu’il compte apporter à l’équipe, Nicolas Isimat-Mirin a quant à lui répondu : “la question est plutôt qu’est-ce que Kansas City va m’apporter? Le challenge! J’adore me challenger, peu importe le pays dans lequel j’évolue. Je veux être le meilleur”.
Tout sourires dans leur nouvelle vie américaine, les deux Français ont connu un parcours assez similaire avec un début de carrière en France, avant de partir jeunes à l’étranger et de jouer en Turquie. S’ils gardent globalement de bons souvenirs de leurs expériences respectives, ils assurent pour l’instant “ne rien regretter de la France” dans une vidéo promotionnelle sur le site du club. “J’adore l’entraîneur (Peter Vermes)”, confie Rémi Walter. “Il nous laisse une totale liberté en dehors du terrain du moment qu’on ne fait pas n’importe quoi. Il nous fait confiance, donc à nous de lui rendre sur le terrain”. “J’aime la manière de s’entraîner ici, avec beaucoup de courses. C’est un football organisé et vraiment intense”, ajoute Nicolas Isimat-Mirin, qui espère comme Rémi Walter s’inscrire dans la durée aux États-Unis. Le défenseur s’est pour l’instant engagé pour deux ans, dont une année en option, quatre ans pour le milieu de terrain dont une en option.