A deux pas de la célèbre maison bleue de Maxime Leforestier, à côté d’un café et d’un fleuriste, Mini-Chic a officiellement ouvert sa boutique en novembre. C’est un nouveau développement dans l’histoire de cette jeune pousse qui vend des vêtements de marques françaises pour enfants.
Après le retour en France de sa partenaire, la co-fondatrice Coralie Tran a été rejointe dans l’aventure par Marie Lamy, une Française installée depuis un an à San Francisco, et qui s’occupe de la communication de la marque: “J’ai eu un coup de foudre pour Mini-Chic. Après avoir travaillé dans une école de commerce et au cours Florent, je n’avais pas forcément envie d’être salariée ou de travailler dans une grosse entreprise, confie Marie Lamy. J’étais plus intéressée dans la naissance d’une start-up, et comme je suis un peu bobo dans ma manière d’élever mon fils, en particulier en ce qui concerne les vêtements de seconde main, Mini-Chic m’a semblé idéal.”
Pour cette première boutique, Mini-Chic s’est associé à Turkish Modern, une marque d’accessoires et de meubles fabriqués en Turquie. A l’origine de Turkish Modern, Seyda Carter et son mari Alexander, un Américain francophone: “J’ai rencontré Coralie en 2007, à Paris. J’ai créé Turkish Modern en 2011, et nous avons commencé à collaborer avec Mini Chic en leur fournissant des chaussures en cuir pour adultes et enfants. Nous avons fait plusieurs pop-up ensemble, et nous avons constaté que nous partagions la même clientèle.”
Mini-Chic et Turkish Modern se partagent deux vitrines, une pour chaque marque. “Le quartier nous a vraiment séduit, car cet emplacement est à la croisée de Mission, Noe et Castro. La rue est passante, et c’est facile de se garer, se réjouit Coralie Tran. Les commerçants du quartier nous ont chaudement accueilli, et les retours sur notre boutique sont très positifs.”