De la meringue légère, de la crème fouettée enrobée de copaux de chocolat noir ou de poudre de spéculoos : voilà les ingrédients du merveilleux, le “cupcake belge” incontournable à Bruxelles et dans les contrées septentrionales de France.
C’est aussi le gâteau star de Ô Merveilleux, la pâtisserie-salon de thé ouverte par Anne-Sophie Diotallevi à New York, dans l’Upper East Side. Cette quadragénaire belge a quitté son travail dans la communication, à Bruxelles, pour ouvrir son enseigne. Outre de délicieux merveilleux de toutes tailles , on y achète aussi des craquelins, des cramiques aux raisins, des choux fourrés à la crème, des speculoos. Ainsi que quelques spécialités françaises – croissants, pains au chocolat. « J’ai aussi commencé à faire des croissants aux amandes, car on me le demandait tout le temps », glisse Anne-Sophie Diotallevi.
Tout est fait sur place. « La pâtisserie est ma passion. En Belgique, j’ai fait des stages chez un pâtissier qui m’a appris à faire le merveilleux de manière professionnelle. C’est aussi un milieu que je connais bien car mon père était propriétaire de restaurants à Louvain.»
Arrivée à New York en août 2012 avec son mari franco-américain et ses deux filles, Anne-Sophie Diotallevi a mis un an pour trouver puis aménager les locaux. L’ambiance rétro-chic et chaleureuse de Ô Merveilleux, tout en jaune et gris (« cela me rappelle le ciel de Belgique »), devrait plaire à la clientèle de l’Upper East Side et aux nombreux francophones du quartier – Ô Merveilleux est à quelques blocs du Lycée Francais.
« Nous faisons un bon démarrage », assure Anne-Sophie Diotallevi. Même si elle est toujours suprise de la manière dont les Américains se sont appropriés son gateau. « Ils n’hésitent pas à les manger avec les doigts, dans la rue, et ce à n’importe quel moment de la journée, meme à 8 heures du matin. Alors qu’en Belgique, le merveilleux se mange avec des couverts, en dessert ou pour le gouter. Bref, il faut s’adapter !»