A l’ombre des platanes de Bryant Park, un champion peut en cacher une autre… Venus pour Dylan Rocher, “le Tiger Woods de la pétanque” ce vendredi, les spectateurs ont eu la surprise de rencontrer la toute jeune retraitée Marion Bartoli.
La gagnante du dernier tournoi de Wimbledon a fait le voyage à New York pour commenter les matchs de l’US Open pour Eurosport. « C’est la première fois de ma vie que je joue aux boules, confie-t-elle.
Sûre de prendre sa retraite, avant d’émettre des doutes ce week-end sur un possible retour, elle a indiqué travailler sur plusieurs projets comme celui de commentatrice pour l’US Open et plus tard pour Roland Garros. « Je veux aussi travailler avec des sponsors pour développer le tennis en France mais aussi me lancer dans des projets d’art et de mode », affirme-t-elle. Un programme bien chargé pour la championne qui donne son pronostic pour l’US Open : « Chez les filles : Serena Williams. Mais c’est plus compliqué chez les hommes ».
Après une démonstration à laquelle la championne a participé, le vrai héros du jour est entré en scène. Objectif: battre son record de boules tirées, avec 100 boules sur 100. A 23 ans, le champion du monde de pétanque détient depuis l’an dernier le record, avec 99 boules tirées sur 100. Mais par la faute d’une boule ratée lors du premier round, le record n’a cette fois pas été battu. « Je suis très content mais c’est dommage de ne pas avoir réussi à 100% », admet-il. La faute à une boule ratée lors du premier round. « C’est dommage, je serai obligé de revenir l’année prochaine », ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Revenir oui, mais pas pour jouer en club. Même s’il dit apprécier de jouer au milieu des gratte-ciel, il n’envisage pas encore de prendre une carte dans l’un des clubs de pétanque new yorkais. « Il n’y a pas assez de concours aux Etats-Unis et c’est un sport qui n’est pas assez pris en considération, explique Dylan Rocher. La pétanque devrait être plus médiatisée, comme la compétition de ce week-end par exemple. Les Américains devraient découvrir ce sport. Pourtant à Bryant Park, les terrains sont souvent pris, les gens aiment la pétanque mais ils n’osent peut-être pas prendre une licence ».
Crédit photo : Astrid Ribois-Verlinde