“J’étais confus, incertain, et j’avais peur de ce que j’avais fait“. Marco Senghor, propriétaire du populaire restaurant africain de Mission Bissap Baobab, a plaidé coupable, jeudi 28 mars, devant un tribunal de San Francisco. Il est accusé d’avoir menti sur ses documents d’immigration au sujet d’un mariage réalisé il y a près de 20 ans.
“Tout d’abord, quelles que soient les circonstances, j’accepte la complète responsabilité des actes criminels que j’ai commis et je m’excuse et regrette profondément d’avoir fait une fausse déclaration aux autorités et d’avoir violé la loi fédérale“, a-t-il expliqué au juge, comme le rapporte le site local Mission Local.
Ce plaider coupable permet au restaurateur franco-sénégalais, arrêté l’an dernier, de se libérer de deux autres chefs d’inculpation qui lui auraient retiré automatiquement sa nationalité américaine voire valu d’être expulsé du territoire.
Le restaurateur, qui a décidé de fermer Bissap Baobab à la fin du mois d’avril pour peut-être mieux l’ouvrir ailleurs, a reconnu avoir menti en 2009 au moment de demander la citoyenneté américaine. À l’époque, il avait indiqué aux autorités américaines avoir vécu avec une femme entre 1999 et 2003. L’assistant du procureur général a affirmé que l’accusé ne connaissait pas cette personne avant leur mariage et n’a pas eu de contact avec elle après la cérémonie.
Marco Senghor devra attendre août pour être fixé sur son sort.