Tout était prêt. Manon Olivon, son mari François-Tanguy et leurs deux enfants s’apprêtaient à quitter la Bretagne pour New York. Après plus d’un an de démarches, ils avaient obtenu leurs visas, trouvé un local en plein cœur de Soho, signé un bail commercial de dix ans et injecté toutes leurs économies - plus de 200.000 dollars - dans ce projet de brasserie française baptisée Chez Fanfan. Le départ était prévu pour fin mars 2025. C’était le projet d’une vie, mûri pendant des années, construit à deux, dans l’enthousiasme comme dans les sacrifices. Mais un week-end d’adieux dans le Sud-Ouest de l...