“J’avais envie d’indépendance et de créativité“. Chef pâtissier, installé à NY depuis 1993, Pascal Goupil ouvre une nouvelle boutique sur la 23ème rue. Après avoir songé à Opéra ou Saint Honoré, autres quartiers parisiens pâtisseries françaises, Pascal opte pour ” Madeleine ” qui « sonne chaleureux et sweet ». Tout a été récupéré de son ancienne demeure parisienne, nous confie Pascal: les disques de Brel et de Piaf sur les murs, le mobilier antique, et même le premier vélo de son fils.
De serrurier à pâtissier
Marié à une New-yorkaise, Pascal Goupil, alors serrurier parisien, quitte Paris et commence une formation au FCI (French Culinary Institute). Il se spécialise dans l’art de la pâtisserie qu’il apprend sur le tas grâce à un premier job sur la 13ème rue.
Il connaît ensuite un réel succès notamment lorsqu’il devient propriétaire du French Oven au Chelsea Market. Pourtant, après quelque temps, Pascal n’est pas complètement satisfait: “Les gens viennent le midi pour manger leur salade ou leur soupe et ne prennent pas le temps d apprécier le moment et encore moins les pâtisseries“. “Je préfère être dans une atmosphère moins tendue et me spécialiser“, ajoute-t-il. De plus, grâce à Madeleine, Pascal peut désormais laisser libre cours à son imagination…
Le café du matin ou la pause déjeuner restent les moments privilégiés pour la pâtisserie, mais le macaron à base d’amande se mange à tout heure. Il devient selon Pascal “un phénomène de mode comme à Paris”. “Certains jours, on peut avoir jusqu’à 25 saveurs différentes de macarons tels que : vin rouge – poivre vert, fleur d’oranger, fraise, citron, réglisse, noix de coco ou encore praliné“. Un conseil, ne vous fiez pas aux couleurs…
Bien sûr, la madeleine est aussi une des spécialités de Pascal Goupil. Originalité de la maison, la madeleine à l’extrait de rose ou à la pistache. Il est également difficile de passer à côté des tartelettes aux fruits, des quiches ou encore du traditionnel croissant aux amandes.
Travail en famille
D’après Pascal, “les clients sont des connaisseurs et savent ce qu’ils cherchent”.
L’été, ses deux enfants, parfaitement bilingues semblent déjà être des experts. Il répondent aux exigences des clients et testent même les nouvelles saveurs pour leur père.
D’ailleurs, Pascal Goupil aime surprendre, notamment lorsqu’il dévoile ses toutes dernières idées comme le macaron au Champagne-pêche, au porto-chocolat blanc ou encore à la purée de rhubarbe !
Les prix : la madeleine varie de 75c a 95c, le macaron est à $2.50, les quiches sont à $5.50 et les mini tartelettes à $1.50.
Pâtisserie Madeleine 128 West 23rd Street (212) 243-2757
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sympa l’article; il donne envie d’aller chez “Madeleine”; d’abord, pour les odeurs à ressentir (à mon avis, avec toutes ses patisseries françaises, on se retrouverait surement comme dans nos boulangeries artisanales où il sentait bon avant même d’y entrer …);
surement aussi pour l’embarras des choix possibles (la gourmandise est un vilain défaut, mais j’assume pleinement …);
et aussi et surtout, pour gouter et réver en dégustant …
Merci au journal pour cet excellent choix d’article.
On en redemande !!!
c pas la bonne adresse
Etant Confiturier j’aimerais bien y mettre mes Confitures dans ce petit magasin,arretons de revé..des Confitures cuites au chaudron
les goupil sont rusés !