“Les Americains ne cesseront jamais de m’étonner. Having sex ou making love? quelle drôle d’idée que de faire une telle distinction pour un acte si simple qui se finit toujours de la même façon. “Avoir du sexe”, je sais pas pour toi Nicolas, mais moi, ça me donne vraiment pas envie”.
“Mais je suis à New York de façon permanente et je ne veux pas rester seul” s’empresse de préciser Bernard, célibataire de 35 ans que je vois maintenant depuis quelques semaines. “Je veux donner une chance à notre couple, mais nos relations sexuelles doivent me rendre plus heureux et plus serein. J’en arrive même à douter de moi”. Il serait facile de juste sourire quand il fait l’étalage des soucis qu’il rencontre dès qu’il se retrouve en la charmante compagnie de Jane, une Américaine qu’il a rencontrée il y a 3 mois.
Pourtant, c’est un réel problème auxquels beaucoup d’entre nous, Français immigrés de New York, se retrouvent confrontés: une cour, veritable jeu de piste qui peut durer des semaines, des ébats trop mécaniques, froids voire calculés qui parfois nous font rougir, des règles hygiéniques hors tempo comme la course a la douche immédiatement après l’amour suivi d’un brossage de dents en bonne et due forme. Et pour finir ce classement officieux qui est de se retrouver, perplexe, dans la catégorie “having sex” ou bien, rassurés, dans celle bien plus glorieuse qu’est “making love”.
En règle générale, il est difficile pour les Americains de faire la différence entre érotisme et pornographie, entre ce que l’on dévoile à peine et le “bam bam thank you mam”. Si l’on ajoute à cela, la religion, le sens du péché et la culpabilité qui l’accompagne, l’acte sexuel est alors un acte bon c’est vrai, mais sale avant tout… so let’s have sex! Dès qu’une relation devient plus sérieuse, on est soudainement “upgradé” au statut de “making love”.
Quelles sont les options de Bernard? S’adapter et petit à petit lui faire découvrir d’autres plaisirs, ou tout simplement tourner les talons et retourner en territoire connu. Aux dernières nouvelles, leur couple a assimilé les différences et tient bien la route. Juste un petit problème vient d’émerger… plus ils avancent dans leur relation plus elle devient prude au lit. Quand il lui a demandé pourquoi, elle a répondu “tu es mon boyfriend maintenant, je ne vais tout de même plus me comporter comme une dévergondée!”
Posez moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y repondrai dans cette rubrique.
Pour en savoir plus sur Nicolas Serres-Cousiné, lire le portrait publié par French Morning ici..
0 Responses
Un tres bon article…meme vivant en Europe on note la diference culturelles des americains pensent vraiment tres different…etant epousez avec un Allemand la maniere et comprehension de sex en soit et totalement diferent.
un article de profonde verite
Zurich-Suisse
Super article, tellement il y a de spontanéité et de vérité dans cet article. J’habite près de Versailles (France) et me passionne pour la vie des Français qui on étés conquis par NY.
Nicolas semble déchiffrer pour nous et écrire clairement ce qu’avec un peu de pudeur nous n’aurions oser dire.
On reconnais dans cet article un point de vue très éclairé et donne envie aux français d’essayer ce qu’ils ne connaissent pas outre-atlantique, l’inconnu pouvant émouvoir au même stade que l’interdit!
Voilà ma curiosité mise à vif et ne manquerais pas de lire la suite de ces articles passionnants dès qu’une suite sera donnée.
Et pourquoi les Français ne se dévoileraient ils pas eux aussi?
Pascal.C Versailles/France
texte pour l’instant édité pour avoir l’avis de Zeerrouck avec qui je déjeune ce midi..
fan complet , je me délecte à l’avance !
la traule
ps: la parisian pala attitude progresse bien..la semaine derniére premier tournoi des palaoistes violets ….and teh winner is …bien sur la doublette PELOriton – Gégé denamur qui bat la trole et ben en finale ( photos à venir )
c’est drôle j’ai entendu parler de life coach il y a très peu de temps et grâce à votre article je cible mieux ce métier!Je vous lirai donc avec plaisir tous les mois..et qui c’est peut être aurais-je l’occasion de travailler avec vous!
L’amour made in USA est- il vraiment vécu differement? L’ américain serait-il plus technique ? Mécanique ? Consommateur?Pornographe?
Mais où sont donc nos sentiments ? J’ose espérer que l’acte sexuel reste spontané quelque soit ses frontières. Sans calculs , règles , alchimie des corps et des odeurs qui fait que faire l’amour est un acte unique propre à chacun et sans mode d’emploi !Merci ,Nicolas d’ouvrir ce débat que je vais donc suivre tous les mois . A bientôt .
Quelles définitions et différences donnez-vous à la pornographie , l’érotisme et l’ amour ??? Ou se situe la frontière ? Peut- on trouver ailleurs qu’en soi une réponse ? Je pense que chacun détient sa vérité .Un live coach peut sans doute nous aider à trouver la (notre) bonne réponse qui nous aidera enfin à être heureux et épanoui sexuellement .
Merci à Nicos d’oser aborder un sujet aussi pointu que la sexualité dans le couple!Que ce soit aux Etats-Unis d’Amérique ou ailleurs, nous avons tous nos peurs et nos idées préconsues, alors pourquoi ne pas en parler en toute simplicité et enfin nous libérer.
Il me tarde de lire le prochain article.
Quel sujet passionnant Nicolas à choisi ! En italien on dit: “Tutto il mondo è paese” ce qui veut dire que c’est partout pareil dans le monde, à quelques exceptions près ! Bravo pour le sujet, très instructif et intéressant !
Quel superbe article ! Comment rendre les choses qui nous paraissent compliquées aussi simples telles que nous les présentent Nicolas ? Pourquoi le sexe doit-il rendre nos relations si compliqués ? alors qu’il est par définition “naturel” sinon nous existerions pas. Pouquoi le sexe est-il si tabous dans la société américaine qui est très permissive par ailleurs ? Mais la société n’est elle pas le reflet de l’être humain : “pleine de contradictions” ?
Alors si un life coach arrive à fluidifier nos relations en les rendant plus simples, alors vraiment, l’expérience mérite d’être tentée et, pourquoi pas avec ce Nicolas qui présente visiblement de sérieuses qualités.
Le mental et le sex ne font guere bon menage. Les Americains rationalisent toutes choses, et meme ce qui se passe sous le nombril. Ils manifestent un deficit organique lors qu’il s’agit des relations humaines. J’aurais aime que Nicolas parle du ‘first date’ une prochaine fois; combien les Americains attachent tant d’importance a ce premier rendez vous qui les deprivent de toutes chaleurs humaines, que l’on valorise tant en Europe.