Il ne l’avoue pas en ces termes, mais Ludovic Rassat attend l’hiver avec une certaine impatience. Non pas pour sa neige, qui peut être abondante à Philadelphie et qui fait la joie de ses 3 enfants. Mais pour ses vagues de froid et ses nez qui coulent: l’hiver lance la saison de la grippe, et, par conséquent, celle des ventes de l’Oscilococcinum, le produit phare des laboratoires Boiron. « Comme en France, ce médicament marche très bien aux États-Unis, il représente 30 à 40% de notre chiffre d’affaires (43,46 millions d’euros l’an dernier) », explique le PDG de Boiron USA. Une activité saisonnière pas facile à gérer: l’apparition des grands froids n’est jamais à date fixe et, le 31 décembre, c’est la clôture des comptes… pas étonnant que le groupe cherche à se « désaisonnaliser le plus possible ».
Quand il est arrivé en Pennsylvanie, il y a 10 ans, pour être contrôleur de gestion au siège de la filiale américaine, Ludovic Rassat ne connaissait pas grand chose à l’homéopathie. Il avait à peine 30 ans. Aux côtés du boss de l’époque, Thierry Boiron, fils de l’un des deux frères fondateurs des laboratoires français, il a découvert une société familiale très à l’écoute du personnel et sans hiérarchie établie, esprit d’entreprise bien différent de celui des grands groupes pour lesquels il avait travaillé jusque là (Alstom et Deloitte) et «un peu déstabilisant au début», confie le Lyonnais. Il découvre également un pays très en retard dans le secteur homéopathique. «Cette différence entre la France et les États-Unis réside dans l’éducation des acteurs » explique Ludovic Rassat, qui a succédé, en 2006, à Thierry Boiron, parti prendre la Direction Générale du groupe. « Dans l’Hexagone, les laboratoires ont un rôle actif de formation auprès des médecins et des pharmaciens. » Boiron USA soutient en partie le CEDH (Center for Education and Development of clinical Homeopathy), un organisme de formation indépendant qui forme 100 à 150 médecins par an sur les… 700.000 que comptent les États-Unis.
Les opposants et sceptiques sont encore nombreux et évoquent un effet placebo de l’homéopathie. « Les substances naturelles entrant dans la composition de nos médicaments sont à des doses tellement micro qu’on ne les détecte pas cliniquement. Or les études sont là pour le prouver: les résultats sont réels sur les patients traités à l’homéopathie par rapport à ceux soignés aux placebos », répond Ludovic Rassat. Avant d’ajouter: « Les conditions de marché aux États-Unis, aujourd’hui, sont celles de l’Europe il y a 20 ans! Cette vague du respect du corps débute seulement maintenant. Et la population vieillissant, la demande en anti-douleurs, sans effets secondaires, augmente ».
Aux États-Unis, Boiron commercialise une vingtaine de médicaments sous marque (Oscillococcinum, Arnicare, Coldcalm, Chestal, Camilia…) et environ 80 médicaments homéopathiques appelés “à nom commun”, ces tubes de granules sans nom particulier, chacun pouvant être prescrit pour des maux différents. Ils sont encore peu nombreux sur les rayons des grandes surfaces. « En France, on peut introduire un nouveau médicament progressivement, de pharmacie en pharmacie. Ici, c’est d’un coup 8.000 pharmacies et il faut réaliser 1 million de $ de ventes la première année, sinon c’est considéré comme un échec. ». Ce qui fut le cas d’Arnicare il y a 3 ans. L’anti “bleu”, bien connu des parents français, ne sera lancé dans les grandes chaînes (Walgreens) que le mois prochain, alors qu’il est le produit des laboratoires français le plus vendu après l’Oscilococcinum dans les magasins spécialisés.
La filiale américaine représente moins de 10% du chiffre d’affaires du leader européen de l’homéopathie et entend bien grossir encore. Elle multiplie les campagnes de publicité et les distributions d’échantillons, notamment auprès des célébrités de Hollywood, qui sont “libres” d’en vanter, ou non, les mérites. “Libres”, selon les termes d’un contrat très spécifique d’une durée d’un an, sans équivalent en Europe. « Toutes les grandes villes sont de gros marchés pour nous, Los Angeles particulièrement ». Au lieu de poser avec le dernier sac Vuitton, les stars du Golden Globe s’affichent avec des boîtes d’Osciloccoccinum. Une homeo touch made in France!
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J’ai 60 ans, j’ai connu l’époque où ma famille ne se soignait principalement avec les plantes que “damme Nature nous offre avec générosité . J’ai vu des bronchites chroniques, des pneumonies, des rhumes etc. guéries par l’utilisation de ces plantes; les gens doivent comprendre que le phénomène “homéopathie” est la résultante d’un travail de plusieurs décennies pour pouvoir extraire par des méthodes proches de la distillation les différents éléments de ces plantes en plusieurs dosages jusqu’à arriver à des dosages infinitésimaux qui gardent toujours les traces des principes actifs de ces plantes, et cela guérit, je peux l’affirmer car j’en fais usage depuis 11 ans et j’ai pu régler les différents problèmes que j’avais . Les très fortes douleurs que j’ai depuis que j’ai été opérée ( il y a 4 mois ) ont disparues gâce à ces granules que je prends 2 fois par jour; si je décale par oubli une prise de ces granules, la douleur réapparait; sitôt que je répare l’oubli la douleur s’en va comme par miracle ( les douleurs que j’ai ,devraient diparaître entre 6 à 12 mois). Je suis sur surveillance médicale constante. j’ai différentes granules pour les hématomes, les allergies, pour les rhynopharyngites ( toujours quand c’est nécessaire, car comme les médicaments traditionnels, pas d’abus); C’est mon expèrience et du plus loin que je me rappelle je me disais:” s’il existait l’équivalent des plantes en conditionnement plus pratique, qu’est-ce que se serait chouette”, et j’ai connu ce temps grâce à des chercheurs qui se sont battus pour créer et faire reconnaître les soins par l’homéopathie .En France, l’homéopathie est reconnue d’utilité publique et est remboursée par la Sécurité Sociale depuis 2 ans car moins cher, sans effet secondaire, facilement transportable mais compliqué pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête car il faut avoir la patience de bien les associer et ne pas les mélanger entr’eux . Faites une expèrience avec quelques réfractaires en leur confiant “l’arnica montana CH9 ” contre les coups, hématomes; avec 5 granules tout de suite après le coup ( à renouveller 10,15 mns après si choc trop fort) . Les parents d’enfants turbulents(2granules pour les plus jeunes), les bricoleurs, les professionnels de la débrouille seront heureux d’avoir ce médicament “miracle” car très vite la douleur s’estompe et le “bleu” diminue, même sur une bosse ouverte ( par exemple) . De plus les prix sont abordables, 1,01€ , 1,80€ selon si c’est un petit tube ou pas. Je suis à fond pour leur utilisation (sous surveillance médicale); j’ai réussi à convaincre des proches, des amis, et même des personnes âgées qui se plaignaient des effets secondaires des médicaments classiques.En FRance la bataille est gagnée, j’ai mêmes réussi à convaincre “mes” pharmaciennes qui n’y connaissaient rien, elles ont dû se renseigner pour pouvoir me servir; certaines y sont venues et la pharmacie maintenant a un rayon réservé à l’homéopathie . Vous voyer vous avez un supporter en Métropole.
Ici, on est des des fans des produits homeopatiques de Boiron et on fait notre part de micro marketing … C’est super de voir la presence des produits augmenter comme elle l’a fait depuis les trois dernieres annees. Felicitations a l’equipe et continuez avec votre travail: l’homeopathie est une options tellement plus seduisante que les mediacaments traditionnaux dans 80% des occasions, particulierement pour les enfants pour limiter l’utilisation et la resistance aux antibiotiques…
Merci encore de votre contribution
« Les substances naturelles entrant dans la composition de nos médicaments sont à des doses tellement micro qu’on ne les détecte pas cliniquement.
Tu m’étonnes. Le produit est tellement dilué qu’il est statistiquement impossible que plus d’un médicament homéopathique sur des milliards possède la molécule active en question.
On arrive à manipuler des atomes un par un mais on ne serait pas capable de détecter une molécule. Difficile à croire.
Or les études sont là pour le prouver: les résultats sont réels sur les patients traités à l’homéopathie par rapport à ceux soignés aux placebos », répond Ludovic Rassat.
Une affirmation bien facile. Un lien internet vers cette étude ? Menée par qui ? Par les laboratoires Boiron au hasard ? Dans quel condition ? etc.