D’une usine désafectée, il a fait un des centres culturels trendy de Brooklyn. En créant l’Invisbile Dog il y a quatre ans, Lucien Zayan, fraîchement débarqué de Marseille, avait un rêve: devenir un “entrepreneur culturel” à l’Américaine.
Le pari est réussi: la location des studios d’artistes et des espaces (pour expos, tournages, spectacles) permet à l’ensemble d’atteindre l’équilibre. Mais, explique Lucien Zayan, il nous faut maintenant passer à une autre étape, produire plus de spectacles originaux, offrir plus de résidences d’artistes”. Et pour cela, une seule solution, recourir au bon vieux “fund-raising” à l’américaine. “Jusqu’à maintenant, dit-il, nous n’avions que de très petites sommes à investir dans la production”.
La reconnaissance de plusieurs grands du milieu de l’art, comme la Fondation Robert Rauschenberg, qui a contacté l’Invisible Dog pour l’encourager à déposer une demande de bourse, a convaincu Lucien Zayan de franchir le pas. Il se lance donc, sur le site Kickstarter. Objectif: lever 25.000 dollars en un mois pour financer la cinquième saison de l’Invisible Dog.
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