Murs de béton, sièges en métal et décor minimaliste. A première vue, Hôtel Particulier n’est pas l’endroit cosy qu’évoque son nom.
Derrière ses allures de blockhaus amélioré se cache en réalité une galerie-café, qui vient d’ouvrir ses portes à côté de Hudson Square. Sa propriétaire, Frédérique Thiollet, a voulu reproduire dans cette ancienne imprimerie aux murs en partie repeints en blanc, les salons d’art du XVIIIe siècle, où idées et œuvres d’arts s’exposaient. “Je veux raviver la culture de café et l’art de la conversation“, explique-t-elle.
Cela fait vingt ans qu’elle arpente les rues new-yorkaises. Arrivée à 19 ans, elle décide de ne plus repartir et s’investit dans le business et la vente. Finalement, elle repasse par Paris pour obtenir un diplôme d’architecture d’intérieur et de design.
A l’image de son parcours personnel, Frédérique Thiollet défend une approche multidisciplinaire. Outre un magasin, Hôtel Particulier comporte une galerie où sont montrés des travaux d’art contemporain – “J’apprécie l’art de manière viscérale” -, mais aussi un “salon” qui fait office de café et de lieu de rassemblement. C’est dans cet endroit que se tiennent, tous les dimanches, les “Low Tea High Conversation”, sorte de “date” intello pendant lequel deux personnes qui ne se connaissent pas discutent de sujets inscrits sur un “Menu de conversation”, autour d’une tasse de thé.
“Je ne souhaite pas avoir de spectateur passif, raconte Frédérique Thiollet. Les Américains ne prennent pas le temps, alors on les convainc. Lorsqu’ils commandent un café à emporter, je leur demande s’ils sont sur de ne pas avoir dix minutes à passer à l’intérieur. Et bien souvent, ils s’installent et prennent le temps de prendre le temps.“
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Chouette. Je vais y aller …