Le New York Times l’a qualifié comme “l’un des artistes européens les plus admirés (…) de sa génération“. Pierre Huyghe a fait ses études à l’Ecole des arts décoratifs de Paris. Tantôt architecte, tantôt designer ou plasticien, l’artiste a raflé de nombreux prix durant sa carrière. Il fut notamment le premier Français à obtenir le prix Hugo Boss, décerné par le prestigieux Metropolitan Museum of Art de New York. En 2010, il fut sacré, encore aux Etats-Unis, comme l’artiste contemporain de l’année.
L’artiste, encore peu connu du grand public, conçoit ses expositions comme un univers à part entière. Il filme, peint, détourne les objets, les lieux, les êtres vivants même parfois, jusqu’à créer un tout organique. Dans cette exposition – une rétrospective sur ses vingt années de carrière – il interroge notre rapport au temps et la limite floue entre réel et fiction, avec par exemple une statue dont la tête est recouverte par un essaim d’abeille, ou un chien à pattes roses.
L’exposition peut sembler au premier abord réservée aux initiés, car trop conceptuelle. Mais ses précédents au Centre Pompidou prouvent le contraire. Le travail de Pierre Huyghe ne sera à Los Angeles que jusqu’au 22 février.