L’art contemporain, et en particulier la photographie, traduisent souvent le désir empreint de mélancolie de retrouver une époque révolue. La puissance des médias, la révolution internet, autant de données qui font du monde actuel un espace en mouvement constant dans lequel les souvenirs s’évanouissent. De nombreux artistes se sont intéressés au passé à travers leurs œuvres, hantées par les souvenirs fantomatiques de ceux qui nous ont quittés. Grâce à des techniques anciennes, les photographies semblent poursuivies par un original perdu ou lointain, des images fantasmagoriques, des icônes morbides du passé telles que des ruines et des paysages apocalyptiques.
L’exposition explore différents thèmes. Une première partie est consacrée au rôle des archives dans la mémoire collective et l’obsession personnelle. Puis, des œuvres reflétant le passage du temps, l’Histoire, sur le paysage et l’architecture. Cette partie s’intéresse donc à l’essence même de la photographie : la captation d’instant éphémères. On trouve ensuite une série d’œuvres traduisant les traumatismes de la société, gonflés ou altérés par les médias, toujours plus puissants. Les Françaises Annette Messager, Gina Pane ou encore Sophie Calle, dont certaines œuvres sont exposées, ont aussi utilisé la photographie pour prouver des instants de vie ou reconstituer le passé.
Le Guggenheim propose notamment, dans le cadre de cette exposition, un programme reservé aux familles tous les dimanches entre 13 et 16h. Les enfants de 3 à 10 ans sont invités à découvrir l’exposition grâce à des projets créatifs et interactifs animés par les éducateurs du musée.
Plus d’information sur cette exposition: guggenheim.org
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