"Les Merveilleux de Fred": un ch'ti vient régaler New York

"Les Merveilleux de Fred": un ch'ti vient régaler New York

Par FM / Le 8 janvier 2015 / Restaurants

A quelques jours de l’ouverture, Frédéric Vaucamps ne comprenait toujours pas comment marchait son nouveau four américain. Il faut dire que ce ch’ti d’origine importe sa boutique « Les Merveilleux de Fred » pour la toute première fois aux Etats-Unis. Les portes ouvriront officiellement le vendredi 9 janvier.
C’est au coeur du West Village que les Merveilleux cuiront bien sagement en attendant d’être dévorés. Frédéric Vaucamps a choisi ce quartier dès le premier jour où il s’y est promené. « Je logeais dans un hôtel à côté, dit-il, et j’ai adoré ce coin« .
Avant d’arriver dans la Grosse Pomme, Frédéric Vaucamps a du gravir les échelons un à un. Il commence à faire des gâteaux dans la cuisine familiale, à 8 ans. « C’était une vocation« , transmise par son frère, lui aussi pâtissier. Celui qui se décrit lui-même comme « un passionné » commence à 14 ans un apprentissage en pâtisserie, à Lille.
A seulement 19 ans, il se met à son compte : « trop jeune, je faisais plein de bêtises, mais bon, elles m’ont permis d’être  au point aujourd’hui« . Ne se laissant pas abattre pour autant, il crée une nouvelle boutique trois ans plus tard. « Le Merveilleux commence à y prendre une place importante, explique Frédéric Vaucamps. Cent Merveilleux, pour dix autres gâteaux« .
Cette petite douceur meringuée, aujourd’hui déclinée par le pâtissier en une multitude de couleurs et de parfums, vient elle aussi du « Nord ». Ce qui prend tout son sens quand on sait que, parole de spécialiste, « c’est un gâteau qui fond très vite quand il fait chaud, et ça ne donne pas franchement envie d’en manger« .
Petit à petit, tous les autres gâteaux disparaissent des vitrines de Frédéric Vaucamps. Jusqu’en 1996, où ce dernier ouvre sa toute première boutique intitulée « Les Merveilleux de Fred« , entièrement dédiée à ce petit plaisir sucré. Beaucoup d’autres suivront, avec toujours la même décoration, la même devanture, la même fresque, et même, confie le pâtissier , »le même lustre« . Après une deuxième boutique à Lille, il en ouvre six à Paris, deux en Belgique et deux au Royaume-Uni.
Et le voilà désormais parti à la conquête des Etats-Unis (puis prochainement, de Dubaï et Genève). Dans chaque grande ville, il nomme un associé. « Je leur apprends tout ce que je sais, et eux forment leur équipe. Je viens pour chaque ouverture aussi« . A New York, c’est un franco-belge qui sera chargé de faire tourner la boutique. Ce dernier « adorait le produit« , et, voyant son succès en France, il a lui-même demandé à Frédéric Vaucamps de venir s’expatrier dans la Grosse Pomme.
Frédéric Vaucamps, lui, rentrera bientôt dans son enseigne du Vieux Lille, « la seule sans associé« . Son planning bien chargé, sa femme enceinte et ses bientôt quatre enfants l’y attendent bien sagement.

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