Les French lovers font leur grand retour cette semaine. La romance entre l’actrice Mary-Kate Olsen et Olivier Sarkozy, directeur du groupe Carlyle et (surtout) demi-frère de l’ancien Président de la République fait jaser les journaux français. Les médias américains s’en délectent. Pour le New York Magazine, la presse française se lâche sur cette histoire people et se montre très « donneuse de leçon ». Le magazine américain a traduit « pour le plaisir » de ses lecteurs, un passage savoureux trouvé dans Voici : « L’âge ? Peu importe, 17 ans de différence, on voit ça tous les jours. Le vrai problème, c’est que le banquier mesure 1 mètre 82 et elle, seulement 1 mètre 50. (…) La blonde ne mesure que 5 centimètres de plus que la fille d’Olivier, la petite Margot, qui a 9 ans et demi… Esthétiquement, c’est comme si Adriana Karembeu sortait avec un nain de Fort Boyard. » De son côté, le New York Post s’amuse de la réaction du magazine Elle : « Seule l’histoire nous dira si cette relation va durer, mais une chose est sûre, Olivier Sarkozy a fait sa petite entrée dans le club des French Lovers.» « ‘Elle’ décrit Olivier comme une version ‘plus jeune, plus grande et plus bronzée’ de son célèbre demi-frère, et évoque une dynastie de lovers qui a commencé avec leur père, un aristocrate hongrois qui a séduit sa nourrice à l’âge de onze ans», poursuit le tabloïd. Là où les Américains se contentent de suivre les déboires amoureux de la jeune star, la presse française se montre bien incisive.
Après le scandale DSK, la boisson DSK
Il fallait oser, deux Français l’ont fait. Des entrepreneurs de Guéret, dans la Creuse, lancent une boisson aux vertus aphrodisiaques. « Son nom ? DSK, bien sûr », glisse le site d’informations Business Insider. DSK, trois initiales pour Drink Safran Kiwi, un breuvage « 100% naturel, à base de kiwis bio de l’Adour, de sirop de canne bio, sans colorant ni conservateur ». « Si de nombreuses personnes peuvent trouver ce clin d’oeil amusant, l’ex-chef du FMI (…) ne devrait pas trouver matière à rire », pointe le Huffington Post. Dix mille bouteilles seront bientôt commercialisées et vendues 16 euros les six unités. En plus des vertus aphrodisiaques, les deux entrepreneurs affirment que leur boisson simule les fonctions respiratoires, fonctionne comme antidépresseur, anti-oxydant et vous sortira même des pires gueules de bois. Mais « quelques soient les avantages ou les bénéfices, DSK devrait se retenir d’en acheter un pack de six », glisse le Huffington Post.
François Hollande a rendu les Français “burgerophiles”
« Mais oui, les Français aiment le burger ». Le titre de Forbes sonne comme une petite victoire américaine sur les Français si gourmets. Selon une enquête publiée le 17 juillet par le cabinet NPD, un Français se délecte en moyenne de 14 hamburgers par an, ce qui les classe au deuxième rang des plus gros adeptes européens derrière les Britanniques (17 unités). Nous sommes encore loin des 150 hamburgers en moyenne engloutis par chaque Américain en un an. Mais avec l’explosion de 17% de consommation de ces sandwichs dans les restaurants français, les médias américains trouvent une forme de reconnaissance. « Le hamburger a dépassé son statut de ‘fast food’ en France, pour apparaître dans les menus des brasseries et des restaurants traditionnels », se réjouit Forbes, évoquant un restaurant trois étoiles parisien qui propose un burger-frites pour 42€. «Il n’y a pas si longtemps, n’importe quel Français un minimum sophistiqué aurait préféré mourir que d’être surpris entrain de commander un hamburger», ironise le magazine. Une raison à ce revirement : «Durant sa campagne présidentielle, il y a quelques mois, François Hollande a admis être ‘burgerophile’», se souvient le journal. «Le pays embrasse à présent l’humble burger, si emblématique de l’hégémonie culturelle américaine. » En plus d’être à la mode, le burger, moins onéreux, apparaît comme une bonne alternative sur l’échelle qualité-prix pour les porte-monnaie en crise. A condition d’oublier la version à 42€.
Ces incorrigibles fumeurs
Sortis du restaurant, les Français allumeront souvent une cigarette. Et jetteront leur mégot dans la rue. Une habitude qui agace le New York Times. Faute de réussir à faire baisser la consommation de nos compatriotes (près de 30% des Français fument), Paris s’attaque au fléau des mégots. Les Français n’ont plus le droit de fumer dans les lieux publics depuis quatre ans. Conséquence, «les Parisiens ont désormais peu de scrupules à jeter leurs mégots de cigarettes dans les rues et les caniveaux», pointe le quotidien. «Se balader à travers les rues de Paris un matin, au cours du weekend, c’est un peu comme marcher dans un cendrier», regrette-t-il. Les Parisiens produiraient 350 tonnes de mégots chaque année, dont la majorité jetée dans la nature. Le journal revient sur les différents programmes instaurés par la mairie de Paris. L’amende de 35 euros encourue par les fauteurs, « mais rarement appliquée », les pièces de métal disposées près des poubelles pour que les fumeurs y écrasent leur cigarette avant de la jeter, mais « les plaquettes ont vite disparu, volées et revendues pour leur métal ». La mairie de Paris n’a pas dit son dernier mot : oubliez le métal, de nouveaux « éteignoirs » à cigarettes, en plastique, sont à l’essai. « Un jour, peut être, les Parisiens s’occuperont de leurs mégots de manière plus responsable », avance la journaliste du New York Times, peu convaincue par les jeunes rencontrés devant un bar, dans le Marais. «Une douzaine d’hommes fumaient à moins d’un mètre d’une poubelle dotée d’un ‘éteignoir’ », raconte Elvire Camus, « aucun ne l’avait remarqué. Le trottoir était plein de mégots». Interrogé sur ce paradoxe, un Parisien lui a répondu : «C’est ça, Paris !».