Ils ronchonnent souvent, et pourtant, trois Français sur quatre se disent heureux au travail, selon le 7e baromètre du bonheur au travail réalisé par l’institut de sondage Opinion Way en octobre 2011. C’est bien plus que leurs homologues américains. Selon les résultats de la dernière étude “What’s working” menée (en octobre 2011 également) par le cabinet américain de conseil en ressources humaines, Mercer, seulement un salarié américain sur deux est heureux dans son entreprise.
Américains comme Français classent le salaire comme élément le plus important dans leur travail. Mais les Américains ne sont plus que 53 % à en être satisfaits (58% en 2005). Résultat quasi similaire en France, où 54% de salariés jugent être suffisamment rémunérés (même résultat en 2005).
La tâche effectuée se place en 3e élément le plus important pour les Américains (après le salaire et le plan de retraite). 79 % aiment leur emploi (84 % en 2005). 70 % des salariés français apprécient leurs taches quotidiennes au bureau (2e élément le plus important pour les Français, après le salaire et avant les avantages sociaux).
Et pourtant, l’engagement des salariés envers leur entreprise est en chute libre. 32 % des salariés américains songent en ce moment sérieusement à quitter leur emploi (contre 23 % en 2005, avant la crise). Les salariés français aussi, n’ont jamais eu autant envie de quitter leur entreprise. 30 % des Français pensent donner leur démission (19 % en 2005).
Alors pour éviter la morosité, on se sert les coudes. La majorité des Français heureux au travail (76%) attribuent leur bien-être à leurs collègues.
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