Cela s’est passé juste avant le second tour de l’élection présidentielle. Une équipe de cyberpirates s’est introduite dans les ordinateurs de proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy récupérant des notes secrètes sur des disques durs et des plans stratégiques. Le pire : l’attaque extrêmement sophistiquée proviendrait… du gouvernement américain. C’est le magazine l’Express qui révèle l’information.
Le code, décrypté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, cyberpompier de l’Etat, ressemble à « Flame », un ver « extrêmement puissant » développé par une équipe américano-israélienne pour cibler les pays du Moyen-Orient (Egypte et Iran notamment). Les deux Etats avaient déjà collaboré en 2010 sur l’élaboration du virus Stuxnet. L’attaque contre l’Elysée aurait paralysé le réseau informatique du palais pendant plusieurs jours.
Les ordinateurs de l’entourage direct de Nicolas Sarkozy ont été affectés, dont celui de Xavier Musca, secrétaire général de l’Elysée. L’ordinateur du président n’aurait pas été touché car « il ne possédait pas de PC » selon le magazine.
« Vous pouvez être en très bons termes avec un “pays ami” et vouloir, en même temps, vous assurer de son soutien indéfectible, surtout dans une période de transition politique », note un proche du dossier, cité par l’Express. La Secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure Janet Napolitano n’a ni confirmé ni infirmé l’information.
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Faut vraiment ne pas être futé, pour rester poli, pour accéder à un site stratégique en passant par un lien Facebook…