Comment déclarer sa flamme en se jetant à l’eau, voilà une métaphore singulière que la réalisatrice franco-islandaise Solveig Anspach, disparue en 2015, est parvenue à illustrer avec brio.
«L’effet aquatique», qui sera projeté le dimanche 19 août dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française d’Austin à l’AFS, est le dernier film d’une trilogie entamée en 2006 avec «Back Soon», suivi de «Queen of Montreuil» quelques années plus tard.
Récompensé par le César du meilleur scénario original en 2016 au Festival de Cannes, ce film posthume met en scène Samir (Samir Guesmi), un grutier qui s’éprend d’Agathe, (Florence Loiret-Caille), une maître-nageuse. Pour se rapprocher de l’élue de son coeur, Samir décide de prendre des leçons de natation alors qu’il sait parfaitement nager. Agathe, qui déteste les menteurs, découvre rapidement le subterfuge. S’en suit une comédie romantique pleine de rebondissements qui reflète parfaitement l’humour et l’effronterie qui faisaient la réputation de Solveig Anspach.