Après deux décennies passées à photographier de nombreuses stars du show biz comme Claude François, Jean Lebreton a choisi de dédier son talent à une autre forme d’art.
D’abord iconographe pour la revue Stéphanie, cet artiste est rapidement devenu le photographe de toute une génération de chanteurs. Alors qu’il se consacre à l’élaboration de pochettes de CDs et de posters pour d’illustres artistes comme Alain Souchon, Laurent Voulzy, Maxime Le Forestier ou encore Henri Salvador, il décide de changer de vie. Après avoir effectué de nombreux reportages et parcouru le monde, l’artiste se lance dans la photographie encaustique (procédé artistique ancestral datant du IVème siècle avant J.C. qui consiste à utiliser de la cire d’abeille chaude comme peinture).
Ce procédé est “plus proche de la peinture que d’une photo classique , [il] me parait plus abouti pour s’évader de la réalité du cliché quotidien, figé, net et bien cadré, pour devenir une image abstraite « texturée » allant du translucide au foncé et tendant vers l’irréel“, souligne l’artiste. L’originalité de Jean Lebreton consiste en sa démarche: il applique la cire d’abeille – pigmentée ou non – sur ses photos préalablement développées sur du bois.
L’exposition de Jean Lebreton, “A World Often Far Too Real”, est à voir à l’Ozaneaux ArtSpace du 21 novembre au 9 décembre. Le vernissage aura lieu quant à lui le 21 novembre de 18h à 21h avec, troisième jeudi du mois de novembre oblige, une dégustation de Beaujolais Nouveau.
Crédits : Jean Lebreton