A Los Angeles, le théâtre Raymond Kabbaz ne met pas que les courts-métrages et la francophonie à l’honneur, mais tout un panel du septième art tricolore. Un festival dédié aux films d’animation français pour adultes, en partenariat avec ELMA (European Languages and Movies in America), aura lieu jeudi 28 octobre. Il pourra être suivi sur place ($15) ou en ligne de chez vous ($12).
Présentée à l’occasion de la Journée internationale de l’animation, la sélection du théâtre du Lycée français offre une palette de huit films (assortis de sous-titres en anglais) démontrant une virtuosité technique assortie d’une narration habile.
La soirée débutera avec « Le monde en soi » (« The World Within ») de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck qui suit une jeune peintre en train de préparer sa première exposition. Elle va sombrer dans un chaos hallucinatoire jusqu’à devoir se reconstruire à travers la peinture dans une clinique.
Puis, sera projeté « Sous la peau, l’écorce » (« Under the skin, the Bark ») de Franck Dion, la rencontre d’un personnage peu inspirant avec son auteur peu inspiré. « Y’a bon ? » (« D’ats real good ? »), réalisé par Marc Faye, raconte le quotidien troublé de Louise et de sa famille par un projet de loi sur les bienfaits de la colonisation française.
« Mon ami qui brille dans la nuit » (« My friend who Shines in the Night »), de Jawed Boudaoud, Simon Cadilhac, Grégoire de Bernouis et Hélène Ledevin, sera le dernier film avant l’entracte. Ou comment Arthur vient en aide à un fantôme qui a perdu la mémoire.
A l’entracte, vous pourrez débriefer sur les premiers films autour d’un verre de vin et d’une assiette de fromages.
Suivra « Précieux » (« Precious »), le film de Paul Mas, qui narre l’amitié entre Julie, isolée dans son école, et Émile, un enfant autiste qui débarque. Puis, sera projeté « Absence » de Marc Héricher. Le film s’intéresse au tourbillon médiatique grotesque entraîné par le sort d’un SDF figé à quatre pattes.
« Folie douce, folie dure » (« Sweet madness, hard madness ») de Marine Laclotte amènera le spectateur dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques, à la rencontre de personnes hors normes.
La soirée se clôturera par « Asmahan La Diva », réalisé par Chloé Mazlo, l’histoire de la diva et princesse égyptienne Asmahan qui, malgré sa courte vie, a enchaîné les péripéties : mariages, gloire, espionnage, amants, alcool, poker, suicides, meurtres et scandales.