Depuis le 8 janvier, les Américains qui n’ont pas de visa de travail ou de statut de résidents au Royaume-Uni doivent obtenir une autorisation de voyage électronique (ETA) pour se rendre sur place, même pour y transiter seulement. Pour les Français, cette mesure sera appliquée à partir d’avril.
La mise en place de l’ETA, qui concerne tous les autres citoyens européens – sauf les Irlandais – et non européens, y compris donc les Américains, annoncée en septembre dernier par le gouvernement britannique, entre donc en vigueur. Jusqu’à présent, ce visa électronique n’était obligatoire que pour les personnes venant du Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
La demande de cet ETA, très similaire à l’ESTA que l’on demande avant d’entrer aux États-Unis, peut se faire en ligne (ou via l’application UK ETA sur l’App Store d’Apple ou Google Play). Pour les Français qui voudront se rendre au Royaume-Uni à partir du 2 avril, la demande pourra être déposée dès le 5 mars prochain.
Il faut fournir une photo et répondre à une série de questions, pour ainsi permettre au gouvernement de contrôler les entrées sur son territoire. La décision est censée être rendue dans un délai de trois jours. Le coût ? 10£ (environ 13$). L’ETA sera ensuite valable pour plusieurs entrées au Royaume-Uni sur une période de deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du voyageur.
Si vous transitez par Londres ou par une autre ville britannique entre les États-Unis et l’Europe, vous devrez être munis de cet ETA.
Ce sont aux compagnies de transports (avion, train ou bateau) de vérifier, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 2.000£, cet ETA avant que le passager ne monte à bord. À l’arrivée, la police des frontières britannique contrôle également le document digital et peut poser des questions supplémentaires avant de décider d’autoriser ou non le voyageur à entrer. Comme pour les États-Unis, l’obtention de cet ETA ne garantit pas l’entrée sur le sol britannique.
« Cette digitalisation permettra une expérience fluide pour les millions de personnes qui franchissent la frontière chaque année, y compris les visiteurs que nous accueillons chaleureusement au Royaume-Uni et qui devraient contribuer à hauteur de plus de 32 milliards de livres sterling à notre économie touristique cette année », a justifié Seema Malhotra, ministre de l’Immigration et de la Citoyenneté.
Publié le 17 septembre 2024. Mis à jour le 8 janvier 2025.