Changements en perspective au Lyceum Kennedy.
L’établissement franco-américain de Midtown perd son proviseur, Laurent Bonardi, en partance pour un établissement à l’étranger. Mais il gagne un nouveau campus, situé au coin de la 44e rue et de la 2e Avenue, à « trois minutes » du bâtiment principal. La belle affaire immobilière – en réalité un étage d’une capacité de 100 personnes dans un batiment de la 2e Avenue (ci-dessus) – doit accueillir à la rentrée la première classe de Terminale de l’histoire de l’école et le reste des classes du secondaire (à l’exception de la 6e). « Le Lyceum Kennedy est sorti de la crise identitaire qui l’a caractérisé pendant des années. Les parents avaient tendance à y venir en deuxième choix, aujourd’hui, pour beaucoup d’entre eux, c’est leur premier ».
M. Bonardi était arrivé il y a deux ans au Lyceum, un établissement homologué fondé en 1964 par une enseignante de français, avec l’ambition de le sortir de l’ombre du Lycée français de New York (LFNY), sa grande sœur de l’Upper East Side, prise d’assaut par les familles françaises chaque année. Lui et son équipe ont misé sur le renforcement de l’enseignement bilingue français-anglais. L’école est actuellement en train de finaliser les démarches pour lancer un « IB Bilingue » français-anglais, « le seul dans le Grand New York », croit savoir M. Bonardi. Ce baccalauréat international d’un genre particulier viendra sanctionner le bilinguisme des élèves dans une série de matières (littérature, mathématique, histoire, biologie, community service) enseignées dans les deux langues. Laurent Bonardi espère le mettre en oeuvre dès septembre 2014. «De nombreux les parents veulent du bilingue, glisse-t-il. En tant que produit éducatif, nous sommes un établissement bilingue. Le LFNY fait bien ce qu’il fait, mais parce qu’il le fait très bien, il n’y avait aucune raison pour nous de proposer la même chose.»
Avec 227 élèves sur son campus de Manhattan (Le Lyceum a aussi une antenne à Ardsley, dans le Westchester), l’école affiche, pour la rentrée 2013, un nombre record d’inscrits. « On est complet dans énormément de classes, avec une grande liste d’attente, se félicite le proviseur. Je pars avec le sentiment d’avoir rempli les objectifs fixés : développer et affirmer l’identité de l’établissement et la cohésion de l’équipe, renforcer le secondaire… Je resterai très intéressé par le devenir de l’école. »
0 Responses
Les départs de proviseurs du Lyceum Kennedy se succèdent à une fréquence de plus en plus rapide. Deux ans de présence pour celui qui part, record battu, semble-t-il.
Non, le record a ete d un an si memoire est bonne. Quel dommage que M. Bonardi parte, c est un excellent proviseur
Il a fait un travail extraordinaire. L’article ne dit pas où il va mais l’école qui l’a recruté a beaucoup de chance.
Et Alexandra ?
Il ne part pas seul !!