“Ajoyo”, c’est un groupe de musiciens venus du monde entier. Son papa, Yacine Boulares, est un jeune français plein d’ambition. Il voudrait d’ailleurs enregistrer avec sa clique un premier album, à New York. Et a donc lancé une campagne de financement en ligne.
Yacine Boulares a fondé le groupe, savoureux mélange entre jazz et rythmes de l’Afrique de l’ouest et du nord, en août 2012. Ce franco-tunisien jongle entre ses deux casquettes. Tantôt compositeur, tantôt saxophoniste, il a suivi des études au prestigieux Conservatoire National de Paris, à la Nouvelle Ecole du Jazz, et… à la Sorbonne, en philosophie.
Guilhem Flouzat, le percussionniste d’Ajoyo, a d’ailleurs lui aussi fréquenté les bancs du Conservatoire et de la Sorbonne. Les a rejoint Sarah Elizabeth Charles, et sa voix d’or. Linton Smith a ensuite ajouté sa trompette, venue tout droit de La Nouvelle-Orleans. Puis sont venus Alon Albagli, à la guitare, et Can Olgun, au pianiste. Enfin, côté basse, c’est un Camerounais, Fred Doumbe, qui se charge de faire danser le public.
Le groupe tente d’enregistrer son tout premier album en studio, un opus regroupant 8 chansons “célébrant la vie, l’amour et la justice” . Pour mener à bien ce projet à Brooklyn, Yacine Boulares a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo. Pour l’instant, le groupe tente de rassembler 10.000$, et en a déjà levé un peu moins d’un millier. Si vous voulez vous aussi participer, sachez que vous pouvez donner 1$ comme 5.000$ (vous aurez alors droit à un concert gratuit à domicile).