Bernie Ecclestone, le patron du groupe Formula One qui contrôle les droits télévisés de ce sport automobile, rêvait d’un Grand Prix dans le New Jersey, en 2013, avec les gratte-ciel de New York en toile de fond. Mais organiser un Grand Prix des Etats-Unis dès 2012 dans la capitale texane était trop tentant.
La course aura lieu le dimanche 18 novembre à 13 heures, à l’issue de deux journées et demie d’essais et de qualifications. Quelque 300.000 visiteurs (dont seulement 20 % de Texans et sans doute de nombreux Mexicains et touristes d’Amérique centrale) sont attendus au cours de ces trois journées, qui devraient aussi créer 3.000 emplois temporaires selon les organisateurs. Et les derniers billets sont actuellement en vente.
Raison de plus de ne pas rater l’événement : celui-ci n’a failli jamais avoir eu lieu. Entre bataille d’actionnaires, incertitudes sur le calendrier de la construction du site (le circuit des Amériques) et le soutien des pouvoirs publics comme des riverains, le niveau d’embouteillages aux abords de la piste le jour J et le financement de ce projet à 400 millions de dollars, les tensions se sont accumulées entre les parties prenantes. Le quotidien local, l’Austin-American Statesman , a tâché d’en savoir plus, en saisissant la justice pour que les documents portés devant le juge soient rendus publics. Mais, comme par magie, ils ont trouvé un terrain d’entente avant qu’un juge ne se prononce sur ce point.
Depuis, les responsables du circuit se sont engagés à planter des milliers d’arbres en compensation des gaz à effet de serre qu’émettra la course et ont peaufiné la logistique en lien avec la ville d’Austin, qui a lancé un site internet dédié à l’évènement. Des navettes, des parkings relais, un héliport ainsi qu’une piste cyclable ont également été mis en place et, dans le pire des cas, les spectateurs ne devraient pas mettre plus de trois heures pour quitter les abords de la piste (contre douze envisagées au départ…).
Infos pratiques :
Le Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1 – du 16 au 18 novembre 2012 à Austin – Les dernières places ici ou ici
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D’accord avec Paul. Pourquoi ce besoin de certains français (généralement bobo) de s’ouvrir systématiquement aux autres tout en reniant leurs propre culture/identité. Soyez fier d’être français, les américains vous apprécieront d’autant plus