Après dix concerts donnés à Mexico, l’événement Cercle Odyssey débarque à Los Angeles du mercredi 7 au dimanche 11 mai. Pendant cinq jours, DJ et groupes d’électro et d’électro-pop les plus fameux – de Moby à Paul Kalkbrenner, Black Coffee, Empire of the Sun jusqu’au duo The Blaze – enflammeront le LA Convention Center dans une ambiance jamais vue.
« Cercle Odyssey est un nouveau genre de concerts, explique Derek Barbolla, le Français à l’origine du concept. Bienvenue dans une nouvelle ère où le public s’immerge dans une œuvre monumentale truffée d’écrans géants jusqu’au plafond, réuni autour d’une scène centrale où se produisent les artistes. Une expérience de synchronisation parfaite entre la musique, le son, la lumière et les arts numériques, pour créer de l’émotion. »
Et pour pousser l’expérience encore plus loin, Cercle Odyssey a même créé des odeurs à humer pendant chaque concert. « Avec la collaboration du nez Ugo Charron, nous avons réussi à composer 4 odeurs que le public pourra expérimenter au fil des concerts. Des odeurs de forêt humide, d’océan iodé, de nuit étoilée, de coucher de soleil… ».
Né à Paris d’une mère originaire d’Argentine, formé en école de cinéma, Derek Barbolla baigne depuis une dizaine d’années dans l’univers de la musique. « J’ai d’abord commencé tout seul dans mon appartement à Paris, où j’organisais des concerts en live stream muni d’une webcam que je diffusais sur Facebook, raconte-t-il. Vu les réactions du voisinage, j’ai rapidement changé d’échelle et cherché à investir des lieux à l’esthétique plus sympathique ou insolite. »
Avec la création de sa société Cercle, spécialisée dans la production et la retransmission de concerts et festivals de musique électronique, s’organisent de nouveaux événements, dans la forêt d’Orléans, sur une péniche de croisière sur la Seine, jusqu’à la Tour Eiffel en 2016, où le projet a pris une autre tournure.
« Les portes des lieux patrimoniaux se sont ouvertes, poursuit le Français. Nous avons enchaîné les concerts avec ou sans public dans des lieux extraordinaires, sur une montgolfière en survolant la région de Cappadoce en Turquie, au Château de Chambord, au pied des pyramides de Gizeh en Egypte, au Griffith Park à Los Angeles pendant la pandémie, ou encore à Petra, en Jordanie, la 8e merveille du monde. »
Pionnier dans le renouvellement du genre des concerts live, Derek Barbolla justifie son travail par la recherche absolue d’émotion. « Je ne créé pas en m’interrogeant sur les attentes actuelles du public. Toute l’histoire de Cercle vient de cette envie de toucher les gens. Mon objectif est de les transporter dans une autre dimension et de les laisser s’y perdre un instant. Raison pour laquelle nous interdisons l’usage des téléphones. » Pari gagné, à Mexico, une partie du public est sorti en larmes… de joie.
Après Los Angeles, Cercle Odyssey s’invitera à Paris pour une nouvelle série de 10 concerts (du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin). À la recherche de nouveaux lieux, de nouveaux espaces, Derek Barbolla rêve un jour d’organiser un concert au Taj Mahal, en Inde. Et pourquoi pas même dans l’espace. « Cela a toujours été mon rêve ! Débarquer sur la lune avec la terre en arrière-plan, s’enthousiame-t-il. J’attends la mission spatiale qui me proposera de le faire. Pour un avant-goût, venez à Cercle Odyssey, où un tableau donne l’impression d’envoyer l’artiste invité dans l’espace. »
Cercle Odyssey, du mercredi 7 au dimanche 11 mai au Los Angeles Convention Center, 1201 South Figueroa St. Billets à partir de 180$