Le Théâtre Raymond Kabbaz ne se laisse pas abattre et maintient ses événements annuels. Il organise la douzième édition de son festival de courts-métrages français, le vendredi 12 février. Durant cette soirée en partenariat avec Elma, une sélection de huit films, dont la moitié sont réalisés par des femmes et certains sélectionnés au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2021 et aux Césars 2021, seront au programme.
Pour la première fois, le festival aura lieu virtuellement. Autre nouveauté : le public est invité à voter en ligne pour le meilleur film, avec Audience Awards. Le réalisateur gagnant recevra le prix Audience View.
La soirée débutera à 8pm avec le film “La Chamade” (“Blackbirds”) d’Emma Séméria, qui suit les tumultes de coeur de Camélia, 15 ans, qui veut s’entraîner à embrasser avec la langue avec son meilleur ami. “J’Arrive” (“On My Way”), réalisé par Bertrand Basset, filme la relation entre Hubert, qui se retrouve veuf, et sa petite fille Léonie qui va l’aider.
Puis, “Massacre” de Maïté Sonnet relate la rage de deux sœurs, de 10 et 12 ans, qui sont obligées de quitter l’île où elles ont grandi, devenue trop onéreuse en raison des touristes. Dans “Particules fines”, le réalisateur Gregory Robin suit deux hommes, qui recherchent un sens à leur vie, et décident de tuer pour tromper l’ennui.
Après un entracte (sans vin, ni fromage, faute de présentiel), “Abada” de Jean Benoit Ugeux sera projeté. Il raconte les relations entre un père et son fils, qui dessinateur de BD, a mis en scène son père nu dans son dernier livre. “Salem”, de Sophie Beaulieu, suit un week-end en famille, où la nouvelle femme d’un oncle va semer le trouble.
Puis, “2030”, réalisé par Pierre Dugowson, nous transporte en novembre 2030, dans une salle de classe où il fait 48°C. La soirée se conclura avec “Summer Time”. Andra Tévy filme les (non)interactions entre les clients d’un café du littoral lors d’un dimanche estival.